Hypnose et rêve éveillé : quelles différences en thérapie ?
5/10/2025

Hypnose et rêve éveillé : quelles différences en thérapie ?

Avant de plonger en détail, voici ce qu’il faut retenir. L’hypnose et le rêve éveillé sont deux pratiques cousines, mais non jumelles. L’hypnose invite à un état modifié de conscience, orchestré par la voix du praticien, pour mobiliser les ressources de l’inconscient et soulager un symptôme, une douleur, une peur. Le rêve éveillé, lui, repose sur la libre circulation des images intérieures. Le thérapeute n’induit pas, il accompagne. Le patient visualise, explore, puis interprète ce que son imaginaire lui montre. L’une agit sur le corps et les sensations, l’autre sur le symbolique et le sens. Toutes deux ouvrent un dialogue avec la part invisible de soi. Allez, c’est parti…

Table des matières

Hypnose thérapeutique à Versailles

Beaucoup confondent hypnose et rêve éveillé, deux portes d’accès à l’inconscient, souvent évoquées dans le même souffle. Pourtant, si elles partagent un même souffle poétique — celui d’un voyage intérieur — leurs chemins diffèrent profondément.
Dans la première, la voix guide ; dans le second, c’est l’image qui mène la danse.
Les deux invitent à un état de conscience élargi, entre veille et sommeil, là où la pensée s’assouplit et le corps s’abandonne. Mais l’hypnose parle au corps pour le transformer, tandis que le rêve éveillé laisse parler les images pour les comprendre.

Et à Versailles, dans le silence feutré du cabinet, ce n’est pas rare que des patients me demandent :

« Est-ce que je vais rêver pendant la séance d’hypnose ? »

La réponse, c’est à la fois oui et non. Oui, parce que l’esprit entre en résonance avec des images, des sensations, des symboles. Et non, parce que ce n’est pas un rêve : c’est une expérience guidée, active, où la parole devient un passage entre les mondes intérieur et extérieur.
Alors, en quoi l’hypnose et le rêve éveillé dirigé se distinguent-ils ? Que permettent-ils d’explorer chacun à leur manière ?

Pourquoi confond-on souvent hypnose et rêve éveillé ?

Il faut dire que les deux pratiques ont de quoi troubler les frontières entre veille et sommeil.
Dans les deux cas, le corps se détend, les paupières se ferment, la voix du thérapeute invite à “laisser venir”.
Et pour le patient, cette sensation d’entre-deux — ni tout à fait ici, ni tout à fait ailleurs — ressemble fort à un rêve éveillé.

Mais la ressemblance est trompeuse.
Car si les deux approches permettent de dialoguer avec l’inconscient, leurs chemins diffèrent radicalement.

Le saviez-vous ?

En France, près d’un tiers de la population a déjà expérimenté l’hypnose, et plus de cent hôpitaux publics l’utilisent désormais pour l’anesthésie ou la gestion de la douleur.
Selon l’INSERM, l’état hypnotique modifie réellement l’activité cérébrale, diminuant la perception de la douleur et du stress.
Près de 70 % des patients rapportent aussi l’apparition d’images mentales spontanées, preuve que l’hypnose et le rêve éveillé partagent un même langage symbolique : celui de l’imaginaire qui soigne.

L’hypnose : un état actif, pas un rêve

En hypnose, le praticien provoque une modification de l’état de conscience.
Le patient entre dans un état de relaxation profonde, tout en restant conscient.
Contrairement à l’idée reçue, il ne “s’endort” pas.
Il demeure présent, capable d’écouter, de répondre, parfois même de rire.

Sous cet état de conscience élargi, le cerveau se réorganise : les zones associées à la logique s’apaisent, tandis que celles liées à l’imaginaire et aux émotions s’activent.
C’est dans cet espace que la voix du thérapeute agit comme un fil d’Ariane, invitant le patient à revisiter ses représentations, à libérer un souvenir, à transformer un ressenti.

“L’hypnose, disait Milton Erickson, n’endort pas : elle réveille autrement.”

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Le rêve éveillé : la liberté de l’image

Le rêve éveillé dirigé, initié par Robert Desoille dans les années 1960, part du même principe d’accès à l’inconscient, mais en laissant davantage d’espace au flux d’images spontanées.
Le thérapeute invite simplement la personne à fermer les yeux, à respirer, puis à laisser venir une scène : un paysage, un personnage, un mouvement.
Le travail consiste à observer ce qui se passe, sans suggestion ni orientation.
C’est le patient lui-même qui devient le narrateur de sa propre expérience intérieure.

Là où l’hypnose “propose” des images, le rêve éveillé “écoute” celles qui surgissent.
Une différence subtile mais essentielle : la première vise souvent un objectif thérapeutique concret, tandis que la seconde explore le sens symbolique de ce qui se manifeste.

Deux chemins vers la même source

Ce qui réunit hypnose et rêve éveillé, c’est ce désir d’explorer l’invisible, de laisser la conscience glisser vers ce qui ne se dit pas avec des mots.
Mais là où l’hypnose structure l’expérience à travers le langage et la suggestion, le rêve éveillé la laisse se déployer comme une fiction intérieure.
Dans un cas, la voix du thérapeute est moteur ; dans l’autre, elle devient simple présence contenante.

À Versailles, il n’est pas rare qu’un même patient expérimente les deux approches selon le moment de sa thérapie : l’hypnose pour apaiser le corps, le rêve éveillé pour écouter ce que le symbole veut dire.

Qu’est-ce que l’hypnose thérapeutique ?

Une communication subtile avec l’inconscient

L’hypnose, loin de la caricature de la pendule ou du sommeil artificiel, est avant tout une relation.
Un échange entre deux consciences : celle du praticien, guidant par la parole, et celle du patient, qui accepte de se laisser porter par une autre forme d’attention.

Pendant une séance d’hypnose ericksonienne, l’état de conscience se modifie : les perceptions changent, le temps s’étire, le corps se relâche.
Cet état, qu’on appelle transe hypnotique, n’a rien d’extraordinaire : chacun l’expérimente quotidiennement en conduisant distraitement, en lisant un roman, ou en rêvassant.
La différence, c’est qu’en séance, cet état est intentionnellement utilisé à des fins thérapeutiques.

La parole devient alors un instrument de précision :
chaque mot, chaque silence, chaque inflexion de la voix vise à parler le langage de l’inconscient, fait d’images, de métaphores et d’associations libres.
Le patient n’est jamais passif : il explore, ressent, imagine, et réorganise sa propre expérience intérieure.

“L’hypnose est une manière de parler à l’inconscient dans sa langue maternelle.”
Milton H. Erickson

Là où la psychanalyse travaille par interprétation, l’hypnose agit par suggestion et expérience : le corps ressent ce que la parole propose, et l’esprit s’ouvre à d’autres possibles.

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À quoi sert-elle concrètement ?

L’hypnose thérapeutique ne se limite pas à la gestion du stress ou à l’arrêt du tabac.
Elle agit sur un large spectre de troubles psychiques et somatiques, en restaurant la capacité du sujet à influencer ses propres processus internes.

Parmi les domaines les plus courants :

  • Les troubles anxieux et phobiques, où elle permet de désensibiliser les réactions de peur.
  • Les douleurs chroniques, qu’elle aide à moduler en agissant sur la perception cérébrale.
  • Les troubles du sommeil, les comportements compulsifs, les addictions, ou encore les troubles alimentaires.
  • Les blocages émotionnels, souvent liés à des traumatismes anciens.

Chaque séance vise à activer une ressource intérieure que la conscience avait oubliée.
En travaillant avec l’imaginaire et la sensation corporelle, l’hypnose permet de dépasser les défenses rationnelles et d’amorcer un véritable mouvement de transformation.

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Qu’est-ce que le rêve éveillé dirigé ?

On connaît moins le rêve éveillé dirigé, pourtant cette approche thérapeutique a, elle aussi, un charme singulier.
Née dans les années 1960 grâce au psychologue français Robert Desoille, elle repose sur une idée simple et lumineuse : notre inconscient parle en images.
En se laissant guider par ces images mentales, il devient possible d’accéder à ce qui se cache derrière un symptôme, une peur ou un conflit intérieur.

Au début d’une séance, le thérapeute invite le patient à s’installer confortablement, à fermer les yeux, à respirer calmement.
Puis, il propose une amorce douce : « Imaginez un lieu où vous vous sentez bien… »
À partir de là, tout peut survenir : un paysage, un visage, un mouvement.
Le patient décrit ce qu’il perçoit ; le thérapeute accompagne, soutient, sans influencer.
Les images se déroulent comme un film intérieur, libre et spontané.
Certaines s’élèvent, d’autres plongent. Certaines sont lumineuses, d’autres inquiétantes.
Toutes ont un sens, que le travail d’après-coup viendra éclairer.

“Les images du rêve éveillé ne sont pas des fuites mais des voies d’accès à la vérité du sujet.”
Robert Desoille

Un voyage intérieur entre imaginaire et symbolique

Là où l’hypnose agit par suggestion et sensation, le rêve éveillé se déploie comme une scène symbolique.
Chaque image devient la métaphore d’un conflit, d’un désir, ou d’une émotion refoulée.
Un escalier qui monte peut figurer un dépassement de soi ; une rivière, un passage ; un arbre, une racine familiale.
Ces images, souvent d’une justesse troublante, conduisent le patient vers une prise de conscience profonde.

Dans certains cas, le rêve éveillé dirigé s’inscrit dans un travail analytique plus long, où les images s’articulent comme les fragments d’un rêve nocturne.
Elles révèlent des schémas, des fidélités invisibles, des blessures d’enfance.
C’est une psychothérapie symbolique, plus proche du langage du rêve que de celui de la suggestion.

À Versailles, une pratique de l’écoute et du sens

Au cabinet Psy-Coach Versailles, certains patients découvrent le rêve éveillé après un travail en hypnose.
L’un les aide à apaiser les tensions du corps, l’autre à déchiffrer les messages de l’inconscient.
Ces deux approches, loin de s’opposer, peuvent s’entrelacer dans un même parcours thérapeutique.
Dans le calme du cabinet, la voix du thérapeute devient le témoin d’un dialogue silencieux entre le conscient et les profondeurs du psychisme.
Là où les mots manquent, les images viennent parler à leur place.

Hypnose et rêve éveillé : les ressemblances évidentes

Si l’on devait s’en tenir aux apparences, l’hypnose et le rêve éveillé dirigé semblent se rejoindre : dans les deux cas, le corps s’apaise, les yeux se ferment, et la frontière entre veille et sommeil devient poreuse.
Mais au-delà des formes, c’est leur intention commune qui rapproche ces deux langages : permettre au sujet d’accéder à son monde intérieur pour mieux le transformer.

Deux portes vers l’inconscient

Qu’il s’agisse d’hypnose ou de rêve éveillé, le point de départ est le même : une modification de l’état de conscience.
Ce basculement n’a rien de mystique : c’est une manière de ralentir le mental, de laisser les pensées discursives s’effacer pour que d’autres voix se fassent entendre — celles du corps, de l’imaginaire, de la mémoire.

Dans les deux approches, le patient reste conscient, capable de parler, d’observer, de ressentir.
Mais sa conscience devient plus fluide, plus réceptive.
C’est dans cet entre-deux que l’inconscient trouve l’espace pour faire remonter des contenus symboliques : une image, une émotion, un souvenir oublié.

“Entrer en transe ou rêver les yeux ouverts, c’est simplement changer de canal pour mieux s’entendre.”

Au cabinet de Versailles, il arrive souvent que des patients s’étonnent de la vivacité de leurs images ou de la précision de leurs sensations.
Certains disent “voir”, d’autres “ressentir” ou “entendre intérieurement” — autant de manières singulières d’expérimenter l’inconscient en direct.

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Des langages symboliques pour se dire autrement

L’hypnose et le rêve éveillé parlent le même idiome : celui du symbole.
Une image de montagne peut signifier une élévation, une difficulté, ou un souvenir d’enfance.
Une main qui se pose sur le cœur, un pont qui s’effondre, un oiseau qui s’envole — ces visions ne sont jamais anodines.

Dans les deux pratiques, le symbole n’est pas “analysé” au sens rationnel : il est ressenti, puis intégré.
Le thérapeute aide simplement à laisser se déployer le sens latent, sans l’imposer.
Car le symbole agit d’abord par sa puissance émotionnelle avant d’être compris intellectuellement.

Ces approches invitent à un même renversement : plutôt que d’expliquer, il s’agit d’éprouver.
Le langage de l’inconscient est analogique, métaphorique, poétique.
C’est précisément ce que l’hypnose et le rêve éveillé permettent de réhabiliter : une parole vivante, incarnée, qui ne passe pas uniquement par le mental.

Hypnose et rêve éveillé : les vraies différences

S’il est tentant de rapprocher l’hypnose du rêve éveillé, c’est dans leurs différences que chacune révèle sa véritable puissance.
Elles s’appuient sur la même matière — l’inconscient — mais n’en explorent pas le même visage.
L’hypnose agit sur la réalité intérieure du patient, tandis que le rêve éveillé l’observe.
L’une transforme, l’autre décode.
Et toutes deux, ensemble, peuvent devenir les deux mains d’un même travail thérapeutique.

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Dans l’hypnose, l’inconscient agit ; dans le rêve éveillé, il parle

En hypnose thérapeutique, le praticien induit une transe pour permettre au patient de mobiliser des ressources enfouies.
Les suggestions proposées par la voix du thérapeute s’adressent directement au système sensoriel et émotionnel.
Le corps devient le terrain d’expérience de la transformation : respiration, chaleur, apaisement, allègement…
Le changement se vit souvent sans passer par les mots, comme une évidence qui se dépose.

En rêve éveillé, c’est l’inverse : le corps reste détendu, mais c’est l’imaginaire qui se met en mouvement.
Les images se succèdent comme dans un rêve nocturne, riches de symboles.
Le thérapeute accompagne sans diriger, laissant au patient le soin d’interpréter, parfois bien après la séance, ce que son inconscient a voulu lui montrer.

On pourrait dire que l’hypnose transforme le symptôme, tandis que le rêve éveillé en révèle le sens.
La première est expérientielle, la seconde herméneutique.
Et dans certaines trajectoires thérapeutiques — notamment au cabinet de Versailles — elles se succèdent naturellement :
d’abord apaiser, ensuite comprendre.

Hypnose : le travail du corps vivant

L’hypnose agit par la sensation et la suggestion.
Elle invite le patient à ressentir, à imaginer autrement, à expérimenter une perception différente de lui-même.
Le corps devient un langage, un instrument de changement.
C’est particulièrement efficace pour les troubles somatiques, les douleurs chroniques, les phobies, les comportements compulsifs.

“Ce que l’esprit imagine, le corps l’éprouve comme réel.” — Milton H. Erickson

L’hypnose s’ancre dans le présent du ressenti, et permet souvent de court-circuiter le mental, de restaurer la confiance dans les sensations justes.
C’est un langage corporel de la guérison.

Rêve éveillé : le travail des images et du sens

Le rêve éveillé parle au contraire la langue des symboles et des archétypes.
Chaque image est un message à décrypter, un morceau d’histoire inconsciente.
C’est une méthode qui se prête merveilleusement bien au travail sur les origines, les schémas familiaux, les deuils non faits ou les répétitions relationnelles.

Une femme qui gravit une montagne dans son rêve éveillé ne “monte” pas simplement : elle s’élève au-dessus d’un conflit, franchit un seuil.
Un homme qui traverse une rivière franchit une limite psychique.
Le corps ne bouge pas, mais l’âme, elle, chemine.

À Versailles, de nombreux patients découvrent à quel point ces images deviennent de véritables boussoles intérieures : elles parlent d’eux mieux qu’ils ne sauraient le faire.

Quand l’un complète l’autre

Il ne s’agit pas de choisir entre hypnose et rêve éveillé, mais plutôt de comprendre comment ces deux pratiques peuvent se répondre.
Dans un parcours thérapeutique, elles fonctionnent souvent comme deux mouvements complémentaires :
l’hypnose apaise le tumulte intérieur, tandis que le rêve éveillé révèle le sens de ce qui a été apaisé.

L’hypnose agit d’abord comme une médecine du corps : elle calme, désamorce, soulage, restaure la sécurité intérieure.
Le rêve éveillé, lui, travaille sur la mise en mots et en images : il permet de donner une forme à ce qui s’est libéré, de relier le vécu corporel à la compréhension symbolique.
C’est la différence entre “se sentir mieux” et “savoir pourquoi l’on va mieux”.

“La parole ne guérit pas seule ; parfois, il faut apprendre à rêver en conscience.”
Françoise Dolto (inspirée)

Certains thérapeutes intègrent ces deux modalités dans une approche intégrative : un temps d’hypnose pour détendre le système nerveux, puis une exploration en rêve éveillé pour écouter ce qui se dépose après coup.
L’un travaille le vécu immédiat, l’autre la signification profonde.

Au cabinet Psy-Coach Versailles, il n’est pas rare que ces deux langages se succèdent naturellement : après quelques séances d’hypnose pour soulager une angoisse, un patient découvre que des images récurrentes émergent d’elles-mêmes.
Alors, le rêve éveillé prend le relais — non pour remplacer, mais pour continuer le dialogue avec l’inconscient sous une autre forme.

C’est ainsi que le travail thérapeutique devient une spirale, non une ligne droite : à chaque boucle, l’expérience se déploie différemment, plus fine, plus consciente, plus symbolisée.

Lorsque j’ai reçu Léa, 32 ans, elle ne savait pas vraiment ce qu’elle cherchait. “Je ne dors plus, je me réveille la gorge serrée, sans raison apparente.”
Nous avons commencé par quelques séances d’hypnose thérapeutique. Très vite, son corps a retrouvé une respiration plus calme, une détente nouvelle dans la nuque et les épaules. Les crises nocturnes se sont espacées.
Mais au fil des séances, une même image revenait : une étendue d’eau sombre, silencieuse, à la fois familière et inquiétante.

Intriguée par cette récurrence, je lui ai proposé d’explorer cette image en rêve éveillé.
Les yeux clos, Léa s’est vue marcher au bord d’un lac. L’eau était froide, figée, presque noire.
Au loin, une barque vide dérivait.
En s’approchant, elle a ressenti une peur viscérale : celle d’être seule, abandonnée sur cette rive immobile.

Ce n’était plus une simple métaphore. L’image condensait une angoisse ancienne, celle d’une séparation vécue dans l’enfance, jamais digérée.
L’hypnose avait permis de désamorcer la panique corporelle.
Le rêve éveillé, lui, a permis de nommer la source symbolique de cette peur — un sentiment d’abandon profondément enfoui.

À travers ces deux langages, Léa a pu reconstruire une continuité entre son corps et son histoire.
Le lac n’est plus devenu un gouffre, mais un miroir tranquille.
Et dans la barque, elle a fini par imaginer… une lumière.

C’est souvent ainsi que le travail se déroule : une métaphore s’invite, le corps la reconnaît, l’inconscient la transforme.
Entre hypnose et rêve éveillé, quelque chose se répare dans le silence du symbole.

À Versailles, l’hypnose comme voyage intérieur

Chaque lieu porte une atmosphère, et celle de Versailles n’est pas anodine : entre le calme des allées arborées et la lenteur feutrée des jardins, l’esprit y trouve naturellement un espace pour respirer.
C’est dans ce cadre apaisant qu’au cabinet Psy-Coach Versailles, les séances d’hypnose et de rêve éveillé prennent tout leur sens.

Ici, le travail hypnotique s’ancre dans une approche intégrative, à la croisée de la psychothérapie, de la psychanalyse et de la symbolique du langage.
L’objectif n’est pas seulement de calmer un symptôme ou de changer un comportement : il s’agit de retrouver le dialogue entre corps et psychisme, de réapprendre à écouter la part invisible de soi.

L’hypnose y devient une expérience vivante, loin des protocoles standardisés.
Chaque voix, chaque respiration, chaque silence contribue à créer un espace où la conscience peut se relâcher sans se perdre.
Les séances s’adaptent à chacun — parfois plus sensorielles, parfois plus imaginaires — mais toujours reliées à un même fil : permettre au sujet de redevenir auteur de son vécu intérieur.

Et lorsque le rêve éveillé s’invite dans ce processus, il agit comme un prolongement naturel.
Certains patients décrivent ce moment comme une « respiration psychique », d’autres comme un voyage intérieur à la frontière du rêve et de la lucidité.
À travers ces images qui surgissent, une autre logique s’écrit — celle du symbole, du sens, de la réconciliation.

Entre inconscient, mémoire et imaginaire, l’hypnose retrouve ce qu’elle n’aurait jamais dû perdre : son essence poétique et thérapeutique, là où la parole redevient créatrice.

FAQ – Hypnose et rêve éveillé : vos questions les plus fréquentes

Quelle est la différence entre un hypnothérapeute et un hypnotiseur ?

L’hypnotiseur agit dans un cadre de spectacle, pour divertir.

L’hypnothérapeute, lui, est un praticien en hypnose formé à la thérapie brève et à la relation d’aide. À Versailles, l’approche est humaniste et thérapeutique : elle s’appuie sur des inductions respectueuses, une écoute fine et une éthique de soin. L’objectif n’est pas de “contrôler” mais d’aider le patient à retrouver un état d’hypnose naturel, propice au mieux-être et à la transformation intérieure.

Peut-on guérir de ses phobies grâce à l’hypnose ?

Oui, l’hypnose clinique et l’hypnose ericksonienne sont très efficaces contre les phobies.

En entrant dans un état de transe guidé, le cerveau neuro-émotionnel se reconnecte à des ressources oubliées. Le praticien en hypnose aide à désensibiliser la peur et à reprogrammer des réponses plus sereines. Cette approche de thérapie brève, douce et humaniste, ne cherche pas à forcer mais à restaurer la sécurité intérieure. En quelques séances, un vrai mieux-être s’installe durablement.

Comment se déroule une première séance d’hypnose ?

Lors d’une première séance, le praticien en hypnose prend le temps d’écouter la demande, d’expliquer le cadre et de définir un objectif thérapeutique.

Puis, il propose une induction douce pour entrer dans un état hypnotique léger, sans perte de contrôle. L’expérience est souvent relaxante et surprenante. Cet état naturel de lâcher-prise permet de commencer à agir sur le problème dès la première rencontre. Chaque séance est personnalisée, dans une approche humaniste et bienveillante.

Quelle formation faut-il pour devenir hypnothérapeute ?

Une formation en hypnose sérieuse comporte théorie, pratique et supervision.

Les praticiens en hypnose ericksonienne suivent généralement plusieurs niveaux : praticien, maître praticien, puis hypnose clinique ou hypnose médicale. Les cursus incluent l’étude des inductions, de la communication thérapeutique et de la neuropsychologie. À Versailles comme ailleurs, il est recommandé de choisir un hypnothérapeute formé dans un courant humaniste, garantissant sécurité et éthique dans la pratique de l’hypnose.

Quelle est la différence entre hypnose médicale et hypnose de spectacle ?

L’hypnose médicale s’inscrit dans un cadre de soin, parfois pratiquée par un psychiatre, un psychologue ou un praticien en hypnose clinique.

Elle vise à soulager, apaiser, guérir ou accompagner une douleur. L’hypnose de spectacle, elle, repose sur la suggestion et le divertissement. Sous hypnose, le public reste consentant mais influencé par le contexte ludique. En thérapie, l’état de transe est respectueux, sécurisé et profondément humaniste, au service du mieux-être.

L’auto-hypnose est-elle aussi efficace qu’une séance guidée ?

L’autohypnose permet d’apprendre à entrer seul dans un état de transe léger.

On y retrouve les mêmes inductions que lors d’une séance guidée, mais adaptées à l’autonomie. Un praticien en hypnose ericksonienne peut enseigner à apprendre l’auto-hypnose pour renforcer le lâcher-prise, gérer le stress ou favoriser le sommeil. Cette pratique de l’hypnose au quotidien est une voie humaniste vers la conscience de soi, complémentaire à un accompagnement thérapeutique professionnel.

L’hypnose peut-elle remplacer les médicaments hypnotiques ?

Les médicaments hypnotiques agissent chimiquement sur le cerveau pour induire le sommeil ou calmer l’anxiété.

L’hypnose clinique, elle, favorise un état naturel d’apaisement sans effet secondaire. L'hypnothérapeute aide à retrouver cette capacité physiologique de détente. En cas de traitement, seul un psychiatre peut ajuster la médication. L’hypnose n’est pas un substitut médicamenteux, mais une thérapie brève efficace pour réduire la dépendance et soutenir un mieux-être durable.

Que ressent-on sous hypnose ?

Être sous hypnose, c’est entrer dans un état de conscience modifié, à la fois détendu et concentré.

On perçoit les sons, les pensées, mais autrement, avec plus de distance. Cet état hypnotique ressemble à une rêverie consciente : le corps se relâche, l’esprit explore. Certains ressentent des images, d’autres des émotions ou des sensations physiques. Cet état naturel de lâcher-prise permet au praticien en hypnose de travailler en douceur avec l’inconscient pour favoriser le mieux-être.

Peut-on utiliser l’hypnose lors d’une anesthésie ?

Oui, l’hypnose médicale est utilisée dans certains blocs opératoires en complément d’une anesthésie locale.

L’état d’hypnose réduit la perception de la douleur et le stress. Cette méthode est pratiquée par des médecins ou praticiens en hypnose clinique, formés à des protocoles spécifiques. Elle repose sur la concentration, la respiration et des inductions verbales. Loin de l’hypnose de spectacle, c’est une thérapie brève sérieuse et humaniste, reconnue par de nombreux services hospitaliers.

L’hypnose est-elle adaptée à tout le monde ?

La plupart des personnes sont hypnotisables, car l’état de transe est un état naturel.

Certains profils, très analytiques ou anxieux, demandent un peu plus de temps pour se familiariser avec le lâcher-prise. Le rôle du praticien en hypnose ericksonienne est d’adapter l’induction à chaque personnalité. En approche humaniste, aucune contrainte : la conscience reste active et respectée. L’hypnose n’est pas magique, mais elle aide chacun à guérir à son rythme et retrouver le mieux-être.

Par Frédérique Korzine,
psychanalyste à Versailles
Pour un soutien personnel ou professionnel, je vous propose un suivi adapté à vos besoins favorisant bien-être et épanouissement, à Versailles.

Psychanalyse, hypnose, coaching, supervision et thérapies brèves.

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