Somatisation, quand le corps exprime nos émotions refoulées...
3/10/2024

Somatisation, comment le corps exprime-t-il nos émotions refoulées ?

Avez-vous déjà ressenti des douleurs physiques sans cause apparente ? Des maux de tête persistants, des douleurs musculaires, ou encore des troubles digestifs, alors que les examens médicaux ne révèlent aucune anomalie ? Si oui, il est possible que votre corps essaie de vous envoyer un message subtil. Cette manifestation corporelle pourrait être liée à un phénomène appelé somatisation.

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La somatisaion... Derrière ce terme, se cache une réalité complexe où le corps devient le porte-parole de nos émotions refoulées, exprimant un mal-être que nous ne parvenons pas à identifier consciemment. Mais comment et pourquoi le corps choisit-il d’exprimer ce que l’esprit refoule ? Qu'est-ce que la somatisation nous révèle sur la profonde connexion entre corps et esprit ?

Qu’est-ce que la somatisation exactement ?

La somatisation est un terme emprunté à la médecine et à la psychologie, désignant un processus par lequel les émotions ou les conflits psychologiques non résolus se transforment en symptômes physiques.

Ces symptômes, bien que ressentis de manière authentique et souvent invalidante par la personne qui les vit, n’ont pas de cause médicale organique identifiable. Le corps prend en quelque sorte le relais pour exprimer ce que l’esprit ne peut ou ne veut pas verbaliser.

Selon Freud, ce mécanisme se rapproche de ce qu'il appelait autrefois la "conversion hystérique", où les conflits refoulés se manifestent par des symptômes physiques. C’est ce qu’on appelle également le retour du refoulé. Les émotions, les souvenirs, ou les désirs que nous avons inconsciemment réprimés réapparaissent sous forme de manifestations physiques, comme si le corps parlait à notre place. Didier Anzieu, psychanalyste, résume bien cette idée en affirmant que "le corps devient le lieu de la parole refoulée" (Anzieu, 1985).

Mais pourquoi ce mécanisme se déclenche-t-il ? Pourquoi certaines émotions, au lieu d'être exprimées verbalement, s'infiltrent-elles dans notre corps pour y causer des douleurs ou des malaises ?

Pourquoi le corps somatise-t-il nos souffrances émotionnelles ?

Le phénomène de somatisation repose sur une communication profonde entre le corps et l'esprit.

Lorsqu’une émotion est trop intense, trop douloureuse ou trop difficile à gérer consciemment, notre esprit peut choisir de la détourner vers le corps pour rendre cette souffrance plus supportable. En d'autres termes, ce que nous ne parvenons pas à exprimer psychologiquement peut se manifester physiquement.

Prenons un exemple courant : le stress. Si vous êtes sous pression, mais que vous n’avez pas les outils ou l’occasion d’exprimer cette tension émotionnelle, il est possible que votre corps se mette à somatiser. Cela peut se traduire par des douleurs musculaires, des troubles du sommeil ou encore des palpitations. Le corps devient un champ de bataille où s'exerce une tension que l’esprit n'arrive plus à contenir.

Cette stratégie est souvent inconsciente, et c'est pourquoi elle peut être difficile à reconnaître.

Il s'agit pour notre cerveau d'un mécanisme de défense, une manière de détourner la douleur psychologique vers une souffrance physique, considérée comme plus tolérable. Freud explique que "l’inconscient ne demande qu’à se manifester, et s’il ne peut le faire par la parole, il choisira le corps" (Freud, 1920, p. 52).

Quels sont les symptômes les plus fréquents liés à la somatisation ?

Les symptômes de la somatisation peuvent être extrêmement variés et toucher différentes parties du corps.

Voici quelques exemples courants :

  • Maux de tête et migraines : Ces douleurs peuvent être le reflet de tensions émotionnelles non résolues, souvent liées au stress chronique.
  • Douleurs musculaires et articulaires : Le corps somatise fréquemment le stress ou les angoisses en provoquant des tensions musculaires, notamment au niveau du dos, des épaules ou du cou.
  • Troubles digestifs : L'estomac, souvent surnommé le "deuxième cerveau", est particulièrement sensible aux émotions. Il n'est pas rare que le stress, l'anxiété ou la colère non exprimée se manifestent sous forme de ballonnements, crampes, ou troubles intestinaux.
  • Fatigue chronique : Un état de fatigue persistant, même après une nuit de sommeil, peut être le signe d'un épuisement émotionnel qui s’est infiltré dans le corps.
  • Palpitations cardiaques : Les émotions comme l'anxiété peuvent provoquer des battements cardiaques irréguliers, sans qu'aucune pathologie cardiaque n'en soit responsable.
  • Problèmes de sommeil (insomnie, cauchemars) : Les conflits internes non résolus peuvent entraîner des troubles du sommeil, car le cerveau reste en alerte.
  • Douleurs diffuses et chroniques : Certains ressentent des douleurs vagues et chroniques, sans cause médicale apparente, qui peuvent être le signe d'une somatisation profonde.

Ces symptômes sont bien réels pour les personnes qui les vivent, mais ils ne trouvent pas d’explication dans les diagnostics médicaux habituels. Le corps parle à sa manière, exprimant ce que l’esprit refoule.

La somatisation est-elle un phénomène nouveau ?

Absolument pas. Bien que le terme "somatisation" soit relativement récent, l’idée que le corps et l’esprit sont profondément connectés est ancienne.

Les médecines traditionnelles comme l'ayurvéda en Inde ou la médecine traditionnelle chinoise ont depuis longtemps reconnu que les émotions peuvent affecter le bien-être physique. Dans ces systèmes de santé, l'équilibre émotionnel est essentiel à la bonne santé du corps.

En Occident, cette idée a été mise de côté pendant plusieurs siècles, notamment à cause de l'influence du rationalisme cartésien, qui séparait strictement le corps et l'esprit. Cependant, au XXe siècle, avec les avancées de la psychologie et de la psychanalyse, cette interconnexion est redevenue un sujet d'étude. Freud fut l'un des premiers à théoriser cette relation avec son concept de conversion hystérique, ouvrant la voie à une meilleure compréhension de la psychosomatique, l’étude des interactions entre l'esprit et le corps.

Que dit le DSM 5 ?

Le DSM-5 (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition), publié par l'American Psychiatric Association, aborde la somatisation et les troubles apparentés sous la catégorie des troubles à symptomatologie somatique. Cependant, le terme "psychosomatisation" n’est pas explicitement utilisé dans le DSM-5. Voici ce que le manuel dit sur la somatisation et les troubles similaires :

Trouble à symptomatologie somatique (TSS)

Le trouble à symptomatologie somatique remplace l'ancien diagnostic de trouble somatoforme (présent dans les précédentes versions du DSM). Il se caractérise par un ou plusieurs symptômes physiques qui causent une détresse significative ou des perturbations dans la vie quotidienne, sans explication médicale claire. Ces symptômes sont souvent accompagnés d'une préoccupation excessive pour la santé ou d'un niveau disproportionné d'anxiété à leur sujet.

Selon le DSM-5, le trouble à symptomatologie somatique inclut :

  • Des symptômes physiques persistants (comme des douleurs, des troubles gastro-intestinaux, des palpitations, etc.) sans cause organique.
  • Des pensées, des sentiments ou des comportements excessifs associés à ces symptômes, tels qu’une inquiétude constante sur la gravité des symptômes, un niveau élevé d'anxiété ou une focalisation excessive sur les symptômes physiques.

Le DSM-5 insiste moins sur l'absence d'explication médicale claire pour les symptômes et se concentre davantage sur la réponse psychologique disproportionnée à ces symptômes.

Trouble de conversion (trouble à symptomatologie neurologique fonctionnelle)

Le trouble de conversion, qui est également lié à la somatisation, est défini par le DSM-5 comme un trouble où des symptômes neurologiques (comme des paralysies, des tremblements, des convulsions ou des troubles sensoriels) apparaissent sans cause neurologique organique identifiable. Ces symptômes sont souvent liés à des facteurs psychologiques, mais leur expression se fait à travers le corps.

Trouble hypocondriaque (anxiété liée à la santé)

Bien que distinct du trouble à symptomatologie somatique, l'anxiété liée à la santé ou hypocondrie est un trouble où l’individu est excessivement préoccupé par la peur d'avoir ou de développer une maladie grave. Les symptômes physiques sont souvent interprétés comme des signes d'une maladie grave malgré des évaluations médicales rassurantes.

Comment reconnaître la somatisation chez soi ?

Reconnaître la somatisation n'est pas toujours facile, car les symptômes physiques sont réels et souvent invalidants.

Si vos examens médicaux reviennent constamment normaux et que vous ressentez des douleurs inexplicables, cela pourrait être un indice que votre corps exprime une souffrance émotionnelle ou psychologique refoulée.

Observez si vos symptômes surviennent ou s’intensifient dans des moments de stress émotionnel ou de tensions relationnelles. Si vous avez remarqué une corrélation entre des événements de votre vie et l’apparition de douleurs physiques, il se pourrait que votre corps somatise une souffrance non exprimée.

La clé réside dans l’observation attentive de votre état émotionnel et de vos réactions corporelles. Nos émotions, lorsqu’elles ne trouvent pas d'issue verbale ou psychologique, cherchent souvent un autre chemin pour s'exprimer, et le corps devient alors un moyen d'expression inconscient.

Qui est le plus touché par la somatisation ?

La somatisation peut toucher tout le monde, mais certaines personnes semblent plus vulnérables.

Les individus ayant grandi dans des environnements où les émotions étaient réprimées ou mal comprises sont souvent plus enclins à somatiser leur souffrance. Les personnes souffrant de troubles anxieux, de dépression ou de stress chronique sont également plus susceptibles de développer des symptômes somatiques. Ceux qui ont du mal à exprimer leurs émotions ou à reconnaître leur propre stress peuvent voir leur corps prendre le relais pour exprimer cette souffrance refoulée.

Ce que la somatisation nous apprend sur la connexion corps-esprit

La somatisation est une illustration puissante de l’interdépendance entre le corps et l’esprit.

Ce phénomène nous rappelle que nos émotions ne sont pas cloisonnées dans notre mental, mais qu’elles peuvent s’exprimer à travers notre corps. Lorsque le corps "parle", c’est souvent parce que l’esprit est submergé, incapable de gérer directement la souffrance psychologique.

Ainsi, écouter son corps, c’est aussi écouter son esprit.

Le corps devient le miroir de nos émotions refoulées, un moyen pour notre inconscient d’attirer notre attention sur une souffrance que nous avons peut-être ignorée trop longtemps.

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FAQ – Quand le corps parle... comprendre les liens entre somatisation, traumatisme et santé mentale

Qu’est-ce qui distingue une somatisation d’un trouble psychiatrique ?

La somatisation traduit une souffrance psychique qui s’exprime dans votre corps sans cause médicale identifiable.

Contrairement à un trouble psychiatrique ou à une psychose, elle ne modifie pas votre perception du réel : elle révèle une tension interne, une émotion bloquée. Votre système nerveux agit comme un relais, transformant l’émotion en symptôme corporel. Le thérapeute vous aide à relier ces troubles psychosomatiques à leur origine affective, parfois enfouie dans une névrose ou un traumatisme ancien, sans nécessairement recourir à un traitement médicamenteux.

Comment différencier une douleur psychosomatique d’une affection physique réelle ?

Une douleur psychosomatique n’est jamais « inventée » : elle est corporelle, mais son origine est émotionnelle.

Elle apparaît souvent lors de périodes de stress, d’anxiété ou d’irritabilité, et varie selon votre état intérieur. Le psychiatre vérifie toujours qu’aucune atteinte organique n’explique vos douleurs avant d’orienter vers un accompagnement psychothérapeutique ou comportemental. Parfois, un soutien médicamenteux léger aide à réguler les troubles de l’humeur, mais la vraie guérison vient du moment où vous commencez à entendre ce que votre corps tente, maladroitement, de dire.

La somatisation peut-elle être liée à un traumatisme ancien ?

Très souvent, oui. Le corps garde la mémoire du traumatisme lorsque le psychisme n’a pas pu l’intégrer. Cette mémoire enfouie resurgit sous forme de symptômes physiques : douleurs, tensions, troubles digestifs ou fibromyalgie. Vous pouvez ne pas en avoir conscience : c’est votre corps qui parle à votre place. Un travail psychothérapeutique ou comportemental, parfois soutenu par la relaxation ou l’hypnose, permet de renouer le dialogue entre santé mentale et expression corporelle. En apaisant votre système nerveux, vous laissez à nouveau circuler la vie et la parole.

Quels sont les troubles les plus fréquents liés à la somatisation ?

Les troubles psychosomatiques prennent des formes très variées : troubles digestifs, douleurs musculaires, fibromyalgie, insomnie, ou troubles de l’humeur.

Ces symptômes, bien réels et souvent douloureux, sont le langage du corps quand les mots manquent. Les personnes anxieuses ou dépressives y sont plus sujettes. Le thérapeute vous aide à identifier le syndrome sous-jacent – parfois une névrose, parfois un traumatisme – et à restaurer l’unité entre votre psychisme et votre corps. Dans les situations de stress chronique, la prévalence de ces affections augmente nettement.

La somatisation peut-elle conduire à la dépression ?

Oui, cela arrive fréquemment.

Lorsque les symptômes corporels s’installent dans la durée, ils épuisent le psychisme et fragilisent l’estime de soi. Cette fatigue profonde, cette irritabilité ou cette perte d’élan vital peuvent ouvrir la voie à un épisode dépressif. Le psychiatre peut proposer un traitement par antidépresseurs pour stabiliser l’humeur, tandis que le psychothérapeute vous aide à mettre des mots sur vos émotions refoulées. Ensemble, ils accompagnent le mouvement de guérison où le corps cesse d’être le lieu du silence pour redevenir un espace vivant, habité.

Les personnes souffrant de fibromyalgie somatisent-elles ?

La fibromyalgie est une affection complexe, à la croisée du corporel et du psychique.

Ses symptômes – douleurs diffuses, fatigue chronique, troubles du sommeil – ne sont pas « dans la tête », mais dans la relation intime entre émotion et système nerveux. Les personnes atteintes ont souvent une grande hypersensibilité émotionnelle. Un accompagnement associant psychiatre, psychothérapeute et techniques de relaxation ou de thérapie comportementale permet de réduire la gêne et de restaurer un équilibre entre corps et psychisme, sans nier ni le réel, ni la douleur.

La somatisation peut-elle toucher les personnes atteintes de troubles alimentaires ou obsessionnels ?

Oui, et plus souvent qu’on ne le pense.

Les troubles obsessionnels, l’anorexie ou la boulimie traduisent une souffrance psychique profonde. Le corps devient alors le lieu où se rejoue un conflit affectif, parfois ancien. Les douleurs abdominales, la fatigue, ou l’irritabilité sont autant de symptômes d’un trouble psychosomatique lié à la difficulté d’exprimer certaines émotions. Le psychothérapeute vous aide à relier ces atteintes corporelles à votre histoire intérieure. Une approche comportementale, psychanalytique ou médicamenteuse, selon la sévérité, favorise la guérison du corps autant que celle du psychisme.

La somatisation peut-elle se manifester à travers la peau, comme l’eczéma ?

Oui, tout à fait. Votre peau, véritable frontière entre le dedans et le dehors, peut devenir le théâtre de vos émotions refoulées.

Un eczéma récurrent ou d’autres affections cutanées peuvent traduire un conflit psychique non symbolisé — colère, tristesse, culpabilité ou anxiété. Ce n’est pas « dans votre tête » : c’est profondément corporel. En psychothérapie, vous apprendrez à écouter ce que votre peau tente de dire, et à libérer peu à peu ces tensions émotionnelles pour retrouver un apaisement durable.

Les troubles bipolaires ou psychotiques peuvent-ils provoquer des somatisations ?

Oui, dans certains cas.

Les troubles bipolaires ou psychotiques perturbent la régulation du système nerveux et de l’humeur. Votre corps peut alors exprimer une détresse que votre esprit ne parvient plus à contenir : fatigue extrême, dysfonctionnements physiologiques, douleurs diffuses. Le psychiatre veille à stabiliser les symptômes avec un suivi médicamenteux, tandis qu’un psychothérapeute vous aide à restaurer un lien de confiance avec votre corps et vos émotions, pour que le psychisme retrouve une forme d’unité et de continuité.

Les troubles alimentaires comme la boulimie sont-ils liés à la somatisation ?

Souvent, oui. La boulimie n’est pas qu’un problème alimentaire, c’est un cri du corps.

Derrière le comportement compulsif, se cache une blessure affective ou narcissique, parfois ancienne. Manger jusqu’à la douleur, c’est parfois tenter de combler un manque, de faire taire une angoisse. Le psychothérapeute vous accompagne à comprendre cette dynamique psychosomatique et à rétablir un rapport plus doux avec vous-même. Le but n’est pas de « contrôler » votre faim, mais de comprendre ce que votre corps cherche à exprimer.

Les nourrissons peuvent-ils présenter des signes de somatisation ?

Oui, et c’est souvent bouleversant pour les parents.

Un nourrisson qui pleure sans raison apparente, souffre de coliques, d’eczéma ou de troubles du sommeil peut exprimer, à travers son corps, des tensions affectives ou émotionnelles qu’il ne peut encore verbaliser. Ces troubles psychosomatiques ne sont pas une fatalité. En rencontrant un psychothérapeute ou un spécialiste de la parentalité, vous pouvez comprendre ce que votre bébé ressent, apaiser la relation émotionnelle et restaurer la sécurité intérieure dont il a besoin pour se développer.

Le burn-out est-il une forme de maladie psychosomatique ?

Oui, le burn-out est une maladie psychosomatique à part entière.

C’est le corps qui dit stop quand le psychisme s’effondre sous la charge émotionnelle. Fatigue dépressive, troubles cognitifs, douleurs corporelles, irritabilité, tout le système sature. Votre organisme n’en peut plus de contenir le stress, l’angoisse, la culpabilité ou la pression. Le psychothérapeute vous aide alors à vous reconnecter à vos besoins profonds, à votre libido de vie, et à sortir de ce syndrome de l’épuisement. Parfois, un soutien médicamenteux s’avère nécessaire pour permettre au corps de se réparer.

Références

Anzieu, D. (1985). Le corps de l'œuvre. Paris : Gallimard.

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Dantzer, R. (2008). The psychoneuroimmunology of stress-related disorders. Psychoneuroendocrinology, 33(2), 1007-1016.

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Freud, S. (1920). Introduction à la psychanalyse. Paris : Payot.

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Li, Y., & Zhang, K. (2018). Traditional Chinese Medicine and the interconnection between body and mind. Asian Journal of Psychosomatics, 26(3), 113-121.

Par Frédérique Korzine,
psychanalyste à Versailles
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