Être vraiment soi-même ! Accepter qui vous êtes pour changer...
8/10/2024

Comment accepter qui vous êtes peut-il vous permettre de changer ?

L'approche centrée sur la personne de Carl Rogers propose que chacun possède une capacité innée de se développer et de s'accepter pleinement. Grâce à des concepts clés comme l’empathie, la congruence et la non-directivité, cette méthode met en lumière le potentiel de transformation personnelle par l’écoute et l’autonomie.

Pourquoi est-il si difficile de s'accepter soi-même ?

Regardez-vous dans le miroir et osez-vous dire, en toute honnêteté, que vous vous acceptez pleinement, tel que vous êtes, sans honte ni regret ?

Ce simple geste, pourtant si intime et personnel, peut sembler insurmontable. Il est si facile de se perdre dans les attentes des autres, dans cette image construite par des années d'injonctions sociétales, familiales et personnelles. Vous devez être parfait, vous devez être fort, vous devez réussir. Mais qui décide vraiment de ce que vous « devez » être ?

Carl Rogers, dans son approche profondément humaine, l’a formulé avec une clarté déconcertante : « C’est au moment où je m’accepte tel que je suis que je deviens capable de changer » (Rogers, 1961, p. 36). Et pourtant, combien de temps passez-vous à lutter contre vous-même, à essayer d'être ce que vous croyez devoir être, tout en refoulant votre véritable nature ? Ce paradoxe n'est pas seulement intellectuel, il est viscéral. L'acceptation de soi est la clé de toute transformation, mais cette clé est souvent cachée dans les recoins les plus sombres de notre psyché.

S’accepter, c’est faire face à l’inconfort. C’est accepter les failles, les échecs, les peurs qui nous hantent depuis des années.

Et c’est précisément ce que nous passons notre vie à éviter.

Nous préférons multiplier les distractions, remplir nos journées d’activités pour éviter ce face-à-face inévitable avec nous-mêmes. Pourtant, comme le souligne Rogers, ce n’est que lorsque nous cessons de fuir que nous trouvons la paix nécessaire pour évoluer. « Quand j’ai été écouté et entendu, je deviens capable de percevoir d’un œil nouveau mon monde intérieur et d’aller de l’avant » (Rogers, 1961, p. 58). Vous comprendrez alors que l’écoute, celle des autres mais surtout la vôtre, est l’outil le plus puissant pour avancer.

Comment l’acceptation de soi mène-t-elle au changement ?

Rien n'est plus contre-intuitif, n'est-ce pas ?

Vous pensez peut-être que changer, c’est se détacher de ce que vous êtes. Mais si vous voulez changer réellement, profondément, il n’y a pas d’autre voie que celle de l'acceptation. Pas une simple tolérance superficielle de vos défauts, mais une acceptation totale et radicale de ce que vous êtes, dans toute votre imperfection.

Rogers, inspiré par l'existentialisme de Kierkegaard, affirme que devenir soi-même est le véritable but de la vie (Joubert, 2020).

Et pour devenir soi-même, il ne suffit pas d’accumuler des succès ou de masquer vos vulnérabilités. Vous devez plonger en vous, affronter vos peurs, vos contradictions et vos faiblesses. Il ne s'agit pas d'une simple étape dans votre développement personnel, mais bien de la base même de tout changement authentique.

Imaginez un instant : si vous cessez de vous battre contre vous-même, toute l'énergie que vous consacrez à cette lutte devient soudainement disponible pour autre chose.

Cette énergie, jusqu’alors utilisée pour maintenir cette image idéale, peut enfin être investie dans votre véritable croissance. Vous devenez l’auteur de votre propre histoire, capable de faire des choix en accord avec vos désirs profonds, et non plus selon les attentes des autres (Martel, 2019). C’est ici que Rogers introduit l’idée d’« autodirection responsable », où vous ne répondez plus aux injonctions extérieures, mais à une boussole intérieure qui guide vos décisions vers une véritable autonomie.

Est-il possible de vivre une existence inauthentique ?

Combien d'entre vous vivent dans l’illusion d'une vie authentique, sans jamais remettre en question les fondations de leurs choix ?

Vous pouvez passer des années à construire une existence qui, en surface, semble réussie, mais qui repose en réalité sur les attentes des autres. C’est ce que Heidegger (1951) appelle l’existence inauthentique, une vie régie par les « on dit », par cette norme collective qui dicte ce que vous devriez être, sans jamais vraiment vous interroger sur ce que vous souhaitez profondément.

Rogers n’a jamais cherché à imposer un mode de vie à ses clients. Au contraire, il rejette l’idée de conseils prédéterminés. Il ne s’agit pas de vous dire comment vivre, mais de vous offrir un espace dans lequel vous pouvez enfin explorer ce que vous voulez vraiment.

Vous êtes-vous déjà posé cette question : ce que je désire, est-ce réellement mon choix, ou est-ce une réponse à des attentes extérieures ?

Cette réflexion, si profonde soit-elle, est indispensable pour sortir de l’existence inauthentique et découvrir ce que Heidegger appelle l’existence authentique (Heidegger, 1951).

C’est dans cet espace thérapeutique que vous pouvez commencer à démanteler les structures imposées de l'extérieur, celles qui ont façonné votre identité. La thérapie devient alors un lieu où l’inconnu – votre véritable vous – peut enfin émerger. Rogers le savait bien : ce voyage vers soi est long et parfois effrayant, mais c’est le seul chemin qui mène vers une existence authentique.

L'acceptation de soi implique-t-elle de renoncer au changement ?

Certains d'entre vous pensent peut-être que s’accepter, c’est se résigner.

Mais n’est-ce pas là une idée fausse et réductrice ? En réalité, l'acceptation de soi n'est pas un abandon. Elle est, au contraire, la condition première de tout changement véritable. Lorsque vous cessez de vous battre contre ce que vous êtes, vous vous libérez d'un poids immense, et c'est précisément cette légèreté retrouvée qui permet d'envisager une transformation authentique (Rogers, 1961).

En refusant certaines parties de vous-même, vous leur donnez un pouvoir énorme.

Ces parties, ces zones d'ombre, ne disparaissent pas. Elles se cachent simplement, elles attendent leur heure. Accepter qui vous êtes signifie les regarder en face, les reconnaître, et décider, enfin, de ce que vous souhaitez en faire. Loin d'être une stagnation, cette acceptation permet une évolution consciente, lucide, et surtout durable.

Vous n'avez pas besoin de changer tout de suite. En acceptant ce que vous êtes aujourd'hui, vous commencez à bâtir les fondations solides de la personne que vous souhaitez devenir. C’est cette prise de conscience qui fait du changement un processus organique et non imposé (Martel, 2019).

Peut-on véritablement se libérer des attentes des autres ?

Peut-on jamais se défaire complètement des attentes des autres ?

Cette question tourmente ceux qui, comme vous, cherchent à vivre de manière authentique. Depuis l'enfance, vous avez été bombardé de messages vous indiquant comment vous comporter, quoi désirer, comment réussir. La société, vos parents, vos amis, tous ont contribué à façonner une image de la personne que vous deviez devenir (Joubert, 2020).

Alors, est-il possible de s’en libérer ? Rogers le croyait. Mais cette libération ne signifie pas se couper du monde ou vivre en autarcie. Il ne s’agit pas de rejeter les autres, mais de comprendre où se situent leurs attentes et où commencent les vôtres. C’est un travail constant, une remise en question continue. Et c’est dans cet espace entre les deux que vous pouvez trouver votre propre voie. Rogers appelle cela l’« autodirection responsable » (Rogers, 1961, p. 102) :

vous êtes libre, mais cette liberté s'accompagne de la responsabilité d'assumer vos choix.

Alors, posez-vous cette question : ce que vous voulez vraiment, est-ce votre désir ou celui de quelqu’un d’autre ? Ce questionnement est inconfortable, voire déstabilisant, mais il est la seule voie vers une véritable liberté intérieure.

Quel est le rôle de la liberté dans l’acceptation de soi ?

La liberté. Ce mot à la fois envoûtant et terrifiant. Dans l’œuvre de Rogers comme dans celle de nombreux existentialistes, la liberté est un fardeau autant qu’un privilège. En vous acceptant tel que vous êtes, vous ne pouvez plus vous cacher derrière les autres. Vous ne pouvez plus blâmer vos parents, la société ou les circonstances pour ce que vous êtes devenu.

Vous êtes responsable. Entièrement, totalement.

Heidegger, dans sa réflexion sur l’être, le disait bien : « L’existence véritable s’éprouve dans le choix » (Heidegger, 1951). Rogers, quant à lui, insiste sur l’idée que cette liberté, bien que lourde, est le chemin vers la véritable autonomie. Mais qu’est-ce que cette autonomie, sinon la capacité à se diriger soi-même, en pleine conscience des choix que l’on fait et des conséquences qui en découlent ?

Cette liberté, qui peut vous effrayer, est en réalité le plus grand cadeau que vous puissiez vous offrir. Accepter qui vous êtes, c’est accepter de prendre les rênes de votre existence. Vous seul décidez. Et c’est à travers cette liberté, douloureuse mais nécessaire, que vous pourrez enfin vivre pleinement.

Et ouip ! Le chemin vers l’acceptation de soi est long, souvent douloureux, mais profondément libérateur. Ce n’est qu’en vous acceptant totalement, dans vos forces et vos faiblesses, que vous pouvez envisager un changement véritable. Carl Rogers, dans sa vision humaniste, a su montrer que l’acceptation n’est pas une fin, mais un point de départ. Un départ vers une existence plus libre, plus consciente, et surtout plus authentique.

Vos questions les plus fréquentes sur l'acceptation de soi et le développement de la personne

Est-ce que l’acceptation de soi signifie l’absence de changement ?

L'une des idées fausses les plus répandues est que s’accepter signifie se résigner ou rester figé.

Carl Rogers réfute cette idée. Selon lui, l'acceptation de soi est, au contraire, la condition préalable au véritable changement. Lorsqu'une personne s'accepte sans jugement, elle cesse de fuir certaines parties de son être et peut alors engager une transformation authentique (Rogers, 1961). C’est en accueillant qui vous êtes, dans toute votre complexité, que vous libérez l’énergie nécessaire pour évoluer. Rogers explique que ce processus d'auto-acception conduit à une plus grande congruence et à un ajustement continu vers une vie plus authentique (ACP Institut, 2023).

Pourquoi l’authenticité est-elle si difficile à atteindre ?

L’authenticité, selon Rogers et d'autres existentialistes comme Heidegger, est un état de congruence où les actions et les pensées sont alignées avec vos valeurs profondes (Heidegger, 1951). Ce qui rend l'authenticité si difficile, c’est que nous sommes constamment influencés par des pressions extérieures, des attentes sociales et des conditionnements culturels. Ces influences créent une dissonance entre ce que nous ressentons vraiment et ce que nous montrons au monde (Le Psychologue, 2024). Se libérer de cette dissonance nécessite un travail profond de reconnaissance des conflits internes et de réconciliation entre ce que vous êtes vraiment et ce que vous montrez aux autres.

L’acceptation de soi est-elle liée à l’estime de soi ?

L'acceptation de soi et l'estime de soi sont étroitement liées.

Rogers souligne que l'estime de soi est souvent entravée par des jugements et des critiques internes, souvent hérités de l’enfance et des attentes extérieures (Rogers, 1961). Lorsque vous vous acceptez avec bienveillance, sans essayer de vous conformer à des standards extérieurs, vous renforcez naturellement votre estime de soi. L'estime de soi découle du fait de reconnaître et d'accepter vos qualités et vos défauts sans jugement (Vermeulen, 2024). Plus vous acceptez qui vous êtes, plus vous développez une évaluation interne qui vous permet de vous épanouir en dépit des critiques extérieures.

Pourquoi avons-nous peur de nous accepter pleinement ?

La peur de l'acceptation de soi vient principalement de la crainte de se confronter à ses zones d'ombre : nos échecs, nos faiblesses, nos contradictions. Se regarder en face peut être douloureux, car cela implique d’affronter des aspects de soi que l’on préfère ignorer. Rogers affirme que l’acceptation de soi est souvent bloquée par une auto-image conditionnée par des influences extérieures (ACP Institut, 2023). La peur de ne pas être à la hauteur, ou de ne pas correspondre aux normes sociales, rend l’acceptation difficile. Pourtant, selon Rogers, c’est en reconnaissant cette peur et en s'ouvrant à elle que l’on peut commencer à la surmonter.

Comment l’empathie aide-t-elle dans l’acceptation de soi ?

Rogers considérait l'empathie comme l’un des éléments clés dans le processus d’acceptation de soi et des autres. L’empathie permet de créer un espace sûr, exempt de jugement, où une personne peut se sentir comprise et acceptée dans son expérience subjective (Le Psychologue, 2024). En s’ouvrant à l'empathie, vous pouvez commencer à voir vos propres émotions et expériences avec plus de compassion. Ce regard empathique, qu’il vienne de vous-même ou d’un psychothérapeute, vous aide à reconnaître vos luttes intérieures et à les accepter sans critique. C’est un outil puissant pour dépasser la peur et les barrières qui empêchent l'auto-acceptation.

Comment l’acceptation de soi affecte-t-elle notre bien-être ?

L'acceptation de soi joue un rôle important dans le bien-être mental.

Selon Carl Rogers, chaque individu possède une capacité innée à s'épanouir et à réaliser son potentiel, ce qu'il appelle la « tendance actualisante » (Rogers, 1961). Lorsque vous vous acceptez pleinement, vous cessez de vous juger et de lutter contre vous-même, ce qui libère une immense énergie mentale pour le développement personnel. Ce processus d'acceptation permet de diminuer les conflits internes et d'améliorer l'estime de soi, conduisant à une meilleure santé mentale (Vermeulen, 2024). En vous acceptant tel que vous êtes, vous commencez à créer une base solide pour affronter les défis avec résilience.

Est-il possible d'accepter ses émotions négatives ?

Oui, et c'est même essentiel pour une vie épanouie.

Dans la perspective de Rogers, l'ouverture à l'expérience est l'une des caractéristiques fondamentales d'une personne « pleinement fonctionnelle » (Rogers, 1961). Cela signifie accepter non seulement les émotions positives, mais aussi les émotions négatives. Ces dernières, si elles sont reconnues et comprises, deviennent des opportunités de croissance. En refusant vos émotions négatives, vous risquez de les refouler, ce qui peut provoquer des tensions internes. Rogers encourage à ne pas fuir ces émotions, mais à les accueillir comme faisant partie intégrante de l'expérience humaine (ACP Institut, 2023). Cette reconnaissance est cruciale pour accéder à une existence plus authentique.

Pourquoi est-ce difficile de lâcher prise des attentes des autres ?

Se libérer des attentes des autres est un processus difficile car, dès notre plus jeune âge, nous sommes conditionnés par les normes sociales, les attentes familiales et les jugements extérieurs. Rogers appelle cela l’hétéronomie : un état dans lequel nos choix sont fortement influencés par l'extérieur (Vermeulen, 2024). Le passage à l’autonomie, c’est-à-dire la capacité de suivre ses propres désirs, demande du temps et de l’introspection. La thérapie centrée sur la personne de Rogers vise à faciliter cette transition en créant un espace sans jugement, où vous pouvez explorer vos propres désirs sans pression extérieure (ACP Institut, 2023). Il est donc naturel de ressentir une résistance au début, mais cette prise de conscience est essentielle pour retrouver une liberté intérieure.

Peut-on réellement devenir soi-même dans un monde qui nous influence constamment ?

Le chemin vers l'authenticité est semé d'embûches, notamment à cause des multiples influences sociales.

Cependant, selon Rogers, il est tout à fait possible de devenir soi-même, même dans un monde qui cherche à nous conformer à des standards extérieurs. Le concept central de son approche est que chaque individu porte en lui les ressources nécessaires pour se comprendre et évoluer (Le Psychologue, 2024). Rogers parle ici de congruence, ou d'alignement entre ce que vous ressentez et ce que vous exprimez, et d'une autodirection responsable, où vous prenez en main votre destinée. La clé est de reconnaître ces influences extérieures tout en cultivant un lieu d'évaluation interne qui vous permet de prendre des décisions en accord avec vos valeurs profondes.

Qu’est-ce que la « tendance actualisante » chez Carl Rogers ?

Imaginez une force intérieure, présente en vous depuis toujours, qui vous pousse à vous épanouir, à grandir, et à devenir la meilleure version de vous-même.

Cette force, Carl Rogers l’appelle la tendance actualisante. Elle est en chacun de nous et oriente naturellement nos actions vers l'autonomie et des relations positives avec les autres (Rogers, 1961). Même lorsque vous traversez des moments difficiles, cette force innée continue de vous guider vers un chemin de croissance, à condition que vous soyez dans un environnement qui favorise votre expression et votre liberté. Ce potentiel est en vous, prêt à se manifester lorsque les conditions sont réunies.

Quel est le rôle de l’empathie dans le développement de la personne ?

Avez-vous déjà ressenti ce soulagement lorsque quelqu'un vous comprend vraiment ?

C’est exactement ce que l’empathie fait dans le cadre du développement de la personne. Rogers décrit l’empathie comme la capacité de comprendre ce que vous ressentez, non pas de manière distante, mais en se plaçant véritablement dans vos chaussures (Rogers, 1961). Ce sentiment d’être compris, sans jugement, vous donne la sécurité nécessaire pour explorer vos émotions plus profondément, libérant ainsi votre potentiel. L’empathie crée un espace sûr, où vous pouvez exprimer votre vrai « moi » et commencer à grandir.

Qu’est-ce que la congruence dans le développement personnel ?

La congruence est cet état où vous êtes entièrement vous-même, sans masque, sans contradictions.

Cela signifie que vos pensées, vos émotions et vos actions sont alignées. Vous savez à quel point il est difficile parfois de se montrer authentique, mais cette sincérité avec soi-même est essentielle pour évoluer. Carl Rogers croyait que plus vous vous rapprochez de cet état de congruence, plus vous devenez une personne épanouie (ACP Institut, 2023). Être congruent, c'est être en phase avec vos émotions, et c’est ainsi que vous pourrez aborder la vie avec une vraie authenticité et un sentiment de plénitude.

Pourquoi la non-directivité est-elle importante dans le développement de la personne ?

Vous avez sans doute déjà été dans des situations où quelqu'un essayait de vous dire quoi faire.

Vous sentiez peut-être que cela ne correspondait pas vraiment à ce que vous ressentiez. Carl Rogers, lui, croyait profondément que vous êtes le meilleur expert de votre propre vie. La non-directivité signifie que le psychologue ou le psychothérapeute ne vous impose pas de solutions (le psychanalyste encore moins :-), mais vous aide à découvrir par vous-même ce qui est bon pour vous. En respectant vos choix et en vous donnant l'espace pour explorer vos propres réponses, vous renforcez votre autonomie et vous vous engagez dans un développement personnel authentique.

Comment l’écoute active favorise-t-elle le développement personnel ?

Quand avez-vous été vraiment écouté pour la dernière fois ?

L’écoute active va au-delà d’entendre des mots : elle signifie que l’on saisit vos sentiments, vos doutes, vos espoirs, sans jugement. Imaginez un moment où quelqu'un reformule ce que vous venez de dire, vous aidant à mieux comprendre ce que vous ressentez. C'est ce que fait l'écoute active. Carl Rogers en a fait l’un des piliers de sa méthode, car c’est en étant véritablement entendu que vous pouvez commencer à explorer votre monde intérieur et à vous transformer (ACP Institut, 2023). Cette écoute sincère vous permet de réfléchir plus profondément sur vous-même et d’amorcer de vrais changements.

Ces éléments montrent à quel point l'approche de Carl Rogers est centrée sur vous : votre capacité à vous comprendre, à grandir, et à vous diriger vers la vie que vous souhaitez vraiment.

Vous avez en vous les ressources nécessaires pour évoluer, et cet accompagnement vous permet de les découvrir et de les utiliser pleinement.

Références

Heidegger, M. (1951). Être et temps (8e éd.). Gallimard.

Joubert, S. (2020). Psychothérapie et existentialisme : Le chemin vers l'authenticité. Presses Universitaires de France.

Martel, L. (2019). L'acceptation de soi : Une quête contemporaine. Éditions Odile Jacob.

Rogers, C. (1961). Le développement de la personne. Dunod.

Par Frédérique Korzine,
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