Dois-je continuer ou arrêter ma psychothérapie ?
29/8/2024

Quelles questions se poser avant d'arrêter sa psychothérapie ?

Vous vous demandez si vous devriez continuer ou arrêter votre psychothérapie ? Est-ce que vous ressentez une stagnation ou une évolution dans votre parcours ? Vos attentes ont-elles changé depuis que vous avez commencé ? Cette réflexion est-elle un signe de découragement ou de progrès ? Prenez un moment pour explorer ces questions avant de décider.

Dois-je continuer ou arrêter ma psychothérapie ?

Si vous lisez cet article, c’est sans doute parce que vous traversez une période de doute ou de questionnement sur votre thérapie.

Vous ressentez le besoin de mieux vous comprendre ? Découvrez notre approche en thérapie individuelle à Versailles.

Vous vous demandez peut-être s’il est temps de continuer votre psychothérapie, de faire une pause, ou même d’arrêter complètement.

Rassurez-vous : ce genre de réflexion est parfaitement normal et même fréquent dans un parcours thérapeutique.

La psychothérapie est un chemin personnel, parfois semé d’obstacles émotionnels, de résistances, ou simplement de moments de baisse de motivation. Ce n’est pas un signe d’échec, mais plutôt une invitation à réévaluer votre progression et vos besoins actuels.

Cet article a pour objectif de vous aider à explorer cette réflexion en profondeur, en vous proposant des pistes pour mieux comprendre ce que vous traversez. Prenez le temps de lire chaque partie, d’introspecter, et surtout, de vous écouter. Vous seul(e) pouvez savoir si votre cheminement thérapeutique est arrivé à une étape de transition, ou s’il mérite d’être poursuivi sous une nouvelle forme.

Pourquoi ai-je commencé une psychothérapie ?

Avant de décider si vous devez arrêter la psychothérapie, il peut être très utile de vous reconnecter à ce qui vous a amené à commencer une thérapie.

Ce premier pas, souvent courageux, a probablement été motivé par un besoin urgent, un mal-être profond, un désir de changement, ou la volonté de mieux vous comprendre.

Reconnaître ses motivations initiales en thérapie

Prenez un moment pour vous poser cette question : Qu’est-ce qui m’a poussé à consulter un psychothérapeute ? Était-ce pour surmonter une crise personnelle, gérer des angoisses, sortir d’une dépression, apaiser un conflit intérieur, ou répondre à une recommandation médicale ?

Revenir à vos motivations initiales vous permet de mesurer le chemin parcouru. Ces raisons sont-elles toujours d’actualité ? Ont-elles évolué au fil des séances ? Cette introspection thérapeutique est un excellent moyen de clarifier vos attentes actuelles et de réévaluer vos objectifs psychothérapeutiques.

Faire le point sur le sens de votre démarche thérapeutique, c’est aussi vous donner les moyens de prendre une décision plus lucide, plus alignée avec vos besoins émotionnels, vos ressources psychiques, et votre chemin personnel de guérison.

Pourquoi ai-je l’impression de stagner ?

Il arrive, dans tout parcours psychothérapeutique, de ressentir une impression de stagnation.

Vous avez peut-être l’impression de tourner en rond, de ne plus évoluer en thérapie, ou que les effets positifs ne sont plus au rendez-vous.

Cette sensation est très courante… mais elle ne signifie pas forcément que vous êtes dans une impasse thérapeutique.

La thérapie individuelle à Versailles permet d’explorer en profondeur votre monde intérieur.

Identifier la stagnation ou les changements en cours

Ce que vous percevez comme un blocage en psychothérapie pourrait en réalité être une phase de transformation silencieuse.

Comme les racines d’un arbre qui s'étendent sous la surface avant l’éclosion de nouvelles feuilles, certains changements profonds mettent du temps à émerger de façon visible.

Ces périodes de « calme plat » sont parfois des moments où l’inconscient travaille intensément. Vous traversez peut-être une zone de transition intérieure, où les choses se préparent avant un déclic émotionnel, une prise de conscience, ou une libération psychique.

Parler de cette sensation de stagnation avec votre thérapeute est essentiel. Cela permet d’explorer si vous êtes face à une résistance inconsciente, à un processus de maturation psychique, ou si votre cadre thérapeutique a besoin d’être ajusté (changement de rythme, d’approche, ou de méthode).

Ce n’est pas parce que vous ne voyez pas de progrès visibles que rien ne se passe. La psychothérapie agit souvent en profondeur, là où les mots manquent.

Est-ce que je fuis quelque chose en voulant arrêter ma psychothérapie ?

Quand l’idée d’arrêter une thérapie surgit, il est essentiel de se demander si cette envie ne cache pas une fuite psychique.

En effet, derrière le désir de mettre fin à la psychothérapie, il peut parfois se loger un mécanisme de défense inconscient.

Comprendre les mécanismes de défense psychiques

Les mécanismes de défense sont des stratégies psychologiques automatiques que nous utilisons, souvent sans le savoir, pour nous protéger de l’anxiété, des émotions douloureuses, ou de conflits internes.

Parmi les plus fréquents, on retrouve :

  • le refoulement (oublier ou enfouir des pensées dérangeantes),
  • le déni (refuser de voir une réalité douloureuse),
  • la projection (attribuer à l’autre ce qui nous appartient),
  • ou encore la rationalisation.

Est-ce que je suis en train de rationaliser ?

La rationalisation, par exemple, est une défense subtile mais puissante. Elle consiste à donner une explication logique ou acceptable à un choix qui, en réalité, est motivé par une émotion inconfortable.

Ainsi, dire que vous arrêtez la thérapie « faute de temps » ou parce que « cela ne marche pas » peut dissimuler une peur d’aller plus loin, un refus de se confronter à certaines blessures ou une résistance à la transformation intérieure.

Mes mécanismes de défense sont-ils en train de m’empêcher d’avancer ?

Ces protections psychiques sont normales. Elles se sont construites pour vous aider à survivre émotionnellement, souvent dès l’enfance.

Mais en psychothérapie, elles peuvent parfois freiner le processus si elles deviennent trop rigides. Reconnaître leur présence et en parler avec votre psychothérapeute permet de desserrer leur emprise et d’ouvrir un espace de changement réel.

Alors, avant d’arrêter, interrogez-vous : Est-ce que je me protège d’un malaise ou d’une peur ? Est-ce que j’évite un sujet sensible ?

Ai-je pris le temps de réfléchir avant de décider d'arrêter ?

Dans un parcours thérapeutique, il est courant de traverser des phases de doute, voire de lassitude émotionnelle.

Mais avant de prendre la décision d’arrêter la psychothérapie, il est crucial de faire une pause réflexive. Cette étape de recul permet de distinguer une réaction impulsive d’un choix mûrement réfléchi.

Ne pas confondre réaction émotionnelle et décision consciente

Quand les émotions deviennent intenses, notre premier réflexe peut être de fuir ou de mettre un terme à la démarche thérapeutique.

Mais posez-vous cette question honnêtement : Est-ce que je veux vraiment arrêter la thérapie, ou est-ce que je cherche à échapper à quelque chose de douloureux ?

Ce type de réflexion introspective vous aide à différencier une envie passagère d’un besoin profond. En psychothérapie, il n’est pas rare que la tentation d’arrêter surgisse précisément au moment où un changement intérieur important est en train de se produire.

S’accorder un temps de recul thérapeutique

Prendre un peu de temps pour mettre des mots sur vos ressentis, les noter, les discuter avec votre thérapeute, peut éclairer votre prise de décision.

Parfois, cette pause permet de clarifier vos besoins actuels, de renégocier vos objectifs thérapeutiques, ou de simplement accepter une phase plus lente du processus.

Souvenez-vous : mieux vaut comprendre pourquoi vous souhaitez arrêter que de le faire dans la précipitation émotionnelle. Votre parcours psychothérapeutique mérite cette attention.

Est-ce que mes attentes ont changé ?

Dans tout processus thérapeutique, il est naturel que vos attentes évoluent avec le temps.

Ce que vous cherchiez en début de psychothérapie — que ce soit du soutien émotionnel, une compréhension de votre passé, ou un soulagement d’un mal-être — peut aujourd’hui ne plus résonner de la même manière.

Et c’est une bonne chose : cela signifie que vous avancez.

Adapter ses objectifs thérapeutiques au fil du temps

La psychothérapie est un processus vivant, qui s’ajuste à vos besoins psychiques du moment.

Si vous avez l’impression que les séances de thérapie ne vous apportent plus ce que vous recherchez, c’est peut-être le moment d’en parler avec votre thérapeute.

Un ajustement des objectifs thérapeutiques peut suffire à relancer la dynamique. Par exemple, peut-être êtes-vous passé d’un besoin de soulagement immédiat à un désir de travail de fond ou d’exploration existentielle. Ou bien vous avez désormais envie d’aborder des questions plus concrètes, comme vos relations ou votre vie professionnelle.

Évolution personnelle et réalignement thérapeutique

Le fait que vos attentes psychothérapeutiques aient changé n’est pas un échec : c’est un signe de maturation intérieure.

Ce que vous considériez comme une priorité hier peut ne plus avoir la même importance aujourd’hui. Et cela mérite d’être entendu, accueilli et intégré dans votre démarche thérapeutique.

Reformuler vos objectifs de thérapie, c’est souvent rebooster le processus et retrouver du sens dans votre engagement. C’est aussi l’occasion de valider les progrès déjà accomplis.

Est-ce que je suis découragé ou est-ce autre chose ?

Le découragement en psychothérapie est une sensation fréquente, surtout lorsqu’on a l’impression que les progrès ne sont pas visibles.

Vous vous dites peut-être : "Je n’avance plus", ou "Je ne ressens plus les bienfaits de la thérapie." Mais attention, ce ressenti ne traduit pas toujours une réalité stagnante.

Si vous traversez une période difficile, la thérapie individuelle à Versailles peut vous offrir un espace d’écoute et de transformation.

Distinguer le découragement d’un processus en cours

Avant de tirer des conclusions hâtives, demandez-vous si ce que vous ressentez est un véritable découragement, ou si ce n’est pas plutôt un malaise passager, une résistance inconsciente, ou un signal qu’un changement est en train de s’amorcer.

Parfois, le travail thérapeutique touche des zones sensibles, et ce que l’on interprète comme un ralentissement peut en réalité être une mise en mouvement intérieure. Ce que vous vivez pourrait être un moment charnière, où des transformations profondes se préparent dans votre psychisme.

Explorer le sentiment de blocage avec votre thérapeute

Ne restez pas seul(e) avec ce sentiment de doute. Parlez-en avec votre psychologue ou votre psychothérapeute.

Ensemble, vous pourrez examiner ce qui se cache derrière cette envie d’arrêter, cette perte de motivation, ou cette impression que « rien ne bouge ».

Le dialogue thérapeutique est souvent le meilleur moyen de débloquer des résistances, de reconnaître vos avancées invisibles, et de redonner du sens à votre cheminement.

Ce qui vous semble être une impasse peut parfois être la porte d’entrée vers un changement décisif.

Ai-je abordé mes doutes avec mon psychothérapeute ?

Lorsque des doutes sur la thérapie émergent, il peut être tentant de les garder pour soi, par crainte de blesser le thérapeute, de « perdre du temps », ou de remettre en question la relation thérapeutique.

Pourtant, exprimer vos hésitations fait pleinement partie du travail psychothérapeutique.

L'importance de la communication en psychothérapie

La relation entre le patient et le psychothérapeute repose sur la confiance, l’authenticité et la transparence émotionnelle.

Vos frustrations, vos inquiétudes, vos doutes sur l’efficacité de la thérapie ou sur sa pertinence actuelle méritent d’être entendus. Ils peuvent même devenir des leviers puissants de transformation si vous osez les formuler.

En mettant ces ressentis sur la table, vous permettez à votre psychothérapeute de mieux comprendre votre positionnement actuel, de réajuster l’approche, ou simplement de clarifier certains malentendus. Ce type d’échange peut déboucher sur une nouvelle dynamique thérapeutique, parfois plus proche de vos besoins du moment.

Rétablir le lien thérapeutique en période de doute

Même lorsque vous pensez que la thérapie n’avance plus, le fait de verbaliser vos doutes en séance peut relancer un travail en profondeur.

Il n’est pas rare que cette mise à plat déclenche une prise de conscience, une connexion émotionnelle oubliée, ou un renouvellement de l’alliance thérapeutique.

N’oubliez pas : votre psychothérapeute est là pour accueillir toutes vos émotions, même celles qui remettent en cause le cadre thérapeutique. C’est souvent à cet endroit précis que commence une nouvelle phase de croissance psychique.

Est-ce le bon moment pour faire une pause ?

L’idée de faire une pause en psychothérapie peut surgir à différents moments du parcours thérapeutique.

Elle peut être motivée par un besoin de souffler, un temps de digestion psychique, ou une envie de recul. Mais comment savoir si cette pause est bénéfique, ou si elle constitue une fuite déguisée ?

Réfléchir avant de faire une pause en thérapie

Avant de suspendre vos séances de thérapie, prenez un instant pour examiner ce qui motive réellement cette décision. Est-ce une réponse à une fatigue émotionnelle ? Un besoin de repos psychique ? Ou bien ressentez-vous une forme de résistance face au processus thérapeutique ?

Certaines pauses sont nécessaires, voire salutaires : elles permettent d’intégrer le travail accompli, de laisser infuser les changements internes, ou de tester votre autonomie psychique dans la vie quotidienne. D’autres, en revanche, peuvent être des stratégies d’évitement, notamment lorsqu’on approche d’un point sensible, d’un trauma refoulé, ou d’une prise de conscience difficile.

Une thérapie individuelle à Versailles peut vous aider à retrouver confiance et clarté.

Discuter de la pause avec votre thérapeute

La meilleure manière de savoir si cette pause thérapeutique est appropriée, c’est d’en parler ouvertement avec votre psychothérapeute.

En explorant ensemble vos motivations conscientes et inconscientes, vous pourrez faire un choix éclairé et ajusté à votre rythme psychique.

Parfois, il est possible d’aménager la thérapie plutôt que de l’interrompre complètement : espacer les séances, changer de modalité (par exemple, passer à l’accompagnement ponctuel), ou même redéfinir les objectifs pour relancer le travail.

Une pause bien pensée peut faire partie intégrante du processus thérapeutique… à condition qu’elle soit choisie, et non subie.

Quels sont les signes que ma thérapie touche à sa fin ?

Savoir si une psychothérapie est terminée peut parfois sembler flou.

Pourtant, certains signes de fin de thérapie peuvent vous aider à évaluer si vous êtes prêt(e) à clôturer ce parcours.

Ce n’est pas une décision à prendre à la légère, mais elle peut devenir évidente lorsque certaines conditions psychiques sont réunies.

Reconnaître les indicateurs d’aboutissement thérapeutique

Voici quelques éléments qui peuvent indiquer que votre travail thérapeutique arrive à son terme :

  • Vous vous sentez plus autonome émotionnellement ;
  • Vous avez appris à mieux gérer vos angoisses, vos émotions ou vos relations ;
  • Les objectifs initiaux fixés en début de thérapie semblent atteints ou dépassés ;
  • Vous ressentez une forme de paix intérieure, même face à des événements difficiles ;
  • Vous avez développé des ressources psychiques qui vous permettent de faire face à l’imprévu avec confiance.

Ce sont des indicateurs positifs que votre travail en profondeur a porté ses fruits.

Parler de la fin de thérapie avec votre thérapeute

Même si vous ressentez ces signes de complétude, il est essentiel d’aborder ce ressenti avec votre psychothérapeute.

La fin d’une psychothérapie mérite d’être pensée, préparée et accompagnée. Il ne s’agit pas simplement de « partir » mais de conclure une étape importante de votre vie psychique, en pleine conscience.

En parler vous permettra de :

  • Valider votre ressenti ;
  • Identifier s’il reste des zones à explorer ;
  • Décider ensemble si la clôture est définitive ou temporaire ;
  • Organiser une séance de fin de thérapie, souvent riche et symbolique.

Terminer une thérapie, ce n’est pas abandonner : c’est reconnaître que vous êtes prêt(e) à continuer votre chemin intérieur seul(e), fort(e) des outils que vous avez acquis.

Comment arrêter ma psychothérapie de manière respectueuse ?

Si vous avez pris la décision d’arrêter votre psychothérapie, il est important de clôturer ce parcours en douceur.

Une séparation brutale ou silencieuse peut laisser un sentiment d’inachevé, voire raviver certaines blessures anciennes liées à l’abandon ou au rejet. Au contraire, une fin respectueuse permet d’honorer le travail accompli et de tourner la page sereinement.

La séance de clôture : un moment symbolique et essentiel

Organiser une séance de fin de thérapie, aussi appelée séance de clôture, est un rituel thérapeutique précieux. Elle permet de :

  • Faire un bilan de votre évolution psychique ;
  • Mettre en mots les progrès réalisés ;
  • Identifier les outils que vous avez acquis pour continuer seul(e) ;
  • Exprimer, si vous le souhaitez, votre reconnaissance envers le thérapeute et le cadre thérapeutique.

Ce moment peut aussi être l’occasion de partager vos doutes restants, vos espoirs pour la suite, et d’ancrer symboliquement la fin du processus thérapeutique.

Clôturer la thérapie sans rompre le lien

Arrêter une psychothérapie dans de bonnes conditions, c’est aussi laisser la porte ouverte pour un possible retour, si le besoin se fait sentir un jour.

La thérapie n’est pas un contrat définitif, mais une ressource mobilisable selon les étapes de votre vie.

Ce cadre souple et bienveillant permet d’éviter la culpabilité, l’ambivalence, ou la rupture non dite. C’est une manière de vous affirmer dans votre autonomie psychique, tout en respectant le lien créé avec votre thérapeute.

Et si je veux reprendre plus tard ?

Décider de mettre en pause sa psychothérapie ne signifie pas tirer un trait définitif sur le travail thérapeutique.

Bien au contraire : il est tout à fait possible de reprendre une thérapie plus tard, lorsque vous en ressentirez le besoin émotionnel, ou que de nouvelles problématiques psychiques émergeront.

Reprendre la thérapie après une pause

La psychothérapie n’est pas un parcours linéaire. Elle peut être faite de phases d’exploration, de pauses nécessaires, puis de reprises à des moments clés de la vie.

Ce rythme personnel reflète votre cheminement intérieur et respecte votre rythme psychique.

Vous pouvez choisir de :

  • Revenir voir le même thérapeute, pour poursuivre un travail déjà engagé ;
  • Ou entamer une nouvelle thérapie avec un autre professionnel, si vos besoins ont évolué ou si vous ressentez l’envie d’un regard différent.

Dans tous les cas, reprendre une psychothérapie est un acte de maturité psychologique, et non un signe d’échec. Cela signifie que vous êtes à l’écoute de vous-même et prêt(e) à continuer le travail sur vous.

Un soutien psychologique modulable et disponible

La thérapie est un soutien ponctuel ou durable, à activer selon les circonstances de votre vie : un événement douloureux, une transition importante, un besoin de réajustement émotionnel.

Il n’y a aucune honte à y revenir quand c’est nécessaire, bien au contraire.

Reprendre une psychothérapie après une pause, c’est reconnaître que vous avez encore du chemin à parcourir et que vous êtes prêt(e) à vous y engager.

Comment savoir si je prends la bonne décision ?

La grande question qui vous habite peut se résumer ainsi : Suis-je en train de prendre la bonne décision en arrêtant ou en poursuivant ma psychothérapie ?

Et la réponse, aussi frustrante que rassurante, c’est qu’il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse universelle. Il n’existe que votre vérité du moment.

Faire un choix aligné avec ses besoins psychiques

La priorité, c’est d’écouter vos ressentis profonds, d’analyser vos besoins psychiques actuels, vos désirs d’évolution et votre degré d’investissement émotionnel.

Prenez le temps de réfléchir avec sincérité. Ne décidez pas sous le coup de l’émotion, de la colère, ou de la fatigue psychique.

Un bon indicateur est de vérifier si votre choix est en accord avec vos valeurs personnelles, vos objectifs de vie, et votre sentiment d’alignement intérieur. Que vous choisissiez de continuer la thérapie, de faire une pause, ou d’arrêter pour de bon, l’essentiel est de vous sentir maître de votre trajectoire psychique.

Et si le doute persiste, en parler en séance peut vous aider à prendre une décision lucide, consciente et respectueuse de votre cheminement.

Conclusion : vous êtes aux commandes de votre parcours thérapeutique

Se poser la question "Dois-je continuer ou arrêter ma psychothérapie ?" est un signal de maturité psychologique.

Cela montre que vous êtes engagé(e) dans un vrai travail sur vous-même, et que vous souhaitez rester acteur ou actrice de votre parcours thérapeutique.

La psychothérapie n’est ni un tunnel sans fin, ni un contrat figé. C’est un espace évolutif, qui s’adapte à vos besoins émotionnels, à vos rythmes de transformation, et à votre réalité intérieure.

Prenez soin de vous grâce à la thérapie individuelle à Versailles, un accompagnement sur mesure à chaque étape de votre vie.

Quelle que soit la décision que vous prenez, n’oubliez pas : vous pouvez toujours revenir vers la thérapie si vous en ressentez le besoin. Il ne s’agit pas d’un point final, mais d’une virgule dans votre trajectoire de développement personnel.

Prenez soin de vous, avec bienveillance et lucidité. ✨

Par Frédérique Korzine,
psychanalyste à Versailles
Pour un soutien personnel ou professionnel, je vous propose un suivi adapté à vos besoins favorisant bien-être et épanouissement, à Versailles.

Psychanalyse, hypnose, coaching, supervision et thérapies brèves.

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