Qu’est-ce que l’ambivalence ?
23/5/2025

Qu’est-ce que l’ambivalence ?

Vous aimez… mais vous enragez. Vous dites oui… mais vous pensez non. Vous rêvez de partir… et vous tremblez à l’idée de quitter. Bienvenue dans l’univers mystérieux de l’ambivalence émotionnelle, ce tiraillement intérieur qui semble parfois nous ralentir, mais qui révèle en réalité toute la richesse de notre vie psychique. Dans un monde qui exige des décisions claires, des prises de position rapides et des opinions tranchées, ressentir deux choses opposées à la fois peut sembler suspect… voire pathologique. Et pourtant, cette contradiction intérieure est au cœur de ce que signifie être humain. Aimer et haïr une même personne. Vouloir rester et partir en même temps. Rire tout en pleurant. Tout cela fait partie du vécu normal, bien qu’intense, de la vie psychologique. L’ambivalence n’est pas une erreur de notre système émotionnel, ni un défaut de caractère. C’est un signal. Un appel intérieur. Une tension fertile entre deux pôles opposés qui nous invite à mieux nous connaître. Alors, comment comprendre cette dynamique ? Et surtout, que faire quand elle devient trop envahissante ? Ce que vous vous apprêtez à lire ne vous dira pas "comment vous débarrasser de l’ambivalence", mais comment l’apprivoiser, en faire une alliée, et découvrir en elle une boussole intime pour mieux vous orienter dans la complexité de la vie.

Qu’est-ce que l’ambivalence ?

L’ambivalence, ce n’est pas de l’indécision

Contrairement à ce qu’on croit souvent, l’ambivalence n’est pas un simple manque de décision ou une forme d’hésitation banale.

Elle ne se résume pas à ne pas savoir quoi choisir. L’ambivalence, c’est ressentir en même temps deux émotions opposées vis-à-vis d’un même objet, d’une même personne ou d’une même situation.

Aimer et en vouloir. Désirer et craindre. Admire et rejeter.

Ce sont ces mouvements contradictoires qui coexistent en nous, parfois dans un silence douloureux, parfois dans un chaos intérieur.

Cette cohabitation d’affects contradictoires est tout à fait normale, mais elle peut devenir source de tension psychique, surtout lorsqu’elle bloque l’action, empêche la parole ou génère un sentiment de culpabilité.

Lire aussi Trouver sa voie et prendre les bonnes décisions grâce à l’hypnose

Une notion centrale en psychologie et en psychanalyse

En psychanalyse, le concept d’ambivalence est fondamental.

Dès 1910, Freud la décrit comme constitutive de toute relation affective : « Il n’est pas d’amour sans haine ».

Selon lui, l’ambivalence est à l’origine des conflits névrotiques, mais aussi des mécanismes de défense comme le refoulement ou le clivage.

L’attachement lui-même repose souvent sur cette ambivalence primitive : l’enfant aime son parent, mais peut aussi le haïr lorsqu’il ne répond pas immédiatement à ses besoins. Ces contradictions émotionnelles forgent l’identité et la vie psychique dès les premières années.

Aujourd’hui encore, en psychologie du développement, en psychopathologie, et en thérapie des émotions, on considère l’ambivalence comme un indicateur de complexité psychique – non comme un dysfonctionnement, mais comme une manifestation de notre capacité à penser, ressentir et symboliser.

Les différents visages de l’ambivalence

On distingue plusieurs types d’ambivalence dans le champ clinique :

  • Ambivalence affective : Aimer et détester en même temps.
  • Ambivalence décisionnelle : Vouloir deux options incompatibles.
  • Ambivalence identitaire : Osciller entre différentes facettes de soi.
  • Ambivalence relationnelle : Être attiré et repoussé par une même personne.

Ces formes ne sont pas pathologiques en soi. Ce qui devient problématique, c’est quand l’ambivalence fige, isole, ou entraîne des symptômes (comme l’anxiété, les ruminations, ou les troubles somatiques).

Pourquoi reconnaître l’ambivalence est si important ?

Parce que plus vous essayez de la faire taire, plus elle prend le contrôle.

Reconnaître son ambivalence, c’est faire de la place à toutes les voix qui cohabitent en soi. C’est refuser de choisir entre le blanc ou le noir, pour oser regarder les nuances.

C’est aussi une clé précieuse en thérapie : mettre en mots l’ambivalence, c’est déjà lui faire perdre sa charge toxique. Cela permet de désamorcer les conflits internes, de libérer l’énergie bloquée, et de retrouver une marge de manœuvre pour penser, agir, ou simplement… respirer.

Lire ausi Pourquoi retournons-nous aux mêmes épreuves dans notre vie ?

Pourquoi sommes-nous ambivalents ?

Parce que nous sommes des êtres complexes (et c’est tant mieux)

Nous ne sommes pas faits d’un seul bloc. Nous sommes tissés de désirs contradictoires, de valeurs opposées, de peurs anciennes et de rêves encore fragiles.

En nous cohabitent plusieurs voix : celle de l’adulte rationnel, celle de l’enfant blessé, celle du parent intérieur, du révolté, du sage, du fou. Et toutes ne vont pas dans le même sens.

C’est cette complexité intérieure qui donne lieu à l’ambivalence. Elle surgit dès que deux besoins fondamentaux s’affrontent : être aimé vs être libre, se protéger vs se dépasser, ne pas décevoir vs dire non. L’ambivalence n’est donc pas une anomalie. C’est le reflet d’un dialogue intérieur intense, parfois douloureux, mais profondément humain.

L’ambivalence comme stratégie de survie psychique

Parfois, être ambivalent, c’est éviter la souffrance. C’est se tenir à distance d’un choix qui pourrait faire mal, d’un engagement qui inquiète, ou d’une perte à venir.

L’ambivalence devient alors une forme de protection psychique. Elle vous permet de garder le contrôle, de ne pas être trop vulnérable.

Elle peut aussi être une manière de gérer une loyauté invisible : envers ses parents, son couple, sa culture. Par exemple, vouloir partir vivre à l’étranger tout en culpabilisant de "laisser" sa famille, c’est vivre une ambivalence loyale. Le symptôme, parfois, c’est l’ultime solution pour rester à la fois fidèle… et libre.

Lire aussi Se figer, se battre ou fuir ? Avons-nous le choix

Quand l’ambivalence devient souffrance

L’ambivalence n’est pas un problème en soi. Mais lorsqu’elle paralyse l’action, abîme les relations, ou empêche l’engagement, elle peut devenir toxique. Elle alimente alors :

  • Des ruminations mentales épuisantes.
  • Une culpabilité chronique.
  • Des troubles anxieux ou dépressifs.
  • Une dépendance affective, où l’on oscille entre attachement et rejet.
  • Une incapacité à faire des choix, à se positionner, à dire non.

Quand l’ambivalence devient une prison intérieure, c’est souvent qu’elle cache un conflit plus profond — un héritage, un interdit, une peur enfouie qui mérite d’être explorée.

lire aussi Pourquoi je vis mal ma grossesse ? Est-ce normal

Où l’ambivalence s’exprime-t-elle le plus ?

Certaines sphères de notre vie mettent l’ambivalence en lumière de manière spectaculaire : les relations amoureuses, la parentalité et la vie professionnelle.

Dans ces domaines intimes, chaque engagement fort réveille… son contraire.

L’ambivalence en amour : entre désir de fusion et peur de perdre soi

Aimer, c’est se livrer. C’est accepter d’être vulnérable, touché, parfois bouleversé. Mais c’est aussi, très souvent, ressentir une ambivalence affective puissante :

  • Vous aimez passionnément, et pourtant vous vous sentez étouffé.
  • Vous avez envie d’être avec l’autre, mais aussi peur de trop en dépendre.
  • Vous rêvez de vie à deux… mais vous redoutez l’engagement définitif.

Ces sentiments opposés cohabitent souvent dans le couple, surtout si des blessures passées, des peurs d’abandon ou des schémas répétitifs entravent la relation. L’ambivalence amoureuse n’est pas rare, elle est même souvent révélatrice d’un désir profond de lien… et d’autonomie.

Lire aussi Psychologie de la relation mère-fille, la haine en héritage

Lire aussi Envisager une thérapie de couple après l'annonce de la rupture

L’ambivalence parentale : aimer ses enfants et vouloir s’enfuir parfois

Être parent, c’est aimer avec une intensité déroutante. Mais c’est aussi, parfois, en avoir plein le dos.

  • Vous donneriez votre vie pour vos enfants, mais vous avez envie de claquer la porte.
  • Vous ressentez une immense tendresse, et en même temps une irritation incontrôlable.
  • Vous rêvez de les protéger, mais aussi de retrouver votre espace personnel.

Ces contradictions émotionnelles sont normales. Ce n’est pas un manque d’amour, mais l’expression d’un conflit interne entre deux rôles : celui du parent disponible et celui de l’individu avec ses propres besoins. Ce tiraillement est accentué dans des contextes d’épuisement parental, de charge mentale, ou lorsqu’on s’impose des normes irréalistes.

Lire aussi Peut-on se reconstruire après une enfance sans amour ?

L’ambivalence au travail : engagement et frustration

Votre métier vous passionne, mais il vous épuise. Vous vous sentez utile, mais non reconnu. Vous voulez réussir, mais pas à n’importe quel prix.

Cette ambivalence professionnelle est devenue monnaie courante à l’ère du burn-out, du mal-être au travail, et des quêtes de sens.

Chez les soignants, enseignants, thérapeutes ou dirigeants, le désir d’aider ou de créer du sens cohabite souvent avec une fatigue morale, une démotivation, voire une envie de tout plaquer. L’ambivalence devient alors un signal d’alerte : quelque chose doit être réajusté.

Dans toutes ces situations, l’ambivalence n’est pas un bug, mais un message : il est temps d’écouter les parties de soi qui résistent, contestent ou s’effondrent, sans les juger ni les étouffer.

Comment apprivoiser ses contradictions intérieures ?

Commencer par reconnaître l’ambivalence sans culpabilité

La première étape consiste à cesser de se juger. Trop souvent, l’ambivalence est vécue comme une faiblesse, un manque de clarté, voire une trahison de soi.

Pourtant, vouloir une chose et son contraire ne fait pas de vous une personne instable. Cela fait de vous une personne vivante.

Accueillir son ambivalence, c’est accepter que plusieurs besoins légitimes coexistent.

Que le doute, la peur, le désir et la colère peuvent habiter un même espace sans qu’aucune émotion n’annule l’autre. Il ne s’agit pas de choisir une seule "bonne" partie de soi, mais d’écouter toutes les voix intérieures, y compris celles que l’on voudrait faire taire.

Lire aussi Emprise psychologique, comment y échapper

Identifier les conflits internes à l’œuvre

Derrière l’ambivalence se cache souvent un conflit psychique plus profond :

  • Une peur du rejet, qui freine le désir d’affirmation.
  • Une culpabilité inconsciente, héritée de l’enfance.
  • Un conflit de loyauté, entre ce que vous souhaitez et ce que l’on attend de vous.
  • Une injonction paradoxale, comme « sois libre mais ne déçois pas ».

En psychothérapie, ces conflits peuvent être mis en mots, mis en scène, symbolisés. C’est ce processus d’élucidation qui permet de réduire la tension interne, de relâcher les nœuds, et d’éclaircir ce que l’ambivalence essaie de dire.

Lire aussi En couple, faut-il vraiment rester fidèle ?

Donner une place à chaque voix intérieure

La clé n’est pas d’éteindre une émotion pour laisser la place à l’autre, mais de leur donner une place équitable dans la conscience.

Imaginez un conseil intérieur où toutes vos parties — le courageux, le peureux, l’enfant blessé, l’adulte raisonnable — sont écoutées avant de prendre une décision.

Cette approche permet de :

  • Rétablir l’unité intérieure, sans écraser la complexité.
  • Sortir du tout ou rien, du blanc ou noir.
  • Se sentir en accord avec soi-même, même dans le paradoxe.

S’engager malgré l’ambivalence

L’erreur serait d’attendre que tout soit clair pour agir. Parfois, c’est en avançant malgré le doute que les choses se décantent.

Il est possible de :

  • Choisir en conscience, tout en respectant ses résistances.
  • Poser des actes progressifs, plutôt que des décisions radicales.
  • Accepter que l’inconfort fait partie du processus.

L’ambivalence n’est pas un feu rouge, c’est un clignotement : avancez, mais avec prudence, avec écoute, avec conscience. C’est ainsi que l’on transforme l’ambivalence en boussole intérieure.

Quand consulter un professionnel ?

Quand l’ambivalence devient une prison intérieure

Être ambivalent n’est pas un trouble en soi. Mais si vos contradictions deviennent si envahissantes qu’elles vous empêchent de dormir, d’agir, de choisir ou d’aimer sereinement, il est temps de vous faire accompagner.
Voici quelques signaux d’alerte qui peuvent indiquer qu’un accompagnement thérapeutique serait bénéfique :

  • Vous ruminez constamment sans réussir à trancher.
  • Vous ressentez une culpabilité excessive à chaque choix.
  • Vous avez l’impression de saboter vos relations ou vos projets.
  • Vous vous sentez coincé dans des injonctions opposées.
  • Vous ressentez un épuisement psychologique, comme si votre esprit était en guerre contre lui-même.

Lire aussi Pourquoi la régularité de vos rendez-vous en psychanalyse est essentielle

Comment la thérapie peut vous aider ?

Un professionnel de la psychothérapie, du coaching stratégique, ou de la psychanalyse peut vous aider à mettre des mots sur ce qui vous divise intérieurement.

Le but n’est pas de vous dire quoi faire, mais de vous aider à entendre toutes les parts de vous-même, à comprendre leurs fonctions, leurs blessures, leurs peurs.

En thérapie, vous pourrez :

  • Explorer l’origine de vos conflits internes, souvent enracinés dans votre histoire.
  • Sortir de la confusion mentale, en identifiant les blocages inconscients.
  • Retrouver votre libre arbitre, en déjouant les injonctions familiales ou sociétales.
  • Apprendre à faire des choix apaisés, même en présence d’un doute résiduel.

Quelle approche thérapeutique choisir ?

Plusieurs approches peuvent vous aider à apprivoiser votre ambivalence :

  • La psychanalyse permet d'explorer les racines inconscientes des conflits affectifs et relationnels.
  • L’hypnose thérapeutique facilite l’accès à vos désirs profonds et désamorce les résistances internes.
  • La thérapie stratégique systémique (comme au Cabinet Psy Coach Versailles) aide à décoder les enjeux relationnels et transgénérationnels derrière vos hésitations. Elle vous aide à sortir de l’impasse décisionnelle en mettant en place des stratégies concrètes.

Vous n’avez pas besoin d’être "au bord du gouffre" pour consulter. Parfois, une seule séance suffit à débroussailler l’intérieur, et à ouvrir une voie jusque-là bloquée.

Lire aussi Comment réussir à échouer ? Optez pour l'Ultrasolution

L’ambivalence, une force ?

Nous voudrions souvent que tout soit clair, net, sans contradictions.

Que notre esprit avance en ligne droite, que notre cœur suive sans détour. Mais la réalité psychique, elle, est tissée de paradoxes. L’ambivalence n’est pas une erreur, c’est un signe de vie intérieure, un témoignage de votre complexité émotionnelle.

Ce n’est pas l’ambivalence qui fait souffrir, mais l’absence de cadre pour la penser, la dire, l’entendre.

Lorsqu’elle est accueillie, mise en mots, elle cesse d’être un champ de bataille… et devient un terrain de connaissance de soi. Elle peut même, à terme, vous servir de boussole intérieure, vous aidant à faire des choix plus nuancés, plus alignés, plus libres.

Alors, la prochaine fois que vous ressentez deux choses contraires à la fois… ne cherchez pas à trancher trop vite. Écoutez. Respirez. L’ambivalence a peut-être quelque chose d’important à vous révéler.

FAQ : Vos questions sur l’ambivalence

Est-ce normal d’éprouver des sentiments ambivalents dans une relation ?

Oui, c’est même très courant, surtout dans les relations proches comme celles de couple ou de famille.

Vous pouvez ressentir de l’amour et de la colère, de la tendresse et de la frustration, de la gratitude et du ressentiment envers une même personne. Cela ne signifie pas que la relation est toxique, mais plutôt qu’elle est vivante et investie émotionnellement. Travailler ces ambivalences en thérapie de couple ou en accompagnement psychologique individuel peut permettre d’éviter qu’elles ne deviennent destructrices.

Pourquoi suis-je toujours tiraillé dans mes décisions ?

Parce que vous êtes traversé par des forces internes opposées. Vous souhaitez avancer, mais une autre part de vous résiste, par peur de l’échec, du changement ou du jugement.

Cette ambivalence décisionnelle est le reflet d’un conflit psychique profond, souvent entre des valeurs intériorisées (plaire, réussir, protéger) et des désirs personnels (s’affirmer, expérimenter, se libérer). Cela ne signifie pas que vous êtes indécis, mais que vous avez besoin d’entendre ces contradictions. Une thérapie individuelle à Versailles peut vous aider à clarifier vos besoins réels, à faire la paix entre vos différentes facettes, et à poser des choix plus alignés.

Est-ce que l’ambivalence est un signe de trouble mental ?

Non, l’ambivalence émotionnelle n’est pas un trouble mental. C’est une réalité psychique normale, qui témoigne d’une vie intérieure riche et complexe.

On peut aimer et rejeter, désirer et craindre, vouloir changer et rester en sécurité : ces contradictions font partie de l’humain. Ce n’est que lorsqu’elles deviennent envahissantes, paralysantes, ou douloureuses qu’un accompagnement thérapeutique peut être utile. Si votre ambivalence vous empêche d’agir ou alimente une angoisse chronique, il est possible, grâce à un travail psychologique, de réduire la tension intérieure et de retrouver plus de clarté émotionnelle.

Peut-on aimer et haïr une personne en même temps ?

Oui, et cela arrive plus souvent qu’on ne le croit. On peut aimer profondément un partenaire, un parent ou un enfant, tout en ressentant par moments de la colère, du rejet, ou même de la haine.

Ces sentiments opposés ne sont pas exclusifs : ils coexistent. Ce qui crée la souffrance, ce n’est pas l’ambivalence elle-même, mais le refus de l’accepter ou la culpabilité qu’elle engendre. En thérapie, on peut mettre des mots sur ces émotions contradictoires, les relier à votre histoire affective, et apprendre à vivre des relations plus libres et nuancées.

Comment ne pas me laisser bloquer par mes contradictions ?

Le piège serait d’attendre une cohérence parfaite pour agir. En réalité, vous pouvez avancer avec vos doutes, tout en les écoutant. Plutôt que d’attendre "le bon moment", l’important est de poser des actes progressifs.

Vos contradictions ne sont pas vos ennemies, elles sont les gardiens de besoins profonds. Les comprendre permet de transformer le tiraillement en élan. Un coach ou un thérapeute à Versailles peut vous aider à identifier les parties de vous qui s’opposent, à trouver leur logique, et à tracer un chemin plus souple, ajusté, et libérateur.

Quelle est la meilleure thérapie pour apaiser mon ambivalence ?

Il n’existe pas de thérapie unique adaptée à tous : cela dépend de votre personnalité, de vos attentes, et de votre histoire. Certaines personnes auront besoin d’explorer en profondeur leurs conflits internes avec la psychanalyse ; d’autres préféreront une approche brève et stratégique, orientée vers la résolution concrète.

L’hypnose peut aussi aider à lever des résistances inconscientes, tandis que la thérapie systémique éclaire les enjeux relationnels et familiaux derrière l’ambivalence. Au cabinet Psy Coach Versailles, nous vous aidons à choisir la démarche la plus adaptée à votre situation, pour transformer vos contradictions en clarté intérieure.

Pourquoi suis-je ambivalent vis-à-vis de la réussite ?

Parce que réussir, c’est gagner quelque chose… et en perdre une autre. Pour certaines personnes, la réussite active une culpabilité inconsciente, une peur d’écraser les autres, d’être vu, ou de trahir un héritage familial.

On peut désirer réussir tout en s’auto-sabotant inconsciemment. Cette ambivalence face à la réussite révèle un conflit de loyauté ou d'identité. En coaching de vie ou en psychanalyse, il est possible de clarifier ces freins invisibles, et de réconcilier ambition et sérénité.

Existe-t-il une ambivalence dans le désir sexuel ?

Oui, le désir sexuel est souvent le théâtre d’ambivalences profondes : envie et inhibition, excitation et honte, plaisir et peur d’être jugé.

Certaines personnes ressentent du désir pour leur partenaire, mais bloquent au moment du passage à l’acte. D’autres fantasment sur ce qu’elles redoutent en réalité. Comprendre cette ambivalence du désir, c’est explorer ses zones d’ombre, son histoire, ses interdits intérieurs. Une thérapie sexuelle ou psychanalytique permet de démêler ces contradictions, pour retrouver une relation plus libre à son corps et à l’autre.

Peut-on être ambivalent face à un deuil ?

Oui, et c’est un aspect souvent méconnu du travail de deuil. On peut pleurer un être cher tout en ressentant de la colère, du soulagement, ou même du rejet.

Ces émotions ambivalentes sont normales, mais souvent vécues avec culpabilité. Par exemple, dans le cas d’un parent maltraitant, d’un conjoint ambivalent ou d’un décès brutal, le deuil est souvent complexe. En thérapie du deuil, l’accompagnement permet de symboliser cette ambivalence, pour sortir de la confusion émotionnelle et trouver un apaisement légitime.

Y a-t-il un lien entre ambivalence et dépendance affective ?

Oui. Dans la dépendance affective, on observe souvent une forte ambivalence relationnelle : vous avez besoin de l’autre, mais vous lui en voulez.

Vous vous sentez rassuré dans la présence, mais angoissé par la fusion. Cela génère des comportements instables, voire contradictoires : vous vous accrochez, puis vous fuyez. Ce n’est pas une "faute", mais un système de survie affective. Travailler cette ambivalence vous permet de retrouver votre autonomie émotionnelle, et de construire des relations plus libres et stables.

Est-ce que l’ambivalence peut provoquer des symptômes physiques ?

Oui, l’ambivalence psychique chronique peut engendrer des manifestations corporelles : tensions musculaires, fatigue, maux de ventre, migraines, insomnies.

Ce n’est pas "dans votre tête" : c’est dans votre corps, qui porte le conflit à sa manière. Quand l’esprit n’arrive pas à trancher, le corps parle. Ces symptômes psychosomatiques peuvent être désamorcés en mettant des mots sur les tiraillements émotionnels, dans un cadre thérapeutique contenant et bienveillant. L’objectif n’est pas d’effacer le corps, mais d’écouter ce qu’il exprime.

Est-ce que l’ambivalence est un symptôme de trouble borderline ?

L’instabilité émotionnelle fait partie des critères du trouble de la personnalité borderline, mais cela ne signifie pas que toute personne ambivalente est borderline.

Le trouble borderline se caractérise par des fluctuations extrêmes et rapides des émotions, des comportements impulsifs et des difficultés relationnelles sévères. L’ambivalence émotionnelle, en revanche, est une expérience fréquente chez de nombreuses personnes, et elle n’est pas pathologique en soi. Seule une évaluation clinique peut faire la différence entre une ambivalence psychique ordinaire et un trouble de la régulation émotionnelle.

Par Frédérique Korzine,
psychanalyste à Versailles
Pour un soutien personnel ou professionnel, je vous propose un suivi adapté à vos besoins favorisant bien-être et épanouissement, à Versailles.

Psychanalyse, hypnose, coaching, supervision et thérapies brèves.

Vous pourriez être intéressé(e) par...

Vous pourriez également être curieux(se) de...