Le deuil est une épreuve universelle, mais certaines pertes laissent des traces plus profondes que d’autres. Lorsqu’un décès survient de manière brutale, imprévisible ou dans un contexte particulièrement douloureux, la souffrance peut devenir traumatique. Bouleversée, la personne endeuillée reste figée dans l’instant de la perte, incapable de tourner la page. C’est ici que la thérapie EMDR peut jouer un rôle essentiel. En agissant directement sur la mémoire émotionnelle, elle permet de désamorcer les images envahissantes, d’apaiser les émotions trop vives et de restaurer un équilibre intérieur. Un chemin thérapeutique respectueux, pour continuer à vivre… sans effacer l’amour ni la mémoire.
Avant de plonger dans le vif du sujet, retenez ceci : traverser un deuil n’est pas un processus linéaire, encore moins prévisible. Pour certaines personnes, la perte d’un être cher devient un traumatisme émotionnel qui bloque le quotidien, envahit les pensées et fige l’élan de vie. C’est là que la thérapie EMDR peut devenir une véritable ressource. En agissant directement sur la mémoire traumatique, cette approche permet d’apaiser la souffrance, de réduire les symptômes d’un deuil compliqué, et de retrouver un équilibre intérieur sans renier la mémoire du disparu. Un accompagnement respectueux, efficace, et profondément humain. Allez, c’est parti…
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La douleur du deuil est universelle, mais ses effets varient considérablement d’une personne à l’autre. Pour certains, la perte déborde les ressources psychiques et se transforme en souffrance chronique.
📊 Entre 15 % et 25 % des personnes endeuillées développent un deuil compliqué (ou prolongé), marqué par une intensité émotionnelle qui ne diminue pas avec le temps.
(Haute Autorité de Santé, Rapport d’expertise 2023)
🧠 Ce taux grimpe à près de 40 % lorsqu’il s’agit de deuils associés à un contexte traumatique : mort violente, décès d’un enfant, suicide, pandémie, absence de rites funéraires.
(INED, Enquête Deuils et Pandémie, 2022)
😔 Parmi ces personnes, nombreuses sont celles à présenter des symptômes typiques de l’état de stress post-traumatique : reviviscences, cauchemars, anesthésie affective, évitement des lieux ou objets liés au défunt.
🔬 Une méta-analyse internationale publiée en 2021 dans Frontiers in Psychology confirme que la thérapie EMDR est efficace pour traiter les deuils traumatiques, avec des résultats cliniques comparables, voire supérieurs, à ceux des TCC (thérapies cognitivo-comportementales), notamment sur la réduction des flashbacks et de la culpabilité persistante.
📌 En moyenne, les études recensent une amélioration significative des symptômes de deuil après 6 à 10 séances d’EMDR, en fonction de la complexité du traumatisme.
Aurore avait 38 ans. Son compagnon était décédé d’un AVC foudroyant, un matin d’automne. Sans signe avant-coureur. Sans adieu possible. Trois mois plus tard, elle restait figée dans ce moment-là, comme si le temps avait cessé de s’écouler. « C’est arrivé si vite. J’ai l’impression que mon cœur est resté enfermé dans cette minute-là », m’a-t-elle confié, la voix étranglée. Depuis, chaque bruit soudain la faisait sursauter. Elle dormait mal, revivait la scène en boucle, et ne supportait plus les mots de réconfort devenus des clichés : « Il faut tourner la page », « Tu dois avancer ». Elle ne pleurait presque plus. Comme si larmes et mémoire s’étaient figées ensemble. Nous avons commencé une thérapie EMDR pour traiter l’image du moment où elle a découvert son compagnon inanimé. Puis, les jours d’après. Puis les regrets : « Je n’ai pas pu lui dire au revoir ». Séance après séance, les souvenirs ont cessé d’être des décharges électriques. Sa peine a changé de texture. Toujours présente, mais moins coupante. À la fin du processus, elle a pu dire cette phrase simple, mais vitale : « Je peux penser à lui sans m’effondrer. »
Le deuil, en lui-même, n’est pas un trouble. Il fait partie de la vie. Mais certaines pertes brisent le psychisme au lieu de s’intégrer progressivement à l’histoire du sujet. C’est ce que l’on appelle un deuil traumatique.
Dans ces situations, le choc dépasse les capacités d’intégration émotionnelle. La mémoire reste en état de sidération, et les circuits du traitement de l’information émotionnelle se retrouvent saturés.
🔍 Selon les travaux de Bessel van der Kolk, un traumatisme non intégré s’imprime dans le corps et dans la mémoire émotionnelle, réactivé à chaque rappel sensoriel — un bruit, une odeur, un souvenir.
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Ce qui domine, ce n’est pas seulement la tristesse, mais une douleur aiguë, chronique, souvent accompagnée de symptômes de type état de stress post-traumatique (ESPT) :
Dans ces cas, un accompagnement spécialisé devient nécessaire. Et la thérapie EMDR se révèle alors une piste sérieuse et efficace pour libérer la mémoire traumatique de la perte.
Appliquée au deuil compliqué ou traumatique, elle ne vise pas à effacer le souvenir de la personne disparue, mais à soulager la souffrance émotionnelle qui empêche d’avancer.
C’est ce qu’on observe dans les cas de deuil traumatique : l’événement n’est pas digéré, il reste figé dans la mémoire émotionnelle.
Grâce à une stimulation bilatérale alternée (généralement des mouvements oculaires), l’EMDR relance la capacité naturelle du cerveau à retraiter l’information. Il devient alors possible de transformer des souvenirs douloureux en éléments intégrés, moins envahissants.
🧠 « Ce n’est pas le souvenir qui est dangereux, c’est la façon dont il est stocké dans la mémoire. L’EMDR ne retire rien, elle réorganise. »
— Francine Shapiro, fondatrice de la méthode EMDR.
Le psychothérapeute accompagne sans forcer, et chaque étape est validée en lien avec la personne endeuillée.
C’est une thérapie qui ne cherche pas à « faire faire son deuil » selon un calendrier imposé, mais à libérer les blocages traumatiques pour que le deuil puisse, enfin, se vivre.
La thérapie EMDR permet de cibler précisément les souvenirs douloureux ou perturbants qui empêchent le processus de deuil de suivre son cours naturel.
Voici quelques exemples de contenus fréquemment travaillés en EMDR après un deuil :
Beaucoup de personnes restent bloquées sur l’image du dernier moment : une salle d’hôpital, un corps sans vie, un regard figé. Ces images peuvent revenir comme des flashs, même des mois après.
Certains regrettent des mots non prononcés. D’autres restent hantés par une dispute qui a précédé la mort. Ces non-dits ou dits trop vifs deviennent parfois de véritables poisons psychiques.
« J’aurais dû être là. »
« Je n’ai pas su voir. »
« Je suis vivant, et pas lui. »
La culpabilité est une émotion centrale dans les deuils traumatiques, et l’EMDR permet de la transformer en émotion intégrée plutôt qu’en condamnation intérieure.
Certains patients expriment le sentiment étrange de ne plus avoir accès aux bons souvenirs. L’EMDR permet souvent de débloquer cette amnésie protectrice, et de retrouver un lien vivant avec la personne disparue.
Entre ceux qui redoutent d’oublier et ceux qui s’empêchent de vivre « par loyauté », l’EMDR peut aider à retrouver une position intérieure plus libre, où continuer à vivre n’est plus vécu comme une trahison.
💬 « Il ne s’agit pas de fermer la porte, mais d’ouvrir une fenêtre. Le souvenir reste, mais il n’est plus une prison. »
Car ce qui est souvent le plus insupportable dans un deuil traumatique, ce n’est pas seulement l’absence… c’est l’empreinte laissée par les circonstances de la perte. Ce sont les images qui hantent, les émotions qui débordent, les mots qui n’ont pas été dits, les rêves qui se sont brisés.
À travers les séances, les patients décrivent souvent un basculement subtil mais profond : l’image figée du moment du décès s’efface progressivement derrière celle, plus large, de l’histoire partagée. Les flashs laissent place aux souvenirs. Et avec eux, revient la capacité à éprouver… la tristesse, certes, mais aussi la tendresse, la gratitude, la joie d’avoir aimé.
💬 « Je n’ai pas oublié. Mais je peux me souvenir sans m’effondrer. C’est comme si mon corps avait enfin compris que c’était arrivé… et que je pouvais continuer à vivre. » — Témoignage d’une patiente après 8 séances d’EMDR
Dans le silence que laisse un être cher, il est possible de recréer une présence intérieure apaisée, où la mémoire n’est plus une blessure ouverte, mais une source d’ancrage et de lien.
Certaines ressentent très vite que la douleur devient envahissante, que le sommeil disparaît, que le corps ne suit plus. D’autres attendent des mois, voire des années, avant de comprendre qu’elles sont restées figées dans un moment, sans pouvoir avancer.
Dans ces cas-là, il peut être utile de consulter un thérapeute formé à l’EMDR, non pas pour forcer le deuil, mais pour débloquer ce qui l’empêche de se vivre pleinement.
🔁 Il n’est jamais “trop tôt” ni “trop tard” pour commencer un travail thérapeutique après un deuil. Ce qui compte, ce n’est pas le délai… c’est la souffrance.
Certaines personnes viennent en EMDR trois semaines après une perte, d’autres dix ans plus tard. L’important est d’écouter ce qui ne passe pas, ce qui reste coincé, et de se donner la permission de demander de l’aide.
Il arrive que des souvenirs refoulés ou partiels refassent surface. Cela peut surprendre, mais c’est souvent le signe que le psychisme est prêt à traiter ce qui n’a pas encore été digéré. Le thérapeute vous accompagne pas à pas, avec douceur et respect. Rien n’est forcé, tout est accueilli à votre rythme, dans un cadre sécurisant.
L’EMDR peut justement réactiver doucement la capacité à ressentir, sans vous submerger. Ce n’est pas parce que les larmes ne viennent pas que la souffrance n’est pas là. L’EMDR aide à se reconnecter en sécurité avec ses émotions et à sortir de cette anesthésie protectrice souvent liée à un choc intense.
Il n’est jamais trop tard pour soigner une souffrance restée silencieuse. Le cerveau garde parfois en mémoire des événements mal digérés depuis des décennies. Si le souvenir d’un être cher vous fait toujours aussi mal, ou si vous sentez que quelque chose est resté « coincé », l’EMDR peut vous aider à apaiser enfin ce lien blessé.
La perte d’un enfant est un choc incommensurable. L’EMDR permet de traiter les images traumatiques, la culpabilité, la colère, sans jamais nier l’amour ou la mémoire. C’est une façon douce d’apaiser ce qui fait trop mal pour être dit, et de retrouver un lien intérieur apaisé avec l’enfant disparu, dans un cadre profondément respectueux.
L’EMDR aide à retraiter ces éléments douloureux, à faire de la place à la tristesse sans rester prisonnier du traumatisme. Elle permet peu à peu de redonner un sens à ce qui semblait impensable, et de se libérer des boucles mentales qui empêchent de vivre.
Elle permet de la traverser en sécurité, sans être submergé. Oui, des émotions peuvent réapparaître en séance, mais toujours dans un cadre contenant, avec un thérapeute formé. C’est un processus de libération, pas d’exposition forcée. Le but est de vous alléger, pas de vous replonger dans la souffrance brute.
Le rythme s’adapte à vous. On ne presse jamais un deuil. L’essentiel est de sentir que quelque chose bouge, que la souffrance devient plus supportable, et que le lien à la personne disparue devient plus doux à porter.
Il suffit souvent d’activer un souvenir ou une émotion en pensée. C’est un vrai soulagement pour ceux qui ont du mal à parler. Le travail se fait à l’intérieur, avec bienveillance et discrétion. Le thérapeute vous guide, sans jamais vous forcer à mettre des mots sur l’indicible.
Elle peut aussi compléter un suivi médical ou une prise en charge en soins palliatifs. C’est un outil souple, que l’on peut intégrer de manière ciblée, pour débloquer des nœuds traumatiques au cœur du deuil.
L’EMDR leur offre un espace de réparation sans les contraindre à verbaliser ce qu’ils ne peuvent pas encore dire. C’est une approche douce, adaptée à leur sensibilité, qui les aide à traverser le choc, à restaurer leur sécurité intérieure et à continuer à se construire malgré la perte.
Cette modalité peut être utile pour les personnes isolées ou en déplacement. Des techniques adaptées permettent de maintenir une stimulation bilatérale efficace via des outils visuels ou auditifs. Le plus important reste le lien de confiance avec le thérapeute et le cadre sécurisé, même à travers un écran.
⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️
Sophie D. "Un accompagnement précieux après la perte de mon père. Grâce à l’EMDR, j’ai pu apaiser les souvenirs les plus douloureux et retrouver un peu de sérénité. Madame Korzine m’a soutenue avec une douceur et une justesse rares. Je lui suis profondément reconnaissante."
⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️
Marc T. "Je ne pensais pas qu’une thérapie puisse m’aider autant. Après plusieurs mois de blocage suite à un deuil brutal, les séances d’EMDR ont été un véritable tournant. Très professionnelle et à l’écoute."
⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️
Claire V. "Une approche respectueuse et efficace. L’EMDR m’a permis de sortir de la sidération après le décès de ma sœur. Aujourd’hui, je peux penser à elle sans m’effondrer. Merci infiniment."
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