Vivre avec une maladie chronique : comment tenir bon ?
10/5/2025

Vivre avec une maladie chronique : comment tenir bon ?

Recevoir un diagnostic de maladie chronique bouleverse tout. Du jour au lendemain, il faut apprendre à vivre avec la douleur, les traitements, la fatigue… et une nouvelle version de soi-même. Qu’il s’agisse de fibromyalgie, de sclérose en plaques, de diabète, de cancer, ou de syndrome de fatigue chronique, ces affections durables exigent une adaptation permanente — du corps, mais aussi de l’esprit.Parce qu’elles affectent chaque aspect de la vie — travail, couple, famille, sexualité, projets —, les maladies chroniques ont un retentissement psychologique profond. L’épuisement, l’isolement, la peur de l’avenir, le sentiment d’être un fardeau… Ces vécus sont fréquents, mais souvent tus.Alors, comment tenir bon, quand le quotidien devient une épreuve ? Et surtout : comment ne pas perdre pied, malgré tout ? C’est là que la psychothérapie peut jouer un rôle essentiel, pour vous aider à retrouver du sens, du souffle, et du soutien.

Maladie aiguë ou chronique : deux parcours, une même épreuve

Vivre avec une maladie, qu’elle soit aiguë ou chronique, bouleverse le rapport au corps, au temps, et à soi-même.

Pourtant, ces deux types de maladies ne provoquent pas toujours les mêmes chocs — ni les mêmes besoins d’adaptation.

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Maladie aiguë : le choc brutal de l’imprévu

Un AVC, une crise cardiaque, une infection grave, une forme sévère de Covid-19

Ces maladies surgissent sans prévenir. Elles imposent une prise en charge rapide, parfois en urgence, et laissent souvent un traumatisme psychologique derrière elles, même lorsque la guérison physique est au rendez-vous.

La peur de ne pas s’en sortir, ou de revivre la même chose, peut persister longtemps. Dans certains cas, on parle même de stress post-traumatique lié à la maladie.

Maladie chronique : l’endurance au long cours

À l’inverse, une maladie chronique s’installe dans la durée. Elle ne guérit pas, ou pas complètement.

Elle oblige à composer au quotidien avec des symptômes, des traitements, des effets secondaires, et une fatigue souvent invisible.
Fibromyalgie, polyarthrite, maladie de Crohn, endométriose, lupus, diabète, ou encore sclérose en plaques : ces maladies exigent de réinventer sa vie sans jamais faire totalement abstraction de la douleur ou de la limitation.

Et c’est justement cette cohabitation forcée avec l’incertitude qui use psychiquement. Une forme de deuil permanent s’installe : deuil du corps d’avant, du rythme d’avant, de l’énergie d’avant.

Quel est l’impact psychologique de la maladie ?

La souffrance physique est visible, reconnue, prise en charge. Mais la souffrance psychique, elle, reste souvent invisible.

Pourtant, elle est tout aussi réelle. Vivre avec une maladie chronique ou avoir traversé une maladie aiguë grave laisse rarement l’âme intacte.

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Une tempête émotionnelle intérieure

La maladie réveille une cascade d’émotions difficiles :

  • Colère : contre son corps, contre la vie, contre les médecins.
  • Tristesse : pour tout ce qu’on ne peut plus faire comme avant.
  • Peur : de l’avenir, de la dégradation, de la mort.
  • Honte ou culpabilité : de ralentir, de dépendre des autres, de se plaindre.
  • Et surtout, un sentiment d’injustice profond.

Ces émotions, si elles ne peuvent s’exprimer, deviennent un fardeau intérieur. Elles peuvent entraîner des troubles du sommeil, des crises d’angoisse, une dépression réactionnelle ou un isolement progressif.

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Un rapport au corps transformé

Le corps devient parfois étranger, blessé, imprévisible.

Là où il y avait aisance, fluidité, plaisir… il y a maintenant douleur, lourdeur, limitations.
Le regard sur soi change, souvent de façon brutale : cicatrices, fatigue visible, prise ou perte de poids, perte de libido…

Cette transformation peut affecter la confiance en soi, la sexualité, la féminité ou la masculinité ressentie, et nourrir un profond mal-être identitaire.

Une solitude que rien ne comble

« Les autres ne peuvent pas comprendre. »
« Je ne veux pas les inquiéter. »
« Je me sens comme un fardeau. »

Ces phrases reviennent souvent chez les personnes malades.

Par pudeur, par peur de déranger, elles se replient sur elles-mêmes, minimisent, ou prétendent aller bien. Résultat : une solitude émotionnelle s’installe, d’autant plus douloureuse que la maladie exige d’être entouré.

Maladie et entourage : quand les proches peinent à suivre

Lorsqu’une personne est malade, ce n’est jamais elle seule qui est touchée. Le conjoint, les enfants, les parents, les amis : tout le réseau relationnel est ébranlé.

Pourtant, on oublie trop souvent que la maladie met aussi les proches à l’épreuve.

L’aidant : un rôle difficile, souvent sous-estimé

Le conjoint-aidant ou le proche aidant prend souvent une place centrale dans la gestion du quotidien : accompagnement aux rendez-vous, soutien moral, logistique, administratif…

Mais cette implication peut s’accompagner :

  • d’un épuisement physique progressif,
  • d’un sentiment d’impuissance face à la douleur de l’autre,
  • d’un isolement croissant,
  • et parfois même d’un ressentiment difficile à avouer.

L’aidant donne beaucoup, mais qui prend soin de lui ?

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Des rôles familiaux chamboulés

Dans une famille, la maladie modifie l’équilibre des rôles.

Un parent malade ne peut plus remplir ses fonctions habituelles. Un enfant peut se sentir obligé de grandir trop vite. Un couple peut s’éloigner, faute de communication ou d’intimité.

Ces réaménagements silencieux peuvent créer des tensions : incompréhension, non-dits, culpabilité mutuelle… surtout si la maladie dure ou s’aggrave.

Des liens parfois mis à l’épreuve

Certains amis prennent leurs distances. D'autres sont très présents au début, puis disparaissent au fil du temps.

Même la famille peut ne pas savoir comment réagir, quoi dire, comment aider.

Ce décalage entre les besoins de la personne malade et les réponses de l’entourage peut générer un fort sentiment d’abandon, voire de trahison.

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Pourquoi consulter un psychothérapeute quand on est malade ?

Faire appel à un thérapeute, un psychologue, un psychanalyste ou un psychothérapeute, ce n’est pas « en faire trop ». Ce n’est pas un luxe.

C’est parfois vital pour ne pas sombrer, pour retrouver un équilibre intérieur, et surtout pour ne pas rester seul face à ce que la maladie ébranle.

La thérapie offre un espace sécurisé où l’on peut déposer ce qu’on n’ose dire à personne d’autre. Un lieu pour reprendre souffle, mettre des mots sur l’impensable, et reconstruire du sens, même quand tout vacille.

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Un espace pour parler librement, sans peur de peser sur les autres

Vous avez peur de trop vous plaindre ? Vous vous forcez à « positiver » pour ne pas inquiéter vos proches ?

En thérapie, vous n’avez pas à faire semblant. Vous pouvez dire ce qui fait mal, ce qui fait peur, ce qui fatigue. Sans être interrompu. Sans être jugé. C’est souvent un immense soulagement.

Apprivoiser la peur de l’avenir

Vivre avec une maladie chronique ou après une maladie grave, c’est apprendre à vivre avec l’incertitude.

Et cette incertitude fait peur :

  • Peur de la rechute,
  • Peur de ne plus être utile,
  • Peur d’être un fardeau,
  • Peur de mourir.

Un thérapeute vous aide à travailler avec ces peurs, au lieu de les fuir ou de les étouffer.

Mieux supporter les effets secondaires des traitements

La chimiothérapie, les anti-inflammatoires, les hormonothérapies, les traitements immunosuppresseurs… Tous ont des effets physiques et psychologiques.

  • Fatigue extrême,
  • Insomnie,
  • Sautes d’humeur,
  • Douleurs chroniques,
  • Altération de la concentration ou de la mémoire…

La thérapie permet de ne pas se laisser engloutir par ces effets secondaires, et d’en atténuer l’impact psychique.

Restaurer l’estime de soi malgré les changements

La maladie peut mettre à mal l’image de soi : un corps changé, un rythme ralenti, des pertes de capacités.

On se sent fragilisé, diminué, parfois invisible.
Le travail thérapeutique vise à réhabiliter la valeur de l’être, au-delà de l’image physique ou des performances. À retrouver une estime de soi plus profonde, plus ancrée.

Soutenir les proches, restaurer le lien

La thérapie peut aussi accueillir les proches, pour apaiser les tensions, favoriser le dialogue, et répartir la charge émotionnelle.

Un soutien conjugal ou familial ponctuel peut faire toute la différence dans la traversée de la maladie.

Quelles approches thérapeutiques peuvent aider face à la maladie ?

Il n’existe pas une seule bonne façon d’aborder la maladie en thérapie.

Chaque personne, chaque parcours, chaque ressenti est unique. Heureusement, plusieurs approches thérapeutiques peuvent être mobilisées pour accompagner les personnes atteintes de maladies chroniques ou ayant vécu une maladie aiguë sévère.

La thérapie ACT (Acceptation et Engagement) : avancer malgré la souffrance

L’ACT (Acceptance and Commitment Therapy) est particulièrement adaptée aux personnes vivant avec une douleur chronique, une maladie grave, ou un état de santé fluctuant. Elle ne cherche pas à éliminer la souffrance à tout prix, mais à changer notre relation à cette souffrance.

Avec l’ACT, on apprend à accueillir ce qui ne peut pas être changé, tout en s’engageant dans des actions qui ont du sens pour soi. Même si la douleur ou la fatigue sont présentes, on peut choisir d’avancer vers ce qui compte : des liens, des valeurs, des projets.

C’est une approche puissante et humaniste, qui aide à retrouver une forme de liberté intérieure quand tout semble restreint.

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La thérapie psychanalytique ou psychodynamique : donner du sens à l’épreuve

Cette approche vous aide à explorer en profondeur ce que la maladie vient réveiller en vous :

  • Traumatismes anciens,
  • Conflits familiaux,
  • Sentiment d’abandon,
  • Peurs inconscientes.

Elle permet de mettre en lumière les résonances intimes de l’expérience de la maladie, de retrouver du sens, et de faire émerger de nouvelles ressources psychiques, souvent insoupçonnées.

Les thérapies cognitives et comportementales (TCC) : agir sur les pensées et le stress

Les TCC sont très efficaces pour :

  • Gérer les pensées négatives automatiques (« Je suis un fardeau », « Je ne vaux plus rien »),
  • Réduire l’anxiété liée à la maladie,
  • Apprendre à mieux vivre avec l’incertitude,
  • Mettre en place des stratégies d’adaptation concrètes.

Elles peuvent également intégrer des outils de relaxation, de pleine conscience (mindfulness), et de gestion des émotions.

L’hypnose thérapeutique : apaiser corps et esprit

L’hypnose médicale ou hypnothérapie est particulièrement indiquée pour :

  • Diminuer la perception de la douleur,
  • Apaiser l’anxiété liée aux soins,
  • Améliorer le sommeil,
  • Renouer avec ses ressources intérieures.

Elle peut offrir des instants de répit dans un corps douloureux, et renforcer la sensation de maîtrise intérieure, souvent mise à mal par la maladie.

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L’EMDR et les thérapies du trauma : traiter les chocs liés à la maladie

Un diagnostic brutal, une hospitalisation invasive, un traitement traumatisant… autant d’événements qui peuvent laisser des traces post-traumatiques.

L’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) permet de désensibiliser les souvenirs traumatiques et d’intégrer émotionnellement les événements difficiles liés à la maladie.

Redonner du sens à l’épreuve : un chemin intérieur possible

Lorsqu’on vit avec une maladie chronique, il arrive un moment où l’on ne peut plus attendre « que ça passe ».

Il faut apprendre à vivre avec, jour après jour.

Et pour certains, cette traversée devient aussi l’occasion d’un cheminement intérieur, d’une forme de reconstruction existentielle.

Transformer la souffrance en quelque chose de vivable

Donner un sens à la maladie, ce n’est pas la justifier.

Ce n’est pas dire que c’est bien, ou qu’on en est heureux. C’est reconnaître que, malgré la douleur, il est parfois possible de faire quelque chose de cette expérience :

  • Revoir ses priorités,
  • Changer son rapport au temps,
  • Se reconnecter à des valeurs essentielles,
  • Ou tout simplement, trouver une manière plus douce d’être avec soi-même.

Ce processus, souvent facilité par l’accompagnement thérapeutique, aide à reprendre du pouvoir sur sa vie, même dans un corps affaibli.

Créer, militer, transmettre : quand la maladie devient moteur

Certaines personnes découvrent, à travers la maladie, une nouvelle vocation :

  • S’exprimer par l’écriture, la peinture, la musique,
  • S’engager dans des associations de patients,
  • Devenir aidant, accompagnant ou thérapeute à leur tour,
  • Partager leur vécu pour briser les tabous autour des maladies invisibles.

Ces choix ne sont pas « obligatoires » — mais ils témoignent d’une capacité à sublimer la douleur en acte de vie.

Retrouver une forme de liberté intérieure

Même lorsque le corps impose ses limites, il reste un espace intérieur de liberté.

Un espace où l’on peut cultiver :

  • Une paix intérieure,
  • Une relation bienveillante à soi,
  • Une présence au monde différente, mais toujours vivante.

Ce travail ne se fait pas seul. Il nécessite souvent un regard extérieur soutenant, un espace où l’on peut cheminer à son rythme, sans injonction ni pression.

En conclusion ? tenir bon, ce n’est pas être fort tout seul...

Vivre avec une maladie chronique ou faire face à une maladie aiguë, ce n’est pas seulement affronter la douleur ou les traitements.

C’est aussi résister à l’usure morale, reconstruire du lien, retrouver du sens dans un quotidien bouleversé.

Vous n’êtes pas seul. Un accompagnement thérapeutique adapté peut transformer cette épreuve en chemin vers soi, avec douceur et dignité.
Chez Psy Coach Versailles, nous sommes là pour vous écouter, sans jugement, et vous aider à retrouver votre équilibre intérieur.

FAQ – Maladie chronique ou aiguë : vos questions les plus fréquentes

Comment annoncer à mes proches que je suis atteint d’une maladie chronique ?

L’annonce est un moment délicat. Il est naturel de craindre leur réaction ou de ne pas vouloir les inquiéter.

Pourtant, en posant vos mots avec sincérité, vous permettez à vos proches de vous soutenir. Choisissez un moment calme, exprimez vos besoins concrets, et n’hésitez pas à demander un accompagnement thérapeutique pour traverser cette étape ensemble. Vous n’avez pas à porter cela seul : le partage soulage la solitude et favorise une meilleure compréhension mutuelle.

Peut-on vivre normalement avec une maladie chronique ?

« Normalement » ne veut pas dire comme avant, mais à votre manière.

De nombreuses personnes atteintes de maladies chroniques parviennent à mener une vie riche, active et épanouissante, en ajustant leur rythme et leurs priorités. Cela demande des aménagements, de l’écoute de soi, et souvent du soutien thérapeutique pour adapter son quotidien sans s’épuiser. Vivre avec une maladie chronique, ce n’est pas renoncer : c’est réinventer sa façon d’exister, jour après jour.

Les maladies chroniques peuvent-elles provoquer des troubles psychologiques ?

Oui, et cela est souvent sous-estimé. Une douleur persistante, la fatigue, les limitations sociales ou professionnelles peuvent entraîner des troubles comme l’anxiété, la dépression, ou un trouble de l’adaptation.

Il est important de ne pas culpabiliser : ces réactions sont normales et compréhensibles. Être accompagné psychologiquement permet de mieux traverser ces bouleversements et de retrouver un équilibre intérieur, même lorsque le corps reste éprouvé. Prendre soin de sa santé mentale, c’est aussi prendre soin de sa santé globale.

Quelle différence entre maladie chronique et maladie psychosomatique ?

Une maladie chronique est une pathologie médicale objectivée et persistante (ex. : diabète, arthrite).

Une maladie psychosomatique désigne une affection réelle du corps, mais influencée par des facteurs psychiques (ex. : eczéma de stress, colopathie fonctionnelle). Dans les deux cas, le corps souffre, et l’accompagnement psychologique est bénéfique. Il ne s’agit jamais d’une maladie « inventée », mais d’un dialogue entre le psychisme et le corps. Comprendre ces liens permet souvent de mieux vivre la maladie, sans honte ni culpabilité.

Comment concilier maladie chronique et travail ?

Travailler avec une maladie chronique est possible, mais demande souvent des ajustements.

Cela peut passer par des aménagements horaires, un télétravail partiel, une reconnaissance de travailleur handicapé (RQTH), ou un changement de poste. Le plus important est d’écouter vos limites et d’en parler avec bienveillance à votre employeur ou à la médecine du travail. Un accompagnement thérapeutique peut vous aider à retrouver confiance, gérer la fatigue et prévenir l’épuisement. Travailler autrement ne signifie pas travailler moins bien.

Comment gérer la fatigue chronique au quotidien ?

La fatigue chronique n’est pas une simple « baisse d’énergie » : elle est profonde, persistante et impacte tous les domaines de la vie.

Pour mieux la vivre, il est essentiel d’apprendre à écouter son corps, à planifier ses activités en fonction de son niveau d’énergie, et à s’accorder du repos sans culpabilité. Un accompagnement psychothérapeutique peut vous aider à sortir du cercle vicieux épuisement/stress/culpabilité, et à retrouver un rythme plus respectueux de vos ressources internes.

Est-ce normal de ressentir de la colère quand on est malade ?

Absolument. La colère est une émotion légitime face à l’injustice, à la douleur, aux limitations imposées par la maladie.

Elle peut aussi s’adresser à soi, aux soignants, ou à la vie elle-même. Le tout est de pouvoir l’exprimer dans un cadre sécurisant, sans qu’elle ne se retourne contre soi ou ses proches. En thérapie, vous pouvez explorer cette colère, la reconnaître, la comprendre… et progressivement la transformer en énergie mobilisable pour faire face à l’épreuve.

Comment faire comprendre ma maladie aux autres s’ils ne la voient pas ?

Les maladies invisibles (fibromyalgie, endométriose, fatigue chronique…) sont souvent mal comprises.

Il est fréquent de se heurter à l’incrédulité ou à des jugements blessants. Pour vous protéger, vous pouvez apprendre à poser vos limites clairement, tout en expliquant, si vous le souhaitez, ce que vous vivez réellement. Un accompagnement thérapeutique peut vous aider à trouver les mots justes, à gérer les frustrations, et à vous sentir légitime, même quand la souffrance ne se voit pas.

Puis-je consulter un psy même si ma priorité reste médicale ?

Oui, tout à fait. Consulter un psy ne s’oppose pas au suivi médical, c’est le compléter.

La thérapie vous aide à tenir émotionnellement, à mieux supporter les traitements, à vivre avec les incertitudes, à préserver vos liens sociaux et votre confiance en vous. Elle agit comme un soutien parallèle, précieux pour ne pas s’épuiser moralement. Vous n’avez pas besoin d’aller « mal » pour consulter : le soin de soi commence aussi par la prévention.

Qu’est-ce qu’un accompagnement psychologique spécialisé pour malades chroniques ?

Il s’agit d’un suivi psychologique adapté aux réalités spécifiques des personnes atteintes de maladies longues ou invalidantes.

Ce type d’accompagnement prend en compte la douleur, les pertes de repères, le rapport au corps, les effets secondaires des traitements, et la gestion du quotidien avec la maladie. Le thérapeute offre un cadre bienveillant, sans jugement, pour vous aider à reconstruire un équilibre émotionnel. C’est un soutien précieux pour traverser les phases de crise, de découragement ou de solitude.

Par Frédérique Korzine,
psychanalyste à Versailles
Pour un soutien personnel ou professionnel, je vous propose un suivi adapté à vos besoins favorisant bien-être et épanouissement, à Versailles.

Psychanalyse, hypnose, coaching, supervision et thérapies brèves.

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