Recevoir un diagnostic de maladie chronique bouleverse tout. Du jour au lendemain, il faut apprendre à vivre avec la douleur, les traitements, la fatigue… et une nouvelle version de soi-même. Qu’il s’agisse de fibromyalgie, de sclérose en plaques, de diabète, de cancer, ou de syndrome de fatigue chronique, ces affections durables exigent une adaptation permanente — du corps, mais aussi de l’esprit.Parce qu’elles affectent chaque aspect de la vie — travail, couple, famille, sexualité, projets —, les maladies chroniques ont un retentissement psychologique profond. L’épuisement, l’isolement, la peur de l’avenir, le sentiment d’être un fardeau… Ces vécus sont fréquents, mais souvent tus.Alors, comment tenir bon, quand le quotidien devient une épreuve ? Et surtout : comment ne pas perdre pied, malgré tout ? C’est là que la psychothérapie peut jouer un rôle essentiel, pour vous aider à retrouver du sens, du souffle, et du soutien.
Pourtant, ces deux types de maladies ne provoquent pas toujours les mêmes chocs — ni les mêmes besoins d’adaptation.
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Ces maladies surgissent sans prévenir. Elles imposent une prise en charge rapide, parfois en urgence, et laissent souvent un traumatisme psychologique derrière elles, même lorsque la guérison physique est au rendez-vous.
La peur de ne pas s’en sortir, ou de revivre la même chose, peut persister longtemps. Dans certains cas, on parle même de stress post-traumatique lié à la maladie.
Elle oblige à composer au quotidien avec des symptômes, des traitements, des effets secondaires, et une fatigue souvent invisible.
Fibromyalgie, polyarthrite, maladie de Crohn, endométriose, lupus, diabète, ou encore sclérose en plaques : ces maladies exigent de réinventer sa vie sans jamais faire totalement abstraction de la douleur ou de la limitation.
Et c’est justement cette cohabitation forcée avec l’incertitude qui use psychiquement. Une forme de deuil permanent s’installe : deuil du corps d’avant, du rythme d’avant, de l’énergie d’avant.
Pourtant, elle est tout aussi réelle. Vivre avec une maladie chronique ou avoir traversé une maladie aiguë grave laisse rarement l’âme intacte.
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Ces émotions, si elles ne peuvent s’exprimer, deviennent un fardeau intérieur. Elles peuvent entraîner des troubles du sommeil, des crises d’angoisse, une dépression réactionnelle ou un isolement progressif.
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Là où il y avait aisance, fluidité, plaisir… il y a maintenant douleur, lourdeur, limitations.
Le regard sur soi change, souvent de façon brutale : cicatrices, fatigue visible, prise ou perte de poids, perte de libido…
Cette transformation peut affecter la confiance en soi, la sexualité, la féminité ou la masculinité ressentie, et nourrir un profond mal-être identitaire.
« Les autres ne peuvent pas comprendre. »
« Je ne veux pas les inquiéter. »
« Je me sens comme un fardeau. »
Par pudeur, par peur de déranger, elles se replient sur elles-mêmes, minimisent, ou prétendent aller bien. Résultat : une solitude émotionnelle s’installe, d’autant plus douloureuse que la maladie exige d’être entouré.
Pourtant, on oublie trop souvent que la maladie met aussi les proches à l’épreuve.
Mais cette implication peut s’accompagner :
L’aidant donne beaucoup, mais qui prend soin de lui ?
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Un parent malade ne peut plus remplir ses fonctions habituelles. Un enfant peut se sentir obligé de grandir trop vite. Un couple peut s’éloigner, faute de communication ou d’intimité.
Ces réaménagements silencieux peuvent créer des tensions : incompréhension, non-dits, culpabilité mutuelle… surtout si la maladie dure ou s’aggrave.
Même la famille peut ne pas savoir comment réagir, quoi dire, comment aider.
Ce décalage entre les besoins de la personne malade et les réponses de l’entourage peut générer un fort sentiment d’abandon, voire de trahison.
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La thérapie offre un espace sécurisé où l’on peut déposer ce qu’on n’ose dire à personne d’autre. Un lieu pour reprendre souffle, mettre des mots sur l’impensable, et reconstruire du sens, même quand tout vacille.
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En thérapie, vous n’avez pas à faire semblant. Vous pouvez dire ce qui fait mal, ce qui fait peur, ce qui fatigue. Sans être interrompu. Sans être jugé. C’est souvent un immense soulagement.
Et cette incertitude fait peur :
Un thérapeute vous aide à travailler avec ces peurs, au lieu de les fuir ou de les étouffer.
La thérapie permet de ne pas se laisser engloutir par ces effets secondaires, et d’en atténuer l’impact psychique.
On se sent fragilisé, diminué, parfois invisible.
Le travail thérapeutique vise à réhabiliter la valeur de l’être, au-delà de l’image physique ou des performances. À retrouver une estime de soi plus profonde, plus ancrée.
Un soutien conjugal ou familial ponctuel peut faire toute la différence dans la traversée de la maladie.
Chaque personne, chaque parcours, chaque ressenti est unique. Heureusement, plusieurs approches thérapeutiques peuvent être mobilisées pour accompagner les personnes atteintes de maladies chroniques ou ayant vécu une maladie aiguë sévère.
L’ACT (Acceptance and Commitment Therapy) est particulièrement adaptée aux personnes vivant avec une douleur chronique, une maladie grave, ou un état de santé fluctuant. Elle ne cherche pas à éliminer la souffrance à tout prix, mais à changer notre relation à cette souffrance.
Avec l’ACT, on apprend à accueillir ce qui ne peut pas être changé, tout en s’engageant dans des actions qui ont du sens pour soi. Même si la douleur ou la fatigue sont présentes, on peut choisir d’avancer vers ce qui compte : des liens, des valeurs, des projets.
C’est une approche puissante et humaniste, qui aide à retrouver une forme de liberté intérieure quand tout semble restreint.
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Elle permet de mettre en lumière les résonances intimes de l’expérience de la maladie, de retrouver du sens, et de faire émerger de nouvelles ressources psychiques, souvent insoupçonnées.
Elles peuvent également intégrer des outils de relaxation, de pleine conscience (mindfulness), et de gestion des émotions.
Elle peut offrir des instants de répit dans un corps douloureux, et renforcer la sensation de maîtrise intérieure, souvent mise à mal par la maladie.
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L’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) permet de désensibiliser les souvenirs traumatiques et d’intégrer émotionnellement les événements difficiles liés à la maladie.
Et pour certains, cette traversée devient aussi l’occasion d’un cheminement intérieur, d’une forme de reconstruction existentielle.
Ce n’est pas dire que c’est bien, ou qu’on en est heureux. C’est reconnaître que, malgré la douleur, il est parfois possible de faire quelque chose de cette expérience :
Ce processus, souvent facilité par l’accompagnement thérapeutique, aide à reprendre du pouvoir sur sa vie, même dans un corps affaibli.
Ces choix ne sont pas « obligatoires » — mais ils témoignent d’une capacité à sublimer la douleur en acte de vie.
Un espace où l’on peut cultiver :
Ce travail ne se fait pas seul. Il nécessite souvent un regard extérieur soutenant, un espace où l’on peut cheminer à son rythme, sans injonction ni pression.
Vous n’êtes pas seul. Un accompagnement thérapeutique adapté peut transformer cette épreuve en chemin vers soi, avec douceur et dignité.
Chez Psy Coach Versailles, nous sommes là pour vous écouter, sans jugement, et vous aider à retrouver votre équilibre intérieur.
Pourtant, en posant vos mots avec sincérité, vous permettez à vos proches de vous soutenir. Choisissez un moment calme, exprimez vos besoins concrets, et n’hésitez pas à demander un accompagnement thérapeutique pour traverser cette étape ensemble. Vous n’avez pas à porter cela seul : le partage soulage la solitude et favorise une meilleure compréhension mutuelle.
De nombreuses personnes atteintes de maladies chroniques parviennent à mener une vie riche, active et épanouissante, en ajustant leur rythme et leurs priorités. Cela demande des aménagements, de l’écoute de soi, et souvent du soutien thérapeutique pour adapter son quotidien sans s’épuiser. Vivre avec une maladie chronique, ce n’est pas renoncer : c’est réinventer sa façon d’exister, jour après jour.
Il est important de ne pas culpabiliser : ces réactions sont normales et compréhensibles. Être accompagné psychologiquement permet de mieux traverser ces bouleversements et de retrouver un équilibre intérieur, même lorsque le corps reste éprouvé. Prendre soin de sa santé mentale, c’est aussi prendre soin de sa santé globale.
Une maladie psychosomatique désigne une affection réelle du corps, mais influencée par des facteurs psychiques (ex. : eczéma de stress, colopathie fonctionnelle). Dans les deux cas, le corps souffre, et l’accompagnement psychologique est bénéfique. Il ne s’agit jamais d’une maladie « inventée », mais d’un dialogue entre le psychisme et le corps. Comprendre ces liens permet souvent de mieux vivre la maladie, sans honte ni culpabilité.
Cela peut passer par des aménagements horaires, un télétravail partiel, une reconnaissance de travailleur handicapé (RQTH), ou un changement de poste. Le plus important est d’écouter vos limites et d’en parler avec bienveillance à votre employeur ou à la médecine du travail. Un accompagnement thérapeutique peut vous aider à retrouver confiance, gérer la fatigue et prévenir l’épuisement. Travailler autrement ne signifie pas travailler moins bien.
Pour mieux la vivre, il est essentiel d’apprendre à écouter son corps, à planifier ses activités en fonction de son niveau d’énergie, et à s’accorder du repos sans culpabilité. Un accompagnement psychothérapeutique peut vous aider à sortir du cercle vicieux épuisement/stress/culpabilité, et à retrouver un rythme plus respectueux de vos ressources internes.
Elle peut aussi s’adresser à soi, aux soignants, ou à la vie elle-même. Le tout est de pouvoir l’exprimer dans un cadre sécurisant, sans qu’elle ne se retourne contre soi ou ses proches. En thérapie, vous pouvez explorer cette colère, la reconnaître, la comprendre… et progressivement la transformer en énergie mobilisable pour faire face à l’épreuve.
Il est fréquent de se heurter à l’incrédulité ou à des jugements blessants. Pour vous protéger, vous pouvez apprendre à poser vos limites clairement, tout en expliquant, si vous le souhaitez, ce que vous vivez réellement. Un accompagnement thérapeutique peut vous aider à trouver les mots justes, à gérer les frustrations, et à vous sentir légitime, même quand la souffrance ne se voit pas.
La thérapie vous aide à tenir émotionnellement, à mieux supporter les traitements, à vivre avec les incertitudes, à préserver vos liens sociaux et votre confiance en vous. Elle agit comme un soutien parallèle, précieux pour ne pas s’épuiser moralement. Vous n’avez pas besoin d’aller « mal » pour consulter : le soin de soi commence aussi par la prévention.
Ce type d’accompagnement prend en compte la douleur, les pertes de repères, le rapport au corps, les effets secondaires des traitements, et la gestion du quotidien avec la maladie. Le thérapeute offre un cadre bienveillant, sans jugement, pour vous aider à reconstruire un équilibre émotionnel. C’est un soutien précieux pour traverser les phases de crise, de découragement ou de solitude.