Thérapie EMDR : une réponse efficace à l’anxiété chronique ?
22/6/2025

Thérapie EMDR : une réponse efficace à l’anxiété chronique ?

L’anxiété peut s’installer silencieusement, envahir le quotidien, et résister aux approches classiques comme la relaxation ou le raisonnement. Pourtant, derrière cette tension permanente se cachent souvent des expériences émotionnelles anciennes, non digérées par le psychisme. C’est là qu’intervient la thérapie EMDR. En agissant directement sur les mémoires enfouies qui entretiennent l’état d’alerte, l’EMDR permet un apaisement en profondeur. Cette méthode douce, reconnue scientifiquement, offre une voie rapide et durable pour retrouver un équilibre intérieur. Découvrez comment l’EMDR transforme le rapport à l’anxiété, au-delà des mots, en libérant ce que le mental ne peut contrôler.

Table des matières

En bref...

Avant de plonger dans les mécanismes profonds de cette méthode, retenons ceci : l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) est une approche validée scientifiquement pour traiter l’anxiété, qu’elle soit ponctuelle ou chronique. En agissant sur les souvenirs non digérés à l’origine des symptômes anxieux, l’EMDR aide à les retransformer en informations intégrées. Ce n’est ni de la magie, ni de la suggestion : c’est une reprogrammation neuro-émotionnelle qui libère les circuits figés du stress.
Allez, c’est parti…

Pour comprendre comment l’EMDR peut transformer votre rapport à l’anxiété ou au stress post-traumatique, consultez notre page dédiée à la thérapie EMDR à Versailles 78.

Quelques chiffres clés sur l’anxiété en France

  • En France, près de 1 adulte sur 5 (soit 20 %) présente des troubles anxieux au cours d’une année donnée.
    Source : Santé Publique France, Baromètre santé 2021
  • L’anxiété est aujourd’hui le trouble psychique le plus fréquent, devant la dépression. Elle touche près de 15 millions de Français à divers degrés.
    Source : Inserm, données consolidées 2023
  • Près de 70 % des personnes souffrant d’anxiété déclarent que leurs symptômes ont un impact direct sur leur vie professionnelle.
    Source : Fondation Pierre Deniker, 2022
  • Selon l’Association EMDR France, 60 à 80 % des patients consultant pour des troubles anxieux rapportent une amélioration significative en 6 à 10 séances d’EMDR.
    Source : Données internes EMDR France, 2023
  • Une étude française menée en 2021 sur des adultes souffrant d’anxiété généralisée montre une réduction moyenne de 50 % des symptômes après un protocole EMDR de 8 séances.
    Source : Revue Francophone de Thérapie Psychologique Intégrative
Lorsque j’ai accueilli Hélène, 41 ans, elle vivait avec une anxiété diffuse depuis plus de 15 ans. Elle décrivait une tension permanente, l’impression d’un “danger invisible”, des réveils nocturnes en sueur, et une peur inexplicable de l’échec. Pourtant, rien dans son histoire immédiate ne justifiait cette alarme intérieure. Grâce à l’EMDR, un souvenir longtemps enfoui a refait surface : une scène d’humiliation scolaire en primaire. En quelques séances, cette mémoire a été retraitée. L’angoisse s’est apaisée. Elle a retrouvé une stabilité qu’elle pensait impossible.

Pourquoi l’anxiété résiste-t-elle parfois aux méthodes classiques ?

Parce qu’on ne soigne pas une alarme en expliquant qu’elle ne devrait pas sonner.

De nombreuses approches thérapeutiques proposent des outils pour gérer l’anxiété : relaxation, respiration, pensées positives, médicaments…

Et elles peuvent, dans certains cas, apporter un soulagement temporaire. Mais lorsque l’anxiété persiste ou revient en boucle, c’est souvent qu’elle puise sa source dans un événement émotionnel passé non intégré, niché au cœur du système nerveux.

Il peut s’agir par exemple :

  • d’un moment humiliant à l’école,
  • d’un sentiment d’insécurité dans l’enfance,
  • d’un accouchement difficile,
  • ou même d’un regard inquiet d’un parent, mille fois oublié consciemment, mais resté imprimé dans le corps.
Le cerveau, face à une émotion trop intense ou trop soudaine, peut court-circuiter le traitement normal de l'information.

Le souvenir est alors stocké de façon dysfonctionnelle : il reste vivant, sensoriel, douloureux — comme si l'événement continuait à se produire ici et maintenant.

Résultat : l’alarme émotionnelle se déclenche en continu, sans que la personne ne sache pourquoi. Elle vit avec un stress flottant, une impression de menace diffuse, une tension permanente. Et comme aucun raisonnement n’éteint une mémoire figée, les thérapies uniquement cognitives se heurtent parfois à un mur.

« Le passé, lorsqu’il n’est pas intégré, continue à se vivre au présent. »

C’est précisément là que l’EMDR entre en jeu : elle permet au cerveau de retraiter ces traces émotionnelles, et de les transformer en souvenirs réellement passés. La charge émotionnelle s’éteint, le système nerveux se régule, et l’anxiété, enfin, décroît.

Comment agit l’EMDR sur l’anxiété ?

L’EMDR ne cherche pas à contrôler l’anxiété.

Elle lui parle dans sa langue : celle de l’émotion figée.

Le principe de l’EMDR est à la fois simple et profond : réactiver les mécanismes naturels de traitement de l’information que le cerveau a suspendus face à un événement perçu comme menaçant ou trop intense. Plutôt que de forcer l’oubli ou d’appliquer des techniques de compensation, l’EMDR autorise le cerveau à "digérer" enfin ce qui ne l’a jamais été.

La stimulation bilatérale : un déclencheur de guérison

Pendant une séance, le patient est invité à reconnecter un souvenir, une image ou une sensation liée à son anxiété, tout en suivant des stimulations bilatérales alternées (mouvements oculaires, sons ou tapotements).

Ce processus active simultanément les deux hémisphères cérébraux, facilitant un retraitement émotionnel à la fois profond et fluide.

Progressivement :

  • le souvenir perd sa charge anxiogène,
  • le corps cesse de réagir comme s’il était en danger,
  • et de nouvelles perceptions plus apaisées émergent.

L’anxiété n’est plus "gérée", elle est désamorcée

Contrairement à des stratégies de gestion de l’angoisse, l’EMDR ne vise pas à s’adapter à l’anxiété, mais à la neutraliser à sa racine.

Elle agit directement sur les circuits neurologiques responsables des réactions de stress inappropriées.

Des patients décrivent souvent une sensation de soulagement inattendu, comme si une pression invisible se relâchait enfin. L’esprit redevient clair, les pensées cessent de tourner en boucle, et le corps retrouve son calme.

« L’EMDR n’efface pas les souvenirs, elle les recode. Le danger cesse d’être vécu comme actuel. » — Laurent Gross, formateur France EMDR IMO

Quels types d’anxiété peuvent être soulagés par l’EMDR ?

L’EMDR ne se limite pas aux grands traumatismes.

Elle est aussi redoutablement efficace pour apaiser les anxiétés du quotidien... quand celles-ci s’enracinent dans l’histoire.

La force de l’EMDR réside dans sa plasticité : elle s’adapte à de nombreuses formes d’anxiété, qu’elles soient ponctuelles, diffuses ou anciennes. En accédant aux origines inconscientes ou émotionnelles des troubles, elle offre une voie rapide de résolution que de nombreuses personnes qualifient de « surprenante » ou « libératrice ».

L’EMDR est particulièrement efficace pour :

🔹 L’anxiété généralisée

Vous avez l’impression d’être toujours tendu(e) ? Vous anticipez sans cesse le pire, sans raison précise ?
L’EMDR permet de dénouer les fils invisibles qui alimentent ce climat intérieur d’inquiétude permanente. Il ne s’agit pas de « se raisonner », mais d’apaiser le système d’alerte suractivé.

🔹 Les phobies spécifiques

Peurs irrationnelles de l’avion, du vide, des ascenseurs, des chiens, des piqûres… Souvent, un événement initial — parfois oublié — a déclenché cette réaction excessive.
L’EMDR agit comme un décodeur émotionnel, permettant de désensibiliser la peur à sa source.

🔹 Le trouble panique

Ces crises d’angoisse soudaines et terrifiantes peuvent créer une peur de la peur, enfermante. En retraçant le déclencheur émotionnel initial, l’EMDR peut casser ce cercle vicieux.

🔹 L’anxiété sociale

Rougir, bégayer, se sentir jugé, vouloir disparaître… Ces réactions ont souvent une racine précoce dans des expériences de rejet ou de honte. L’EMDR permet de restaurer l’image de soi et de rompre avec l’auto-saboteur intérieur.

🔹 L’anxiété liée à un trauma

Un accident, une séparation, une fausse couche, une agression ou un deuil peuvent laisser des séquelles invisibles. Même des événements apparemment "mineurs", comme un professeur humiliant ou un déménagement brutal dans l’enfance, peuvent cristalliser une anxiété durable.

Selon une méta-analyse publiée dans Journal of Anxiety Disorders (2022), l’EMDR montre une réduction significative des symptômes anxieux chez plus de 70 % des patients, même sans événement traumatique majeur identifié.

Vous souhaitez aller plus loin ou entamer un accompagnement personnalisé ? Découvrez notre approche complète de l'EMDR et des thérapies par les mouvements oculaires à Versailles.

Que ressent-on pendant une séance EMDR pour anxiété ?

Une séance d’EMDR, ce n’est ni de l’hypnose, ni de la relaxation.

C’est un moment intense, vivant, mais toujours contenu.

Pour beaucoup de patients anxieux, l’idée de “revivre” des émotions est effrayante. Pourtant, en EMDR, vous ne perdez jamais le contrôle. Vous êtes pleinement conscient(e), assis(e), guidé(e) à chaque étape par un thérapeute formé. Le but n’est pas de souffrir à nouveau, mais de laisser le cerveau “faire son travail” de retraitement, en douceur.

Déroulement émotionnel d’une séance EMDR

Une séance type peut faire passer par plusieurs états internes :

🔸 Un moment d’activation : le thérapeute vous aide à repérer une scène, une sensation ou une pensée associée à votre anxiété actuelle. Pas besoin d’un souvenir net : une impression ou une tension corporelle suffit souvent.

🔸 Le retraitement : vous suivez les stimulations bilatérales (mouvements des yeux, sons ou tapotements), pendant que les associations mentales émergent spontanément. C’est votre cerveau qui “tri” ce qui a besoin d’être retraité.

🔸 Un relâchement progressif : l’image change, l’émotion se transforme, parfois la scène devient floue, voire ridicule. Ce n’est pas magique : c’est un travail neurologique profond.

🔸 Un ancrage positif : en fin de séance, vous installez une image ou une sensation de sécurité, pour repartir apaisé(e).

Et sur le plan physique ?

Certains ressentent de la fatigue, d’autres une grande clarté mentale.

Il arrive aussi que des souvenirs jusque-là inaccessibles remontent : c’est bon signe, cela indique que le cerveau reconnecte les morceaux restés isolés.

« Le patient ne se noie pas dans ses émotions. Il les traverse, en sécurité, avec un thérapeute qui sert de phare. »
Danie Beaulieu, psychologue et praticienne EMDR

Combien de séances faut-il pour traiter l’anxiété avec l’EMDR ?

Il n’y a pas de règle unique, mais il y a un objectif commun : vous libérer de ce qui vous enferme.

L’un des grands avantages de l’EMDR est sa rapidité relative par rapport à d’autres thérapies.

Là où certaines approches nécessitent plusieurs années pour entamer une transformation durable, l’EMDR permet parfois un dégel émotionnel en quelques séances seulement.

Mais attention : la durée dépend de l’histoire personnelle du patient, de la complexité du vécu anxieux, et de la capacité du système nerveux à retraiter l’information.

Quelques repères indicatifs :

🔹 Anxiété liée à un événement unique identifiable (accident, rupture, agression, situation professionnelle humiliante…)
👉 3 à 6 séances peuvent suffire à désensibiliser la mémoire traumatique et apaiser les symptômes.

🔹 Anxiété chronique ou généralisée, sans cause précise ou avec un passé émotionnel chargé
👉 10 à 20 séances, parfois plus, permettent d’aller en profondeur pour déconstruire les différents nœuds émotionnels.

🔹 Anxiété associée à des traumas complexes ou précoces (abus, carences affectives, instabilité familiale)
👉 L’approche peut s’inscrire dans un cadre thérapeutique plus long, alternant EMDR, soutien psychothérapeutique et travail de stabilisation.

L’important n’est pas la vitesse, mais l’intégration

Une séance d’EMDR peut avoir des effets puissants, mais la priorité reste le respect du rythme intérieur du patient.

Certaines personnes ressentent un changement immédiat, d'autres vivent des transformations progressives, parfois après-coup, à travers une nouvelle liberté de penser, de réagir, de choisir.

« Il ne s’agit pas d’aller vite, mais d’aller juste. Une seule séance bien menée peut parfois changer toute une vie. »
Francine Shapiro, fondatrice de l’EMDR

Et si je n’ai pas de souvenir traumatique ?

Pas de souvenir précis ? Aucun événement marquant identifié ? Ce n’est pas un obstacle, bien au contraire.

Beaucoup de patients souffrant d’anxiété disent d’emblée : « Je ne comprends pas, je n’ai pas eu de traumatisme… »

Mais le mot traumatisme est parfois trompeur. Il évoque des scènes spectaculaires ou des drames reconnus. Or, en EMDR, ce qui compte, ce n’est pas la gravité objective d’un événement, mais la manière dont il a été vécu subjectivement et enregistré dans le système nerveux.

Un mot blessant, un regard méprisant, une séparation passée sous silence, un sentiment d’abandon… peuvent suffire à déclencher une réponse de stress non métabolisée, qui continue à alimenter une anxiété chronique.

L’EMDR travaille aussi sans souvenir net

Le thérapeute peut amorcer le travail à partir :

  • d’un symptôme corporel (boule au ventre, tensions, sensation d’étouffement…),
  • d’une croyance négative (« je ne vaux rien », « je ne suis pas à la hauteur »),
  • ou d’un scénario anxieux récurrent (échec, jugement, peur de l’abandon…).

Ces points d’entrée suffisent pour activer le processus de retraitement émotionnel, même si aucun souvenir n’émerge au départ.

« Le traumatisme n’est pas toujours dans ce qu’on se souvient, mais souvent dans ce qu’on ne parvient pas à oublier — sans même le savoir. »

En avançant, le cerveau reconstitue parfois de lui-même le puzzle : des images, des sensations, ou des émotions enfouies peuvent refaire surface… non pas pour vous submerger, mais pour enfin être transformées.

Quelle différence avec une thérapie classique ?

Là où la parole cherche à comprendre, l’EMDR cherche à transformer.

Les thérapies classiques — qu’elles soient analytiques, comportementales ou humanistes — s’appuient souvent sur la parole, la réflexion, la mise en sens.

Elles invitent le patient à explorer ses pensées, ses émotions, son histoire. Et pour beaucoup, elles sont bénéfiques (je ne dirais pas le contraire, je suis psychanalyste).
Mais dans certains cas, notamment face à l’anxiété persistante, ces approches peuvent buter sur un noyau émotionnel non accessible à la conscience.

« Je sais que j’exagère… mais je n’arrive pas à m’en empêcher. »

Cette phrase revient souvent chez les personnes anxieuses. Elle dit tout de ce décalage entre le mental et le vécu corporel.

L’EMDR travaille sur une autre couche du psychisme

Là où la thérapie verbale éclaire, l’EMDR déprogramme.

Elle ne s’adresse pas à la logique, mais à la mémoire émotionnelle et sensorielle. Elle agit directement sur les réseaux neuronaux activés par le stress, les peurs, l’impuissance, la honte…

Plutôt que de comprendre pourquoi l’on a peur, l’EMDR permet que le corps cesse d’avoir peur.
Le souvenir ou la croyance ne sont pas niés — ils cessent simplement de produire une alerte interne disproportionnée.

Complémentarité ou alternative

  • Pour certaines personnes, l’EMDR est une parenthèse thérapeutique ciblée, intégrée à un parcours plus global.
  • Pour d’autres, elle devient le levier principal de changement, notamment lorsque les approches verbales ont échoué à débloquer l’origine de l’anxiété.
« L’EMDR ne remplace pas le travail psychique. Elle en ouvre parfois les portes les plus verrouillées. »

EMDR et anxiété : vos questions les plus fréquentes

Pourquoi suis-je toujours anxieux(se) alors qu’il ne m’arrive rien de grave ?

L’anxiété n’a pas toujours une cause actuelle.

Elle vient souvent d’émotions anciennes non digérées, que le cerveau continue à traiter comme des menaces. Même si tout va bien autour de vous, votre système nerveux peut rester en mode alerte. L’EMDR aide à désactiver ces alarmes émotionnelles enregistrées autrefois, parfois sans souvenir conscient. Ce n’est pas “dans votre tête” : c’est dans votre histoire. Et cela peut changer.

Est-ce que l’EMDR peut vraiment m’aider à me sentir plus calme ?

Oui, l’EMDR permet de réduire significativement les sensations d’oppression, les pensées en boucle et l’hypervigilance.

En retraitant les souvenirs ou schémas émotionnels à l’origine de l’anxiété, elle libère le système nerveux de cette tension constante. Beaucoup de patients décrivent un sentiment de soulagement rapide, un apaisement profond, et surtout une diminution durable de leurs symptômes. Ce n’est pas un contrôle mental, mais une véritable transformation intérieure.

Et si je ne sais pas pourquoi je suis anxieux(se) ?

Ce n’est pas un problème. L’EMDR ne nécessite pas forcément de connaître la cause exacte de votre anxiété.

Le travail peut partir d’une sensation dans le corps, d’un scénario qui revient souvent ou d’une croyance ("je ne suis pas à la hauteur", "je vais échouer"). À partir de là, le processus thérapeutique permet à votre cerveau de retrouver les racines inconscientes du mal-être. Souvent, le sens vient après le soulagement.

Mon anxiété me gâche la vie au quotidien, est-ce réversible ?

Oui, absolument. Même si l’anxiété est ancienne ou chronique, elle n’est pas une fatalité.

L’EMDR aide à transformer les réactions automatiques en réponses plus ajustées. Vous n’êtes pas obligé(e) de vivre toute votre vie en tension, dans la peur ou l’anticipation. Grâce à une thérapie adaptée, vous pouvez retrouver un fonctionnement plus apaisé, plus stable, et reprendre le contrôle de votre vie intérieure. Il est toujours possible de changer, à tout âge.

L’EMDR peut-il m’aider pour les crises d’angoisse ou les attaques de panique ?

Oui, l’EMDR est très utile pour les personnes qui subissent des attaques de panique, parfois sans raison apparente.

Elle agit en remontant à l’origine émotionnelle de ces épisodes : un événement, une situation vécue comme étouffante ou menaçante. En retraitant ces traces enfouies, elle désactive peu à peu les déclencheurs inconscients. Les patients rapportent souvent une diminution de l’intensité, de la fréquence, voire la disparition des crises après quelques séances.

Cette méthode douce, soutenue par les recherches en neurosciences, est présentée en détail sur notre page IMO et EMDR à Versailles : apaiser les mémoires du stress.

Témoignages de patients accompagnés en EMDR pour anxiété

⭐ Camille, 34 ans – Anxiété généralisée

« Je vivais avec une peur constante, sans raison. Même au repos, mon corps restait tendu, comme en alerte. J'avais essayé des TCC, des exercices de respiration… rien ne tenait dans le temps. Avec l’EMDR, j’ai compris que ce n’était pas mental : c’était émotionnel. Une fois le bon souvenir retraité, mon corps s’est relâché. Pour la première fois depuis des années, je dors vraiment. »

⭐ Malik, 46 ans – Crises d’angoisse

« Mes crises arrivaient sans prévenir : cœur qui bat à 100 à l’heure, sueurs, vertiges… Je pensais devenir fou. Ce que l’EMDR m’a apporté, c’est une paix intérieure que je n’imaginais plus possible. On est allé chercher loin, dans des choses que j’avais enfouies. Le plus surprenant, c’est que ça a marché sans que je comprenne tout. C’est mon corps qui a compris. »

⭐ Sophie, 28 ans – Anxiété sociale

« Parler en réunion, aller à un anniversaire… tout me demandait un effort surhumain. Je pensais que j’étais juste trop sensible. L’EMDR m’a permis de revivre une scène de rejet de mon enfance, de la traverser autrement. Aujourd’hui, je me sens beaucoup plus libre, plus stable. Ce n’est pas de la magie, mais c’est puissant. »

Par Frédérique Korzine,
psychanalyste à Versailles
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Psychanalyse, hypnose, coaching, supervision et thérapies brèves.

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