Lorsque l’on débute une thérapie par mouvements oculaires, comme l’EMDR (Désensibilisation et Retraitement par les Mouvements Oculaires) ou l’IMO (Intégration par les Mouvements Oculaires), une question revient souvent : combien de séances seront nécessaires pour ressentir une amélioration ? La réponse dépend de nombreux facteurs, que nous explorons ici afin de vous donner une vision claire et réaliste.
Vous vous demandez combien de séances d’EMDR ou d’IMO sont nécessaires pour ressentir une amélioration réelle ? Cela dépend de plusieurs facteurs : type de traumatisme, intensité des symptômes, objectifs personnels… L’article vous explique quand les premiers effets peuvent apparaître, ce qui différencie l’EMDR de l’IMO, et comment optimiser les bénéfices thérapeutiques.
Vous y trouverez aussi des témoignages concrets, des repères de durée, et des conseils pour bien vous engager dans cette thérapie. Et l'immanquable FAQ.
Bonne lecture 🙂
Certaines personnes ressentent un apaisement dès les premières séances, tandis que d’autres ont besoin de plus de temps pour travailler sur des traumatismes complexes ou des blocages anciens. Chaque parcours est unique.
L’EMDR peut aider à :
Vous n’avez pas besoin de "tout régler" en une fois. Ce qui compte, c’est que chaque séance vous rapproche d’un mieux-être émotionnel durable, dans le respect de votre rythme.
« Le passé n'est plus aux commandes. Lorsqu’un souvenir est retraité avec succès, il perd sa charge émotionnelle et cesse de nous contrôler. » — Francine Shapiro
Chaque individu avance à son propre rythme, selon son histoire, sa sensibilité et les objectifs qu’il souhaite atteindre.
Lorsque j’ai reçu Sandrine, 39 ans, elle venait pour un souvenir traumatique très précis : un accident de voiture survenu trois ans plus tôt. Très vite, le travail en EMDR a permis de désensibiliser ce souvenir en profondeur. Dès la quatrième séance, elle dormait mieux, reprenait le volant sans angoisse, et se sentait à nouveau maître d’elle-même. Mais au fil du travail, d’autres souvenirs ont émergé : une adolescence marquée par un père très critique, une peur constante de ne pas être à la hauteur. Pour ces blessures anciennes, il a fallu poursuivre en IMO, de manière plus progressive, plus symbolique.
👉 Chaque thérapie est un chemin : certains tronçons sont rapides, d’autres demandent plus d’attention. Et c’est parfaitement normal.
« L’IMO permet de faire émerger la vérité du corps, là où les mots manquent. » — Danie Beaulieu
Un traumatisme unique (accident, deuil, agression isolée) peut être retraité en quelques séances. À l’inverse, un traumatisme complexe (abus prolongés, maltraitance, climat familial toxique) implique souvent un travail plus progressif.
Des symptômes légers (gêne, anxiété diffuse) évoluent généralement plus vite qu’un état de stress post-traumatique (TSPT), une phobie handicapante ou un trouble dissociatif.
Souhaitez-vous travailler un souvenir ciblé, ou bien entreprendre un réalignement émotionnel global ? Le nombre de séances sera ajusté en fonction de l’ampleur du travail émotionnel que vous souhaitez accomplir.
💬 « Pour mon agression, trois séances m’ont suffi. Mais pour la peur de parler en public, on a mis du temps à trouver l’origine. L’IMO m’a permis de l’aborder avec beaucoup plus de profondeur. » — Élodie, 41 ans
👉 L’essentiel ? Que votre thérapie avance dans un cadre sécurisé, respectueux de votre rythme psychique et de vos besoins.
Cela peut être un événement précis ou une sensation difficile à définir. Ensemble, vous créez une carte émotionnelle personnalisée.
Vous apprenez à vous stabiliser intérieurement pour vivre le travail en sécurité.
Ces stimulations permettent au cerveau de désensibiliser la mémoire traumatique et de la reclasser comme un souvenir intégré, non menaçant.
Le thérapeute vous aide à intégrer une croyance plus positive, plus juste. Cette étape permet d’ancrer les bénéfices de manière durable.
🎯 Ce processus est adapté à votre rythme : certaines personnes ressentent un allègement immédiat, d’autres ont besoin de plusieurs séances pour percevoir les changements profonds.
L’EMDR n’est pas une thérapie passive. C’est une méthode active, collaborative, qui mobilise vos ressources internes tout en respectant vos fragilités.
« Chaque mouvement oculaire ouvre une porte dans l’esprit, et laisse entrer la lumière sur les zones figées par le traumatisme. » — Danie Beaulieu
En général, les premiers effets positifs de l’EMDR apparaissent dès les 2 à 6 premières séances. Dans certains cas, une amélioration se fait même sentir dès la première rencontre.
💬 « Je suis venue pour une agoraphobie très handicapante. Dès la première séance, j’ai senti une différence. Après quatre séances, j’étais capable de prendre le train sans crise d’angoisse. » — Julien, 39 ans
Mais même là, chaque petite avancée est précieuse : un apaisement progressif, une meilleure compréhension de soi, une confiance qui revient.
👉 L’important n’est pas d’aller vite, mais d’avancer avec justesse.
Moins connue que l’EMDR, cette méthode gagne pourtant en popularité grâce à sa grande souplesse et son adaptabilité aux besoins individuels.
Elle ne suit pas une séquence figée, mais s’ajuste à votre manière de vivre les émotions, les souvenirs, et les images mentales.
« Après un trauma, le corps continue à se souvenir, même quand l’esprit cherche à oublier. L’EMDR agit là où le langage échoue. » — Bessel van der Kolk
💬 « J’ai choisi l’IMO parce que je ne voulais pas raconter une énième fois mon histoire. Ce que j’ai vécu pendant les séances est difficile à décrire, mais c’est comme si mon corps avait parlé à ma place. Et j’ai ressenti un vrai soulagement. » — Léa, 45 ans
Ce processus permet de désensibiliser en douceur les souvenirs émotionnels et de libérer les tensions psychiques associées.
👉 L’IMO est une méthode puissante, surtout quand les mots ne suffisent plus.
💬 « Je suis venu consulter Mme Korzine pour une agoraphobie. Dès la première séance, mes angoisses avaient déjà diminué. Après quatre séances, j’étais enfin prêt à reprendre mes activités et à retourner travailler en toute sérénité. » — Julien, 39 ans
C’est aussi parfaitement normal. Certaines personnes ont besoin de quelques séances pour se sentir en sécurité, comprendre les mécanismes de la méthode, ou simplement laisser émerger ce qui était enfoui.
👉 Dans tous les cas, chaque séance vous rapproche un peu plus d’un état émotionnel apaisé, à votre rythme.
💬 « Pour ma phobie de l’avion, j’ai fait 5 séances. Pour ma confiance en moi, c’est devenu un chemin plus long… mais libérateur. » — Thomas, 42 ans
L’important est de respecter votre tempo, et de vous appuyer sur un thérapeute formé à l’EMDR ou à l’IMO qui saura adapter la méthode à vos besoins spécifiques.
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Thérapie EMDR/IMO à Versailles – Psy Coach
Une thérapie par mouvements oculaires fonctionne d’autant mieux si vous êtes régulier dans votre fréquence de séances, disponible émotionnellement, et prêt(e) à aller au contact de vos ressentis.
Ce qui compte, c’est d’accepter ce qui vient : souvenirs flous, sensations corporelles, émotions vagues. Tout cela est matière vivante pour la transformation.
👉 Ces outils agissent comme des accélérateurs de changement, en consolidant ce que vous transformez lors des séances.
Veillez à consulter un professionnel formé en EMDR ou IMO, à jour dans sa pratique, et capable de s’adapter à votre rythme.
💬 « Ce n’est pas seulement les mouvements oculaires qui m’ont aidée, c’est aussi le lien de sécurité que j’ai ressenti dès le début avec ma thérapeute. » — Anaïs, 37 ans
L’EMDR (Désensibilisation et Retraitement par les Mouvements Oculaires) suit un protocole structuré mis au point par Francine Shapiro, avec des phases précises d’identification, de retraitement et d’intégration.
L’IMO (Intégration par les Mouvements Oculaires) est plus souple et intuitive, laissant davantage de place à l’émergence émotionnelle et au récit libre.
Les deux visent à désensibiliser les traumatismes et à restaurer l’équilibre émotionnel, mais leur style diffère.
Les recherches montrent que l’EMDR et l’IMO sont efficaces pour traiter des traumatismes complexes, des abus, ou des négligences précoces. Le cerveau garde une trace émotionnelle : ces méthodes aident à transformer cette empreinte douloureuse en souvenir neutre.
Les protocoles sont simplement ajustés à leur âge, avec des jeux, des dessins, ou des histoires. Ces approches sont particulièrement utiles pour traiter les peurs nocturnes, les phobies scolaires, les séparations difficiles ou les chocs émotionnels précoces.
Elle est reconnue pour sa souplesse, sa capacité à travailler les traumatismes émotionnels profonds, et sa pertinence pour des blocages plus diffus ou relationnels.
Elle n’est pas encore validée par autant d’études scientifiques que l’EMDR, mais son efficacité clinique est réelle.
Elles permettent de reprogrammer émotionnellement ce qui s’est enkysté dans le passé.
En EMDR, le retraitement peut se faire à partir d’un souvenir non verbalisé, à condition que vous puissiez vous y connecter intérieurement.
En IMO, l’expression libre est encouragée, mais toujours à votre rythme.
Ces thérapies respectent votre besoin de sécurité et d’intimité : on ne force jamais.
Ces signes sont normaux et transitoires : ils indiquent que le cerveau travaille à intégrer les nouvelles informations. Le thérapeute vous aide à réguler ces effets.
Mais le rythme peut être adapté : plus rapproché au début si nécessaire, puis plus espacé à mesure que le travail s’approfondit.
Le plus important est d’avoir un rythme régulier, en accord avec vos besoins psychiques et émotionnels.
Vous pouvez consulter Frédérique Korzine, psychothérapeute formée à ces méthodes, pour des séances d’EMDR ou d’IMO à Versailles.
👉 Toutes les informations pratiques sont ici :
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