Contre-indications de l’EMDR chez l’enfant : mythes et réalités
21/6/2025

Contre-indications de l’EMDR chez l’enfant : mythes et réalités

Lorsqu’un enfant traverse un événement traumatisant, les parents cherchent naturellement des solutions. Parmi les approches thérapeutiques proposées, l’EMDR suscite curiosité, mais aussi inquiétudes : est-ce trop intense pour un enfant ? Peut-on vraiment l’y exposer sans risque ? Cette méthode, fondée sur la stimulation bilatérale pour retraiter les souvenirs traumatiques, a pourtant fait ses preuves… à condition d’être adaptée à l’âge, au rythme et à la sensibilité de l’enfant. Faisons le point sur les indications validées, les précautions à prendre, les idées reçues, et la réalité d’une séance d’EMDR chez l’enfant, loin des fantasmes.

Table des matières

En bref…

Avant de plonger en détail, voici l’essentiel à retenir :

L’EMDR n’est pas contre-indiquée chez les enfants, bien au contraire. Pratiquée par un professionnel formé, elle peut offrir un soulagement durable des troubles liés au traumatisme, à condition d’adapter la méthode à l’âge et à la maturité de l’enfant. Ce n’est pas un traitement miracle, mais un outil précieux au sein d’une stratégie thérapeutique globale. Allez, c’est parti…

« L’enfant traumatisé ne dit pas toujours ce qu’il a vécu, mais son corps, son comportement et ses cauchemars le hurlent. L’EMDR, bien menée, permet de restaurer une continuité dans le récit de soi. »Dr Christophe André, psychiatre, dans Psychologies Magazine

Vous vous demandez si votre enfant pourrait bénéficier d’un accompagnement en EMDR à Versailles ? Toutes les informations sont ici :👉 emdr versailles

Lorsque j’ai reçu Camille, 8 ans, ses parents étaient désemparés. Depuis un accident de voiture, elle ne dormait plus sans lumière, refusait de monter en voiture, pleurait sans raison. Aucun mot ne parvenait à sortir en thérapie classique. Grâce à quelques séances d’EMDR adaptées à son âge, mêlant dessin, peluches et stimulations alternées douces, Camille a pu libérer peu à peu les images enfermées. Sa peur ne dirigeait plus sa vie.

Quelques données chiffrées sur l’efficacité de l’EMDR chez l’enfant

  • Une méta-analyse dédiée aux enfants (de 6 à 16 ans) a révélé un effet moyen significatif de l’EMDR pour réduire les symptômes de PTSD, comparé aux traitements non spécifiques ou à l’attente, avec un Cohen’s d ≈ 0,56
  • Dans plusieurs essais cliniques randomisés, l’EMDR s’est montrée aussi efficace que la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) pour les enfants présentant un trouble de stress post-traumatique
  • Le taux d’abandon (drop‑out) dans les protocoles EMDR est très bas, autour de 4,5 à 5 %, contre environ 41 % pour la TCC
  • Pour les enfants entre 4 et 8 ans ayant vécu un traumatisme unique, l’EMDR se révèle rapide, efficace et faisable
  • Globalement, 7 études sur 10 montrent que l’EMDR est plus rapide ou plus efficace que la TCC centrée sur le trauma, pour des populations mixtes (adultes et enfants)
  • Par ailleurs, en cas de traumatisme unique, certains travaux indiquent que 100 % des victimes cessent de répondre aux critères de PTSD après seulement 6 séances d’EMDR – contre 77 % pour les traumas multiples .

A lire aussi : EMDR pour les enfants, une solution douce pour apaiser les traumatismes précoces

L’EMDR chez l’enfant : un terrain à part entière

Est-ce une méthode adaptée aux enfants ?

Oui, la thérapie EMDR est tout à fait adaptée aux enfants, à condition qu’elle soit pratiquée par un thérapeute spécifiquement formé à la prise en charge du traumatisme chez le jeune public.

En France comme à l’international, elle est aujourd’hui largement utilisée pour accompagner les enfants confrontés à des événements difficiles.

Contrairement à l’adulte, l’enfant ne passe pas toujours par la parole pour exprimer sa douleur. Peurs nocturnes, colères soudaines, isolement, régressions comportementales… Autant de signaux silencieux d’un traumatisme non digéré. L’EMDR permet d’accéder à cette mémoire blessée en empruntant les voies naturelles de l’enfant : le dessin, le jeu symbolique, les sensations corporelles.

La technique, elle aussi, est adaptée. On privilégie des stimulations plus douces (tapotements, mouvements lents, stimulations tactiles ou auditives) et on respecte le rythme de l’enfant, parfois entrecoupé de pauses, de récits imaginaires ou de moments de recentrage.

👉 Loin d’imposer une verbalisation forcée, l’EMDR offre à l’enfant un espace sécurisé pour traiter ce qui le dépasse, en mobilisant son propre langage symbolique.

« L’EMDR ne se contente pas d’aider les gens à surmonter un souvenir pénible, elle leur permet de le reclassifier dans la mémoire comme un événement du passé, sans charge émotionnelle envahissante. »Francine Shapiro, dans Getting Past Your Past (2012)

Quelles sont les indications validées chez l’enfant ?

L’EMDR est reconnue comme une approche efficace pour traiter de nombreuses manifestations traumatiques ou anxieuses chez l’enfant.

Voici les principales indications validées par la pratique clinique et la recherche :

🧷 Traumatismes aigus

  • Accidents de voiture, chutes, hospitalisations traumatiques
  • Agressions physiques ou sexuelles
  • Catastrophes naturelles ou événements violents
    → L’EMDR permet ici d’éviter la cristallisation du souvenir traumatique et ses effets à long terme (phobies, reviviscences, troubles du sommeil…).

🪢 Traumatismes complexes

  • Maltraitances, violences conjugales observées
  • Abandons, séparations précoces, placements
  • Conflits parentaux prolongés
    → Chez ces enfants, l’EMDR peut s’intégrer à un travail thérapeutique plus long, en aidant à relier les fragments d’un vécu dissocié ou sans sens.

🌙 Phobies, peurs nocturnes et cauchemars

  • Terreur d’un animal, de la nuit, de l’école, de l’eau, etc.
  • Cauchemar récurrent dont l’origine n’est pas toujours claire
    → L’EMDR permet souvent une résolution rapide des symptômes en identifiant une scène source parfois oubliée.

😟 Troubles anxieux et troubles du comportement

  • Angoisses de séparation, ruminations, tics, TOC débutant
  • Enurésie secondaire, troubles du sommeil ou de l’alimentation
  • Explosions émotionnelles, agitation, repli
    → L’EMDR agit ici en désensibilisant les événements déclencheurs enfouis ou mal régulés, souvent méconnus des parents eux-mêmes.

🌀 Symptômes dissociatifs ou somatiques

  • Troubles de l’attention avec épisodes de "déconnexion"
  • Douleurs chroniques inexpliquées, maux de ventre, maux de tête
  • Troubles du langage soudainement apparus
    → L’EMDR peut contribuer à intégrer des expériences précoces perturbantes, notamment en cas de choc émotionnel sans verbalisation possible.
« Les enfants, comme les adultes, ont une capacité innée à guérir. L’EMDR vient seulement faciliter ce processus de guérison naturelle, lorsqu’il a été interrompu par le traumatisme. »— Francine Shapiro, EMDR: The Breakthrough Therapy for Overcoming Anxiety, Stress, and Trauma

Contre-indications à l'EMDR : y en a-t-il vraiment ?

Ce que disent les spécialistes

Contrairement à certaines idées reçues, la thérapie EMDR n’est pas contre-indiquée chez l’enfant.

Aucune instance de santé publique ni association professionnelle ne recommande de l’éviter chez les plus jeunes. La Haute Autorité de Santé (HAS) reconnaît même l’EMDR comme une méthode de première intention pour le traitement des troubles liés au stress post-traumatique, y compris en pédiatrie.

Mais attention : ce n’est pas parce que c’est possible que c’est toujours pertinent. Comme toute méthode thérapeutique, l’EMDR nécessite une indication juste, un cadre sécurisé, et un professionnel dûment formé à la spécificité de l’enfant.

« Le travail avec les enfants ne peut pas se faire sans symbolisation. Ils doivent raconter ce qu’ils ne peuvent pas encore dire, et l’EMDR offre cet espace où l’image, le geste, la sensation parlent pour eux. »— Danie Beaulieu

La méthode EMDR, tout comme l’IMO, fait partie des outils thérapeutiques que j’utilise à Versailles. En savoir plus :👉 imo emdr thérapies mouvements oculaires versailles

🧭 Ce qui nécessite prudence ou report

Voici les situations où l’EMDR peut être contre-indiquée temporairement, ou nécessiter des ajustements :

L’enfant ne dispose pas encore des capacités symboliques suffisantes

Avant 3 ou 4 ans, ou si le développement est très retardé, l’enfant ne parvient pas toujours à distinguer passé et présent. Or, l’EMDR suppose une capacité minimale à évoquer une image interne, à identifier une sensation, un ressenti. Dans ces cas, un travail préliminaire est essentiel : apprendre à nommer les émotions, renforcer les ressources de sécurité, développer l’imaginaire.

🧒 Exemple : chez un enfant de 2 ans ayant vécu une séparation brutale, l’accompagnement passera d’abord par un travail d’attachement avec les parents, avant de recourir à l’EMDR.

Le traumatisme est encore en cours

Quand l’environnement reste insécurisant (maltraitance active, conflit parental grave non encadré, violences non stoppées), travailler directement le souvenir traumatique peut s’avérer contre-productif, voire dangereux. L’enfant risquerait de revivre le trauma sans pouvoir l’élaborer durablement.

🔐 Priorité ici : protéger, sécuriser, et parfois travailler avec les services sociaux ou la justice avant toute tentative de traitement du souvenir.

Troubles psychiatriques sévères non stabilisés

Des pathologies telles que la psychose infantile, les formes graves de troubles du spectre autistique, ou un TDAH sévère non traité, peuvent rendre la mise en œuvre de l’EMDR difficile, voire impossible. Cela ne signifie pas que la méthode est nuisible, mais que le cerveau de l’enfant n’est pas encore dans un état de réceptivité suffisant.

Dans ces cas, une prise en charge globale (neuropsychologique, éducative, psychothérapeutique) est recommandée en amont.

🔄 La bonne question n’est pas « est-ce contre-indiqué ? » mais « est-ce le bon moment ? »

L’EMDR ne doit jamais être imposée, ni précipitée.

L’enfant a besoin d’un cadre sécurisant, d’une relation de confiance avec le thérapeute, et d’un moment où il est suffisamment disponible pour faire face à ce que son psychisme a jusque-là tenté d’éviter.

« Chez l’enfant, l’intégration se fait par le jeu, par le mouvement, par le symbole. Si l’on respecte ce rythme-là, l’EMDR devient un outil puissant et respectueux. »— Danie Beaulieu, Interventions thérapeutiques auprès des enfants traumatisés

À quoi ressemble une séance d’EMDR adaptée à un enfant ?

Une séance adaptée au rythme et à l’imaginaire de l’enfant

Une séance d’EMDR pour enfant ne ressemble pas à celle d’un adulte.

Tout y est pensé pour s’adapter à son âge, sa maturité émotionnelle, son langage et ses capacités symboliques. L’approche est souvent plus ludique, plus sensorielle, et beaucoup plus souple.

👉 L’objectif n’est pas de forcer un récit ou de « faire parler » à tout prix, mais de permettre à l’enfant d’accéder à ses souvenirs douloureux par des voies qui lui sont naturelles.

🧸 Déroulé typique d’un protocole EMDR chez l’enfant

1. Création du lien et du sentiment de sécurité

Avant tout, il faut que l’enfant se sente en confiance avec le thérapeute. Cela peut prendre une ou plusieurs séances, durant lesquelles on utilise des outils relationnels adaptés : jeux, dessin, histoires, marionnettes… Les parents sont parfois présents au début, surtout chez les plus jeunes.

🎨 Exemple : le thérapeute peut proposer à l’enfant de dessiner sa « cachette secrète » ou un personnage protecteur imaginaire, pour poser les bases d’un lieu ressource.

2. Identification du souvenir perturbant

Une fois le lien établi, on repère avec l’enfant (ou parfois à travers les récits parentaux) un événement déclencheur de ses troubles actuels. Ce peut être un souvenir clair ou une sensation floue. L’enfant est invité à choisir une image, un mot, un symbole, même s’il ne comprend pas tout ce qu’il ressent.

🧠 Par exemple, une fillette ayant développé une peur panique de l’eau identifie une scène où elle a failli glisser dans une piscine, dont elle avait peu parlé.

3. Phase de désensibilisation avec stimulations bilatérales

Cette étape centrale consiste à stimuler alternativement les deux hémisphères cérébraux, pendant que l’enfant garde en tête son souvenir. Ces stimulations sont douces et adaptées à l’âge :

  • Tapotements (tapping) sur les mains ou les genoux
  • Petites lumières alternées à suivre du regard
  • Sons alternés dans chaque oreille
  • Jeux tactiles avec objets de passage main à main

Le thérapeute s’assure que l’enfant reste dans sa fenêtre de tolérance émotionnelle, en interrompant si l’intensité devient trop forte.

4. Installation d’un ressenti positif

Une fois la charge émotionnelle atténuée, on invite l’enfant à imaginer une ressource (force, protection, fierté…), que l’on va ancrer par les mêmes stimulations. Cela renforce l’estime de soi et favorise la consolidation d’un récit réparé.

🌈 Exemple : après avoir travaillé un souvenir de harcèlement, un garçon imagine être protégé par un dragon bienveillant. Le thérapeute utilise ce dragon comme symbole de confiance intérieure.

5. Retour au calme et verbalisation

Chaque séance se termine par un temps de recentrage. L’enfant est guidé pour revenir à un état de calme : dessin, respiration, jeu, rituel de fin de séance. Le thérapeute échange ensuite brièvement avec les parents, tout en respectant la confidentialité du travail.

Combien de séances faut-il prévoir ?

Il n’y a pas de règle universelle. Pour un traumatisme unique bien identifié, quelques séances (entre 3 et 6) peuvent suffire.

Dans le cadre de traumas complexes ou multiples, le protocole s’inscrit souvent dans un travail thérapeutique plus long, alternant EMDR, entretiens et soutien familial.

🧒 Un cadre souple… mais structuré

En résumé, une séance d’EMDR chez l’enfant est :

  • Structurée par le protocole mais adaptable à l’âge
  • Sécurisée émotionnellement et toujours réversible
  • Ludique et imagée, pour respecter le mode d’expression infantile
  • Intégrée à un suivi plus global, jamais isolée du contexte familial

FAQ – Tout ce que vous devez savoir sur l’EMDR chez l’enfant

À partir de quel âge peut-on faire de l’EMDR chez un enfant ?

L’EMDR peut être pratiquée dès l’âge de 3 ou 4 ans, à condition que l’enfant ait un minimum de repères dans le temps, une capacité à identifier ses ressentis, et une relation de confiance avec le thérapeute.

Chez les tout-petits, le travail est souvent mené avec les parents, en mobilisant des outils symboliques adaptés (dessin, jeux, peluches). L’important n’est pas l’âge chronologique, mais la maturité affective et la capacité à s’engager dans l’imaginaire thérapeutique.

L’EMDR est-elle dangereuse pour un enfant sensible ou anxieux ?

Non, l’EMDR n’est pas dangereuse lorsqu’elle est pratiquée par un professionnel formé.

Bien au contraire, elle permet de diminuer l’intensité émotionnelle liée au souvenir traumatique. L’enfant reste conscient, actif, libre d’interrompre à tout moment. Le thérapeute veille à ne jamais dépasser la « zone de tolérance émotionnelle ». L’EMDR n’a rien à voir avec l’hypnose : l’enfant ne perd pas le contrôle. Il s’agit d’un processus doux, sécurisé et respectueux de son rythme.

Mon enfant refuse de parler de ce qu’il a vécu. Peut-il quand même bénéficier de l’EMDR ?

Oui. L’EMDR ne repose pas sur la parole comme dans une psychothérapie classique.

L’enfant peut évoquer ses ressentis à travers des dessins, symboles, objets, histoires. Le souvenir est souvent abordé par une image ou une sensation, pas par un récit détaillé. Ce qui compte, c’est ce que l’enfant ressent ici et maintenant à l’évocation du souvenir. La méthode respecte son besoin de pudeur, de protection et sa manière propre de symboliser ce qu’il a vécu.

Mon enfant a vécu plusieurs traumatismes : l’EMDR est-elle suffisante ?

L’EMDR peut être un outil très utile dans le traitement des traumatismes complexes, mais elle n’est pas toujours suffisante seule.

Lorsque l’enfant a vécu des expériences multiples (violence familiale, abandon, insécurité chronique), un travail plus global est souvent nécessaire. L’EMDR peut intervenir à certains moments clés, pour désensibiliser un souvenir précis. Elle s’intègre alors dans un suivi thérapeutique plus étayé, en lien avec la famille, l’école ou d’autres professionnels.

Combien de séances d’EMDR sont nécessaires chez un enfant ?

Cela dépend de la nature du traumatisme. Pour un événement unique bien ciblé, quelques séances (3 à 6 en moyenne) peuvent suffire.

En revanche, dans le cas de traumatismes multiples ou anciens, le travail peut être plus long. Il faut également prévoir des temps de préparation et de consolidation. Chaque enfant étant unique, le rythme est ajusté à ses besoins, sans forcer. L’objectif reste toujours le soulagement durable, pas la performance.

Peut-on combiner EMDR et thérapie familiale ?

Oui, et c’est même souvent recommandé.

L’EMDR travaille sur les traces traumatiques individuelles, tandis que la thérapie familiale permet de comprendre et transformer les dynamiques relationnelles. Dans certaines situations (deuil, secrets, conflits parentaux), l’alliance des deux approches est particulièrement bénéfique. Cela permet à l’enfant de se sentir soutenu dans plusieurs dimensions de sa vie : intime, émotionnelle et familiale. À Versailles, plusieurs cabinets (dont le nôtre) proposent ce type d’accompagnement complémentaire.

Mon enfant peut-il pleurer ou être agité pendant la séance ?

Oui, c’est possible… et c’est même parfois une bonne chose.

L’émotion est une porte d’entrée vers la désensibilisation. Lorsqu’un enfant pleure ou manifeste une agitation pendant une séance, cela montre que le souvenir se réactive et commence à « circuler ». Le thérapeute est formé pour accueillir ces manifestations, sans jamais les forcer ni les prolonger inutilement. Des outils de recentrage et d’apaisement sont toujours mobilisés. L’enfant repart toujours calmé.

L’EMDR peut-elle aider pour les troubles du comportement ?

Oui, dans certains cas.

Les troubles du comportement chez l’enfant (agitation, opposition, crises de colère, repli) sont parfois l’expression de blessures invisibles. Si ces troubles sont liés à un traumatisme non élaboré, l’EMDR peut aider à désensibiliser l’origine émotionnelle. Cela ne remplace pas une éducation structurante, mais permet souvent un apaisement des tensions intérieures. Il est important d’évaluer si le comportement est le symptôme d’un trouble neurodéveloppemental ou d’une souffrance psychique.

L’EMDR remplace-t-elle une thérapie classique ?

Non, l’EMDR ne remplace pas la psychothérapie, mais elle peut l’enrichir considérablement.

L’EMDR cible un souvenir ou une empreinte traumatique précise. En revanche, une thérapie classique permet d’élaborer plus globalement les émotions, les relations, la construction du moi. Chez l’enfant, on combine souvent des entretiens réguliers, des jeux thérapeutiques, un travail avec les parents… et l’EMDR à des moments clés. C’est un outil ponctuel dans une stratégie thérapeutique plus large.

Pour découvrir comment les thérapies par mouvements oculaires peuvent aider enfants, ados ou adultes, c’est par ici :👉 imo emdr thérapies mouvements oculaires versailles

Par Frédérique Korzine,
psychanalyste à Versailles
Pour un soutien personnel ou professionnel, je vous propose un suivi adapté à vos besoins favorisant bien-être et épanouissement, à Versailles.

Psychanalyse, hypnose, coaching, supervision et thérapies brèves.

Vous pourriez être intéressé(e) par...

Vous pourriez également être curieux(se) de...