Polyamour : La valse des cœurs ou l'art de ne jamais choisir... Laissez-moi vous introduire dans un monde merveilleux, un monde où les limites de l'amour ne sont dictées que par le nombre de pages de votre agenda Google. Bienvenue dans le fascinant univers du polyamour, où "exclusif" est souvent confondu avec une marque de vodka plutôt qu'une description de votre vie amoureuse.
Le polyamour, c’est la possibilité d’aimer plusieurs personnes à la fois, de façon consensuelle, éthique et transparente. Cette approche relationnelle séduit de plus en plus, notamment chez les jeunes générations. Selon l’Ifop, 1 Français·e sur 20 a déjà expérimenté une relation polyamoureuse, et 1 sur 6 de moins de 30 ans s’y dit ouvert. Mais derrière cette liberté apparente se cachent des défis : communication, gestion de la jalousie, équilibre émotionnel… Cet article explore les ressorts psychiques, sociaux et pratiques du polyamour.
Alors, mythe ou révolution amoureuse ? Allez, on plonge dans le cœur multiple du sujet…
Explorer ensemble les règles du jeu amoureux, même hors des normes, est possible en thérapie de couple à Versailles.
« L'avantage d'être célibataire, c’est qu’on peut faire ce qu’on veut. L’inconvénient, c’est qu’on ne le fait jamais. » Woody Allen
Un arrangement idéal sur le papier, mais qui, en pratique, nécessite plus de logistique qu'un sommet du G20.
Cette pratique se distingue par plusieurs caractéristiques clés :
Le polyamour est donc une approche de la romance qui reconnaît et valorise la capacité d'aimer plusieurs personnes à la fois, en encourageant une approche ouverte, honnête et consensuelle des relations amoureuses.
« L’amour, c’est comme le champagne : il faut le boire quand il est frais et pétillant… et il est meilleur quand il déborde. » Oscar Wilde
« Il y a deux tragédies dans la vie : l’une est de ne pas satisfaire son désir, l’autre est de le satisfaire. » George Bernard Shaw
(À méditer à trois ou quatre…)
Chaque personne impliquée doit non seulement être claire sur ses propres besoins et limites, mais aussi rester à l'écoute active des attentes de ses partenaires. Oui, cela signifie souvent des discussions longues et parfois laborieuses, où chaque mot compte et chaque silence a un poids. Les malentendus doivent être désamorcés rapidement, avant qu'ils ne se transforment en ressentiments toxiques.
Qui peut entrer en relation avec qui ? Quelles sont les attentes en termes de transparence sur les relations externes ? Comment gérer les nouvelles relations ?
Ces règles ne sont pas figées et peuvent évoluer avec le temps, selon les besoins de chacun. Rappelons-nous que le couple se renégocie chaque jour... Alors quand on est plus de deux.......
La façon dont elle est gérée peut faire ou briser des relations. Il ne s'agit pas seulement de "ne pas être jaloux", mais de comprendre d'où vient cette jalousie, ce qu'elle signifie et comment chacun peut travailler sur ses insécurités personnelles. Il serait ici raisonnable de vous conseiller de vous faire accompagner dans ce processus de soutien mutuel avec l'aide de conseillers ou psychothérapeutes spécialisés dans les relations non monogames.
Tenter de passer exactement le même temps avec chaque partenaire ou d'aimer chacun exactement de la même manière est non seulement irréaliste, mais peut aussi conduire à une quantification épuisante de l'amour. L'équité, cependant, consiste à répondre aux besoins de chacun de manière juste, ce qui signifie souvent de manière différente, selon les circonstances et les besoins individuels.
Ces réseaux offrent un espace pour partager des expériences, des défis et des réussites, et pour recevoir des conseils et du soutien de ceux qui comprennent la complexité de ce mode de vie.
Fonctionner en polyamour, c'est un peu comme jongler avec des œufs tout en dansant le tango. Ça demande de la pratique, de la patience, et un sens de l'humour à toute épreuve. Mais pour ceux qui y trouvent leur compte, c'est une manière enrichissante de vivre des relations, en dépit (ou grâce à) la complexité logistique et émotionnelle que cela implique.
« Aimer plusieurs personnes, ce n’est pas infidèle. C’est éclectique. » Françoise Sagan
Certaines personnes découvrent en thérapie de couple à Versailles qu’elles aspirent à des formes relationnelles plus ouvertes, sans oser l’exprimer jusque-là.
Plus sérieusement, d'un point de vue psychanalytique, la décision de devenir polyamoureux peut être influencée par plusieurs facteurs profondément ancrés dans la psyché d'une personne. Voici quelques perspectives pour explorer pourquoi certains optent pour le polyamour :
Pour certains, le polyamour peut être une tentative de combler divers besoins émotionnels ou psychologiques non satisfaits par un seul partenaire. Cette diversité relationnelle permet de rencontrer une gamme plus large de besoins affectifs, offrant une sensation de plénitude plus complexe et diversifiée.
En rejetant l'idéal monogame traditionnel, les polyamoureux peuvent inconsciemment chercher à défaire les chaînes des attentes familiales et sociétales, explorant ainsi des formes d'amour qui transcendent les normes établies.
Le polyamour peut être une stratégie pour éviter de ressentir le manque, car si un partenaire ne peut satisfaire certains besoins, un autre pourrait le faire. Ce qui peut être interprété comme une tentative d'échapper à l'angoisse de castration, un désir de ne jamais se sentir privé ou limité dans ses relations intimes.
Le polyamour peut être une expression du désir de diversité et de multiplicité, non seulement en termes de partenaires mais aussi d'expériences émotionnelles et sexuelles. Cela pourrait refléter une quête plus profonde d'exploration et de satisfaction des multiples facettes du soi.
Pour certains, le polyamour peut être une partie de ce voyage d'auto-réalisation, permettant l'exploration de différentes relations pour mieux comprendre et exprimer leur identité unique.
« Peut-on être fidèle à plusieurs personnes à la fois ? Oui, à condition de ne jamais leur mentir. » Pierre Desproges
Les témoignages varient entre "c'est la meilleure chose qui me soit jamais arrivée" et "c'était comme diriger une entreprise sans en avoir les compétences". Mon expérience avec les couples me fait dire que... y'en a toujours un qui est plus d'accord que l'autre dans cette affaire là...
Théoriquement, oui. Pratiquement, cela dépend de combien de soirées jeux vous êtes capable de planifier sans devenir fou. Le cœur humain est grand, dit-on, mais il a tout de même ses limites, non pas en capacité d'amour, mais en énergie et en temps.
En fait, il faut un niveau d'engagement et de fidélité émotionnelle assez élevé pour maintenir des relations multiples saines. Et non, ce n'est pas plus facile que la monogamie. Si vous pensez que gérer une relation est comme piloter un scooter, gérer plusieurs relations est comme conduire un bus à deux étages dans les rues de Paris.
Lucie, 34 ans, thérapeute, en relation polyamoureuse depuis 6 ans : « Au début, j’étais terrorisée à l’idée de voir mon compagnon tomber amoureux d’une autre. Et puis j’ai réalisé qu’il pouvait aimer quelqu’un d’autre sans cesser de m’aimer. Aujourd’hui, nous vivons chacun une autre histoire à côté de la nôtre, et ça nous rend paradoxalement plus proches. Il faut beaucoup parler, tout le temps. Mais je me sens libre et aimée comme jamais auparavant. »
Socialement, c'est souvent vu comme une menace aux structures familiales traditionnelles, tandis que religieusement, cela défie les normes établies de la monogamie sacrée. Les défis sont nombreux, allant de la gestion de la jalousie à la répartition équitable du temps et de l'attention, sans parler de l'usure émotionnelle que peut entraîner la gestion simultanée de multiples relations significatives.
Mais, alors que certains y voient une libération des contraintes monogames, d'autres y perçoivent une complication inutile, un désir peut-être trop gourmand de vouloir tout avoir. Entre ces deux extrêmes, il y a un spectre entier de nuances, de possibilités et de défis personnels.
Antoine, 41 ans, cadre, ancienne expérience polyamoureuse : « On a essayé à trois. C’était beau, exaltant… et épuisant. Les discussions interminables, les agendas croisés, les ajustements émotionnels permanents… À la fin, j’avais l’impression de faire plus de logistique que d’amour. Ce n’est pas pour moi, mais je ne regrette pas : ça m’a obligé à me regarder en face. Ma jalousie, mon besoin de contrôle, tout y est passé. »
Le polyamour n'est pas pour tout le monde, c'est certain. Cela demande un niveau de communication, de maturité et de confiance en soi que tous les individus ne sont pas prêts ou capables de cultiver. Pour ceux qui plongent dans ses eaux, il offre une chance de redéfinir les relations selon des termes qui, bien que complexes, peuvent être incroyablement enrichissants.
Cela fonctionne-t-il vraiment pour tous ceux qui l'essaient, ou est-ce un idéal souvent trop idyllique pour être pratiquement viable ? Ces questions restent ouvertes, et la réponse peut être aussi unique que chaque individu qui choisit de les explorer.
Et vous, le polyamour, vous y croyez ? Est-ce une réponse libératrice à la rigidité des modèles relationnels traditionnels, ou une recette pour des complications émotionnelles ? Peut-être que la vraie question n'est pas de savoir si nous croyons au polyamour, mais si nous sommes prêts à accepter la diversité infinie des formes que l'amour peut prendre.
Que vous soyez polyamoureux, monogame, ou quelque part entre les deux, l'important est de comprendre ce qui fonctionne pour vous et de respecter les choix de chacun dans la manière de vivre et d'aimer. En fin de compte, c'est le respect de cette diversité qui enrichit notre compréhension de l'amour et de toutes ses possibilités.
Lorsqu’un déséquilibre s’installe, la thérapie de couple à Versailles peut offrir un espace sécurisé pour en parler honnêtement.
Certaines relations polyamoureuses incluent des moments à plusieurs, d’autres pas du tout. Il y a des trios, des V, des réseaux relationnels dignes d’un organigramme d’entreprise… Le polyamour, c’est l’amour avec plusieurs personnes, pas nécessairement en même temps ni au même endroit. Chacun son tempo.
Le polyamoureux n’est pas un collectionneur d’amours instantanés. Il peut être aussi sélectif qu’un sommelier en Bourgogne. Mais il ne considère pas l’amour comme une place de parking : le fait qu’une soit occupée n’empêche pas d’en aimer une autre.
S’engager dans plusieurs relations, avec honnêteté, communication, débriefs réguliers et consentement mutuel… C’est même souvent plus exigeant que la monogamie. Le polyamour, c’est un peu comme avoir plusieurs plantes vertes très sensibles : si vous n’arrosez pas régulièrement, ça meurt. Donc non, ce n’est pas du "no strings attached", c’est plutôt "strings, mode macramé avancé".
La jalousie existe, mais on apprend à l’apprivoiser plutôt qu’à la censurer. C’est un peu comme avoir un animal sauvage chez soi : si on le nourrit bien et qu’on l’écoute, il ne dévore pas le salon. Beaucoup choisissent même le polyamour pour mieux comprendre leurs peurs et leurs besoins. C’est un entraînement de ninja émotionnel.
Il n’y a pas de bon ou de mauvais élève. Le polyamour ne convient pas à tout le monde. Ce n’est pas une mode à essayer comme un jean taille haute. Il faut du courage, de la curiosité, et surtout, de la sincérité envers soi-même.
Ce qui fait la qualité d’une relation, ce n’est pas son étiquette, mais ce qu’on en fait. Et si ça finit, ce n’est pas forcément un échec : c’est peut-être juste une belle histoire qui avait un générique de fin bien ficelé.
Beaucoup d’enfants de familles polyamoureuses témoignent d’un environnement riche, bienveillant, avec plusieurs adultes présents et investis. Le plus important, c’est que chaque adulte reste… adulte. Le reste, c’est de l’organisation (et des Google Agenda partagés).
Un polyamoureux peut tromper s’il agit dans le dos des autres, ment, ou sort du cadre défini ensemble. Donc non, le polyamour n’est pas une immunité diplomatique contre les trahisons : la fidélité ici est émotionnelle, sincère, et surtout... contractuelle !
Le polyamour, c’est surtout une philosophie relationnelle, pas un traitement pour l’hyperactivité amoureuse. D’ailleurs, beaucoup de polyamoureux ont moins de relations sexuelles qu’un monogame ultra-assidu. L’idée n’est pas de “consommer”, mais de construire autrement.
Il propose une autre manière d’aimer, ni meilleure, ni pire, juste différente. Et si on cessait d’opposer les deux ? Chacun son écosystème relationnel, l’important, c’est que les accords soient clairs, libres, et respectés.