Hoovering : Quand un ex revient tester son pouvoir sur vous...
1/2/2025

Hoovering : Quand un ex revient pour tester son pouvoir sur vous

La rupture amoureuse, est un chaos émotionnel où chacun tente de retrouver un semblant de sérénité. Et puis, juste au moment où l’apaisement pointe le bout de son nez, l’ex réapparaît. Un message laconique, un like sur une vieille photo, une excuse sortie de nulle part… Coïncidence ? Pas vraiment. Ce manège a un nom : le hoovering, ou l’art de vérifier son emprise.

Le hoovering, ou l’art de ne jamais vraiment partir

Le terme hoovering vient des aspirateurs Hoover, parfait symbole de cette tentative d’aspiration émotionnelle.

L’idée ? Revenir discrètement (ou pas) après une rupture pour vérifier si l’autre est encore réactif, encore sensible, encore… manipulable.

C’est un jeu, parfois inconscient, parfois totalement calculé, où le but n’est pas toujours la réconciliation, mais plutôt le plaisir de constater que l’on exerce encore une influence.

Derrière cette mécanique, il y a une étrange dynamique de pouvoir.

Revenir vers l’autre, c’est souvent moins une question d’amour que de contrôle.

Ce n’est pas tant l’envie de rallumer la flamme que celle de vérifier si l’incendie peut encore prendre. Cela peut se manifester par un message innocent en apparence, une interaction fugace sur les réseaux sociaux, ou une soudaine déclaration mélancolique du type « Je repensais à nous… ».

Le hoovering peut aussi être une forme de procrastination affective : l’incapacité d’accepter que quelque chose soit définitivement clos. L’ego peine à s’accommoder d’une fin sans gloire, sans dernier acte où l’on contrôle la sortie de scène. Plutôt que d’affronter le vide, on revient voir si l’autre est encore là, si son absence peut être comblée, ne serait-ce que l’espace d’un court échange.

Et puis, il y a ceux pour qui le hoovering est une simple habitude, une manœuvre inscrite dans leur mode de fonctionnement relationnel.

Revenir, tester, repartir.

Comme un chat qui s’approche de la porte mais refuse de la franchir définitivement. Pourquoi partir pour de bon quand on peut rester en périphérie, comme une ombre omniprésente, prête à réapparaître au moindre signe de faiblesse de l’autre ?

Dans certains cas, le hoovering devient une technique de gestion de l’ennui, un passe-temps cruel où l’on ravive une vieille connexion juste pour combler un vide temporaire. Parce qu’après tout, s’il est encore possible d’obtenir une réponse, un frisson d’ego flatté, pourquoi s’en priver ?

Les mille et une façons de revenir sans vraiment revenir

Le hoovering peut prendre de multiples visages, allant du geste anodin au stratagème grossièrement calculé.

Parfois, c’est un simple frisson d’ego en quête de validation ; d’autres fois, c’est une véritable stratégie de contrôle, déguisée sous des apparences de sincérité.

Dans tous les cas, le principe est le même : maintenir une porte entrouverte, s’assurer que l’autre n’a pas totalement tourné la page.

  • Le message fantôme : « Hey, comment tu vas ? » Un classique indémodable. Rien de spécifique, rien d’engageant, juste une ligne jetée comme un pêcheur testerait les eaux. Si l’autre répond, la partie peut commencer. Si l’autre ignore, tant pis, il suffira de réessayer plus tard, sous une autre forme.
  • La soudaine nostalgie : « J’ai écouté notre chanson aujourd’hui, ça m’a rappelé de bons souvenirs… » Traduction : Je veux voir si je t’émeus encore. Le passé est un outil de manipulation redoutable, surtout lorsqu’il est soigneusement filtré pour ne garder que les moments doux, laissant de côté les disputes, les incompréhensions et tout ce qui a conduit à la rupture.
  • Les excuses tardives : Certains reviennent avec une soudaine prise de conscience : « J’ai compris mes erreurs, je voulais juste m’excuser… » Pourquoi maintenant ? Mystère. Le timing est toujours fascinant : l’ex en question aurait pu faire preuve de cette lucidité plus tôt, mais non, c’est seulement une fois que l’autre commence à se reconstruire que les remords surgissent. Et bien sûr, il ne s’agit pas forcément de réparer, juste de tester la réceptivité.
  • L’oubli opportun : Ah, le grand classique du « Je crois que j’ai laissé un pull chez toi » ou du « Tu as toujours mon livre préféré ? » Comme par hasard, l’objet en question ne devient crucial qu’après des semaines ou des mois de silence. Parfois, l’ex pousse même la subtilité jusqu’à feindre l’indifférence : « Garde-le si tu veux, ce n’est pas grave… », tout en attendant impatiemment une réponse.
  • Le chantage émotionnel : « Je traverse une période difficile… » Là, on entre dans une catégorie plus lourde. Il ne s’agit plus seulement de flatter son ego, mais de faire appel à la culpabilité de l’autre. Laisser un ex souffrir sans réagir, ce n’est pas très humain, n’est-ce pas ? Pourtant, sous couvert de détresse, ce type de hoovering joue avec les émotions pour susciter un engagement, même minime.
  • Les apparitions fantomatiques sur les réseaux sociaux : Un petit like sur une vieille photo, un commentaire sous un post anodin, une réaction à une story… Ces gestes, en apparence insignifiants, sont en réalité des perches lancées subtilement. L’ex ne dit rien directement, mais il/elle s’assure que sa présence flotte quelque part, dans l’ombre.
  • Les rencontres fortuites qui n’en sont pas vraiment : « Oh, quel hasard de te croiser ici ! » (dans ce café que vous fréquentiez tous les deux et où l’autre ne mettait plus les pieds depuis un an). Dans cette version plus théâtrale du hoovering, le hasard a bon dos, et le script est écrit avec soin pour maximiser l’effet de surprise et d’émotion.

Qu’il soit maladroit, calculé, nostalgique ou intéressé, le hoovering fonctionne souvent parce qu’il exploite un mécanisme bien humain : la mémoire sélective et l’envie (même inconsciente) de croire à une éventuelle réouverture.

Et tant qu’il y a une réaction, même minime, l’ancien partenaire sait qu’il n’est jamais totalement sorti du jeu.

Pourquoi certaines personnes ne savent pas lâcher prise ?

Certaines ruptures sont comme des portes qu’on ferme… mais en laissant la clé sous le paillasson, juste au cas où.

Si certaines personnes arrivent à couper court et à avancer, d’autres semblent incapables de lâcher prise.

Pourquoi ce besoin viscéral de rester connecté(e) à un(e) ex, de revenir sonder le terrain, même sans réelle intention de reconstruction ? La psychologie et la psychanalyse offrent plusieurs explications à cette étrange et persistante manie.

1. Le narcissisme en manque de carburant

Certaines personnes ont besoin d’être au centre de l’attention.

Laisser quelqu’un partir sans vérifier si elles ont encore une emprise ? Impensable. Freud parlait déjà du narcissique en quête de validation extérieure (Freud, 1914). Ce n’est pas tant l’amour qui les anime, mais la peur du vide. Pour ces individus, voir un(e) ex s’éloigner sans heurt est presque une offense : « Comment ose-t-il/elle aller bien sans moi ? »

Le hoovering devient alors une façon de se rassurer : tant que l’autre réagit, c’est que l’empreinte laissée existe encore. Tant que l’autre répond, c’est que l’on reste important(e). La relation elle-même importe moins que le reflet qu’elle renvoie : celui d’une personne toujours capable de capter l’attention et de maintenir une emprise émotionnelle.

2. L’angoisse de l’abandon

D’après la théorie de l’attachement de John Bowlby (Bowlby, 1969), certaines personnes vivent la séparation comme une menace existentielle.

Le hoovering devient alors une tentative désespérée de ne pas totalement disparaître de la vie de l’autre, même si l’envie de revenir réellement est absente.

Ce phénomène est particulièrement visible chez les personnes à l’attachement insécure-anxieux, qui ont tendance à rechercher du réconfort dans la connexion, même lorsque celle-ci est devenue dysfonctionnelle.

Elles oscillent entre vouloir tourner la page et tester si l’autre est encore disponible.

L’incertitude est insupportable, alors elles créent du contact, même minime, pour ne pas sombrer dans l’oubli.

Là où les narcissiques vérifient leur pouvoir, les angoissés, eux, cherchent simplement à ne pas être effacés. Mais le résultat est souvent le même : l’autre se retrouve pris(e) dans un jeu émotionnel où il devient difficile de distinguer les véritables intentions derrière ces retours sporadiques.

3. La difficulté du deuil amoureux

Accepter la fin d’une relation, c’est aussi accepter de perdre un rôle, une dynamique, un certain pouvoir.

La rupture implique un travail de deuil, une reconstruction de soi en dehors du couple.

Or, certains préfèrent maintenir une connexion, aussi artificielle soit-elle, plutôt que d’affronter la solitude.

Dans une perspective systémique, on pourrait dire que le couple, même séparé, continue d’exister sous une autre forme, tant qu’il y a interaction. Revenir par intermittence permet d’éviter l’étape finale du détachement. C’est un peu comme conserver un vieil objet inutile mais chargé de souvenirs : on ne l’utilise plus, il encombre, mais on n’arrive pas à s’en débarrasser définitivement.

Certains, consciemment ou non, nourrissent ainsi une relation fantôme, un entre-deux où rien ne recommence vraiment, mais où rien ne s’éteint totalement non plus. Et tant que l’un des deux laisse la porte entrouverte, l’autre continue de l’emprunter, parfois par habitude, parfois par simple refus d’un point final.

Hoovering et manipulation émotionnelle

Eric Berne et l’analyse transactionnelle (Berne, 1964) a mis en lumière les jeux psychologiques où chacun joue un rôle bien défini : victime, sauveur, persécuteur. Le hoovering s’inscrit parfaitement dans ces dynamiques, non pas toujours comme une volonté consciente de nuire, mais bien souvent comme une tentative maladroite et pathétique de reconnaissance.

Dans ce théâtre relationnel, chaque retour d’un ex qui pratique le hoovering est une scène savamment orchestrée, même si cela semble spontané.

Pourquoi ? Parce que derrière le message innocent, l’excuse tardive ou l’apparition soudaine, il y a une mise à l’épreuve de votre réaction. Le but n’est pas nécessairement de renouer, mais d’observer, d’évaluer : Suis-je encore important(e) ? Ai-je encore une prise sur cette personne ?

Un jeu de rôles bien huilé

Le hoovering peut faire basculer l’ancien partenaire dans plusieurs rôles à son insu :

  • La victime : Celui/celle qui reçoit le message inattendu et se demande Pourquoi revient-il/elle maintenant ? Que veut-il/elle ?. La confusion et l’incertitude l’amènent parfois à se sentir piégé(e) dans un schéma dont il/elle croyait être sorti(e).
  • Le sauveur : L’ex en détresse fait appel à votre compassion (« J’ai besoin de parler à quelqu’un… »). Vous vous sentez coupable d’ignorer la douleur supposée de cette personne, alors vous lui ouvrez une porte… pour découvrir, trop tard, que vous êtes à nouveau dans une spirale émotionnelle sans fin.
  • Le persécuteur : Si vous repoussez l’ex ou refusez d’entrer dans son jeu, vous devenez le méchant de l’histoire. « Tu as changé… », « Tu es devenu(e) insensible… ». En réalité, cette posture vise souvent à vous faire douter de votre propre position et à vous ramener dans l’échange malgré vous.

Une manipulation qui ne dit pas son nom

Le hoovering repose sur une manipulation souvent subtile.

Ce n’est pas une demande explicite de retour, ce n’est pas une déclaration d’amour enflammée, ce n’est même pas une promesse d’amélioration. C’est un test, une intrusion, une manière de planter une graine de doute dans votre esprit.

C’est cette ambiguïté qui rend le hoovering si déroutant.

L’ex ne revient pas avec un plan clair, mais avec une présence diffuse, une ombre qui s’insinue juste assez pour que vous vous interrogiez, que vous remettiez en question votre détachement. À partir de là, la dynamique est relancée : il/elle ne vous récupère pas vraiment, mais ne vous laisse pas partir non plus.

Dans les relations marquées par ces jeux psychologiques, le hoovering devient un levier de contrôle à bas bruit. Pas de confrontation directe, pas d’ultimatum, juste des miettes de présence savamment dosées pour maintenir l’autre en veille émotionnelle. Car tant qu’il y a une réaction, il y a un lien. Et tant qu’il y a un lien, la partie continue.

L’effet du hoovering : confusion garantie

Être la cible d’un hoovering est une expérience à la fois troublante et frustrante.

Ce n’est ni un retour franc, ni un véritable adieu, mais une sorte de présence fantomatique qui s’immisce dans votre quotidien, semant le doute et brouillant les cartes.

On ne sait jamais vraiment si l’ex veut revenir, s’excuser sincèrement, ou simplement vérifier si l’empreinte émotionnelle laissée est encore intacte.

Le résultat ? Un cocktail d’émotions contradictoires, une spirale où l’on oscille entre espoir, colère et perplexité.

  • L’espoir naïf d’une seconde chance : Le hoovering joue souvent avec la corde sensible du « peut-être que… ». Peut-être qu’il/elle a changé, qu’il/elle a compris, que cette fois sera différente. Ces petits signes de retour sont interprétés comme des prémices de réconciliation, alors qu’en réalité, il s’agit souvent d’un simple test d’influence.
  • La confusion face à ces signaux contradictoires : Pourquoi ce message maintenant ? Pourquoi aimer cette photo alors qu’il/elle m’ignorait pendant des semaines ? Ce mélange de présence et de distance crée une zone grise où il est difficile de discerner les intentions réelles de l’autre.
  • La frustration de comprendre que l’autre joue avec vos émotions : Après quelques interactions, un schéma commence à se dessiner. On réalise que l’ex n’apporte aucune réponse claire, qu’il/elle ne cherche ni une discussion sincère, ni une véritable reconnexion, mais juste à maintenir un lien ambigu. Et là, la colère peut monter : « Pourquoi revient-il/elle si c’est pour ça ? »
  • L’envie de répondre… et le regret immédiat d’avoir cédé : Le simple fait de réagir peut relancer une dynamique malsaine. Après avoir répondu, même brièvement, on se rend souvent compte que l’échange n’a mené à rien, sauf à donner à l’autre la satisfaction d’exister encore dans notre esprit. Et ce sentiment de s’être fait manipuler laisse un goût amer.

Le hoovering est une machine à entretenir l’illusion, à alimenter un jeu relationnel où l’un teste, et l’autre se retrouve piégé dans un labyrinthe d’incertitudes. Ce n’est pas une main tendue, c’est un fil invisible, tiré juste assez pour réveiller un doute, juste assez pour troubler l’esprit, mais jamais assez pour offrir de véritables réponses.

Quand le hoovering devient un cycle sans fin

Certaines relations ne se terminent jamais vraiment.

Pas parce qu’elles sont faites pour durer, mais parce qu’elles s’enlisent dans un schéma de rupture et de retour permanent, une boucle où chacun joue un rôle prévisible et où le hoovering devient l’outil privilégié pour maintenir ce cercle vicieux.

Paul Watzlawick et l’école de Palo Alto (Watzlawick, 1974) ont démontré comment la communication relationnelle peut enfermer des individus dans des interactions répétitives où chaque message, chaque réaction alimente un engrenage dont il est difficile de sortir. Dans ce contexte, le hoovering est l’étincelle qui rallume sans cesse un feu qui ne s’éteint jamais complètement.

Un cycle alimenté par le doute et l’attente

Le hoovering n’est pas un retour amoureux sincère, mais un simple geste destiné à maintenir un lien, sans réelle intention d’engagement.

Pourtant, à chaque nouvelle tentative, le doute ressurgit :

  • « Cette fois-ci, c’est peut-être différent… »
  • « Pourquoi revient-il/elle encore si ce n’est pas sérieux ? »
  • « Est-ce que je devrais donner une nouvelle chance ? »

Chaque micro-interaction devient une piqûre de rappel du passé et empêche de tourner la page définitivement. L’attente se prolonge, la confusion s’installe, et l’autre devient une présence persistante, même en son absence.

Un jeu qui se joue à deux

Le problème avec le hoovering, c’est qu’il fonctionne uniquement si la personne ciblée entre dans le jeu.

L’ex qui revient teste les eaux, mais c’est la réponse qui alimente la dynamique. Une réponse, même brève, suffit à justifier une prochaine tentative. L’absence totale de réaction, elle, met un terme au cycle, mais elle est souvent difficile à tenir, surtout lorsque le doute et l’émotion s’en mêlent.

Dans ces relations où les départs et retours s’enchaînent, le hoovering devient une sorte de contrat tacite : « Je ne veux pas de toi, mais je ne veux pas que tu m’oublies non plus. » Une forme de présence intermittente qui maintient un contrôle affectif, où personne ne peut vraiment avancer, mais où personne ne lâche totalement non plus.

L’illusion d’une histoire qui pourrait reprendre

Le hoovering s’accompagne souvent de gestes ambigus, des miettes laissées ici et là, juste assez pour maintenir une lueur d’espoir.

Il ne s’agit pas d’une volonté de réconciliation, mais d’un besoin de garder une porte entrouverte, de ne pas disparaître complètement du paysage émotionnel de l’autre.

Ce cycle peut durer des mois, voire des années, rendant toute véritable guérison difficile. Chaque retour est une nouvelle interruption dans le processus de détachement, une occasion de raviver un passé qui aurait dû être laissé derrière soi.

Le hoovering, en fin de compte, n’est rien d’autre qu’un éternel recommencement, une histoire qui ne trouve jamais de véritable conclusion. Et tant qu’une réaction existe, tant qu’un message est lu ou qu’un souvenir est ravivé, la boucle reste active.

Un dernier tour de piste avant l’oubli

Le hoovering est parfois un ultime soubresaut, un dernier battement d’aile avant que l’histoire ne sombre définitivement dans l’oubli.

Il peut s’agir d’un simple caprice, une vérification de dernière minute : « Est-ce que j’ai encore un impact ? Est-ce que je peux encore provoquer une réaction ? » Comme un acteur qui revient brièvement sur scène après le baisser de rideau, juste pour s’assurer que le public n’a pas quitté la salle.

D’autres fois, ce n’est pas une fin en soi, mais un stratagème pour maintenir une relation fantôme, une présence intermittente qui empêche la rupture d’être totale. Ce n’est pas un amour renaissant, mais un écho du passé qui refuse de s’éteindre. Une manière subtile d’occuper l’espace mental de l’autre sans avoir à s’engager réellement.

Denis de Rougemont (Rougemont, 1939) soulignait que l’amour s’alimente souvent plus de l’inaccessible que du réel.

Le hoovering illustre parfaitement cette idée : tant que l’autre est un territoire à reconquérir, tant qu’il existe un doute, une hésitation, il y a une forme d’attachement qui subsiste. Mais cet attachement n’a rien à voir avec une volonté sincère de construire. Il repose sur une dynamique de pouvoir, un jeu de contrôle où l’absence elle-même devient une arme.

Alors, quand l’ex revient rôder, il ne s’agit pas toujours d’un retour sincère, ni même d’une véritable intention de renouer. Parfois, c’est juste un mouvement réflexe, un besoin d’exister encore dans l’esprit de l’autre.

Un dernier tour de piste, une ultime tentative avant de disparaître pour de bon.

Mais comme toujours avec le hoovering, la disparition n’est jamais vraiment définitive… tant qu’il y a une réaction pour la maintenir en vie.

Par Frédérique Korzine,
psychanalyste à Versailles
Pour un soutien personnel ou professionnel, je vous propose un suivi adapté à vos besoins favorisant bien-être et épanouissement, à Versailles.

Psychanalyse, hypnose, coaching, supervision et thérapies brèves.

Vous pourriez être intéressé(e) par...

Vous pourriez également être curieux(se) de...