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Jugez-vous les uns les autres 2/2

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"Le premier qui parle a perdu !"

 

Dès lors que nous émettons un avis, une opinion, un point de vue, une pensée, une façon de voir, une impression, une critique, une manière de penser, un diagnostic, etc, nous émettons un jugement.

 

Cela peut être un jugement négatif « Moi, j’aurais plutôt fait comme ça » ou plus prosaïquement « Tu es dans le jugement », -et oui... même cette simple phrase est un jugement si vous y regardez de plus près-, ou bien positif « Quel courage tu as ! ».


Nous ne pouvons faire abstraction de notre vision du monde dans l’interaction, dans l’échange avec l’autre, dès lors que nous aspirons à avoir un échange honnête, franc, à un dire vrai de notre vision du monde et de qui nous sommes dans ce monde.

Et lorsque nous nous exprimons avec franchise, emportés par notre train de pensées, de croyances, par la ferveur de notre échange, par nos images, et parfois même par les émotions de l’autre et notre contamination, tenter de prendre des précautions oratoires dans l’illusoire objectif, dans la parfois vaine tentative, de ne pas juger cet autre et de protéger notre relation avec lui/elle, prendre des précautions oratoires, donc, peut s’avérer être œuvre de contorsionniste et surtout facilement nous extraire de notre vision du monde et nous mettre en désaccord avec nous-mêmes et par conséquent, avec l’autre.

Ainsi, dès lors que nous sommes dans cette tentative, alors nous échouons à être honnête avec nous. Et si nous ne sommes pas honnête avec nous, pouvons-nous l’être avec l’autre ?

 

Personne n'est épargné par le jugement

Qu’il l’émette ou qu’il le reçoive.

« L’enfer c’est les autres ». Cette fameuse citation de J.P. Sartre achève sa pièce de théâtre Huis Clos, écrite en 1943. Nous, psychothérapeutes, renvoyons « l’enfer, c’est moi-même dès lors que j’entre en relation avec le monde, parce que l’autre est un miroir dans lequel je me projette et qui me renvoie à qui je suis, à de quoi je me constitue ». Dès lors que je m’inhibe (j’allais dire m’annihile) pour ne pas entrer en conflit avec l’autre, j’entre en conflit avec moi.

Lorsque je te parle de toi, je te parle de moi. Je te dis mes goûts, mais aussi mes dégoûts, mes peurs, ma honte, mes espoirs, mon histoire, etc.

Mais alors, pouvons-nous réellement nous affranchir de tout jugement... ?


Prenez vos crayons, vous avez quatre heures 😊.

Avec les Psychologues à Versailles RdV au Cabinet Psy Coach Versailles Avec les Psychologues à Versailles RdV au Cabinet Psy Coach Versailles Avec les Psychologues à Versailles RdV au Cabinet Psy Coach Versailles

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