Règle II : Pour modifier la relation à soi, aux autres et à l'environnement, il faut s'en retirer.

La force de la modification sera proportionnelle à l'ampleur et à l'intensité du retrait...
DEMONSTRATION
La raison du malaise, de la souffrance ou du symptôme est la mauvaise qualité de la relation à soi, aux autres et à l'environnement.
Pour modifier cette qualité, il est nécessaire de refondre correctement cette relation.
Mais refondre cette relation suppose que l'on fasse retour à l'origine de toute relation et que cette origine soit donnée en tant que telle.
Ce qui postule l'arrêt de toute effectuation de la relation, c'est-à-dire le retrait du sans-relation. CQFD !
ÉTAPES DU PROCESSUS
- Se couper de toutes les afférences (ce qui se rattache à) sensorielles, affectives, intellectuelles. Ceci est obtenu par l'induction (hypnotique) qui crée un état de confusion de telle sorte que la personne ne peut plus percevoir, se souvenir ou utiliser ses apprentissages antérieurs.
- Les capacités de perception, de mémoire et d'apprentissage sont alors réduites à l'état de capacité en tant que capacité, parce que ne s'accomplit aucune effectuation (processus par lequel une chose est menée à sa réalisation) de ces capacités dans la relation à soi, aux autres et à l'environnement. Les capacités sont tenues en suspens. Mais ce suspens n'est pas à interpréter comme un vide intérieur. L'impression de vide naît d'un trop-plein ou d'une complexité tels que rien de particulier n'y est choisi.
- Les capacités ainsi libérées de toute effectuation relationnelle deviennent actives pour elles-mêmes, à l'instar de ce qui se passe dans le sommeil paradoxal, et peuvent jouer entre elles selon la modalité du possible, c'est-à-dire qu'elles peuvent communiquer entre elles, se réassocier de multiples façons et produire une réorganisation de tout le système de perception, de mémoire et d'apprentissage.
- Cette potentialité généralisée met la personne sous tension, lui permet de se régénérer et lui fait atteindre un degré maximum de puissance qui est pour l'heure sans détermination.
COROLLAIRE
Le retrait qui, pour une personne, conditionne le changement n'est possible que par le retrait d'une autre personne. En d'autres termes le retrait du patient est toujours une réponse au retrait préalable du thérapeute. Le retrait est un privilège de l'être humain, mais il faut que ce privilège soit manifeste chez un autre pour que la possibilité en soit offerte.
De même que l'humanité précède toujours chaque humain à sa naissance et l'invite à y prendre place, de même la négligence de toute détermination, qui caractérise le retrait, ne saurait être effectuée si personne n'en indiquait le chemin.
François Roustang, La fin de la plainte, Ed. O. Jacob, Paris 2000
Cabinet Psy Coach à Versailles psychologue Versailles
psychologue Versailles psychologue Versailles psychologue Versailles Yvelines 78 Dans la population des psys, il est difficile de s’y retrouver. Faire le choix d’un psychothérapeute formé en institut, c’est choisir une personne formée continuellement et expérimentée qui a également l’obligation de faire une psychothérapie ou une psychanalyse, à l’inverse du psychologue formé en université et non formé en psychothérapie
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