TDAH : anesthésier le symptôme ou entendre la souffrance ?
22/6/2025

TDAH : anesthésier le symptôme ou entendre la souffrance ?

Derrière les symptômes de TDAH se cache parfois bien plus qu’un simple trouble neurodéveloppemental. Chez certains enfants ou adultes diagnostiqués, l’agitation, l’impulsivité ou l’inattention chronique ne sont pas des anomalies biologiques isolées, mais les échos d’un passé blessé. Rejet, humiliation, abandon, maltraitance psychologique… Autant d’expériences précoces qui marquent la mémoire émotionnelle et façonnent des comportements de survie. Et si l’hyperactivité était une forme de fuite ? Et si les troubles de l’attention n’étaient qu’un cri pour qu’on les voie autrement ? Explorons une autre lecture possible du TDAH — une lecture émotionnelle et traumatique, éclairée par des outils thérapeutiques puissants comme l’EMDR. Je vous invite à repenser le diagnostic, et surtout à mieux accompagner ceux qui, derrière le trouble, portent souvent une histoire de douleur silencieuse.

Table des matières

En bref…

Un enfant qui bouge trop, qui n’écoute pas, qui explose ou décroche : TDAH, sans hésitation ?
Et si ce qu’on prend pour un trouble était parfois un signal d’alarme émotionnel ? Trop de diagnostics, trop vite. Trop de Ritaline, parfois à la place d’une vraie rencontre.
Ce que nous appelons “symptôme” est peut-être le langage d’une souffrance qu’on n’a jamais traduite.
Je vous propose un autre regard, plus humain, plus profond, pour entendre ce qui fait mal avant de prescrire ce qui fait taire.
Allez, on ose écouter !

Découvrez comment l’EMDR à Versailles peut aider à traiter les blessures émotionnelles souvent confondues avec un TDAH mal compris

Lorsque j’ai reçu Adam, 9 ans, ses parents étaient à bout. À l’école, on parlait de TDAH sévère : bavardages incessants, agitation, impulsivité, colères soudaines. Il avait déjà vu un neuropsy, commencé la Ritaline, suivi une rééducation orthophonique. Rien n’y faisait. En séance, Adam dessinait des tempêtes. À chaque silence, il bougeait, posait mille questions, puis s’effondrait sur le tapis. Un jour, il a murmuré : « J’ai peur quand papa crie. Même si c’est pas à moi. » Ce jour-là, nous avons arrêté de parler de trouble. Et commencé à écouter son histoire.

Ce que disent les chiffres

  • En France, près de 5,9 % des enfants d’âge scolaire présenteraient des symptômes compatibles avec un TDAH (source : INSERM).
  • Le nombre de prescriptions de méthylphénidate (Ritaline®, Concerta®, Quasym®...) a triplé en 10 ans, atteignant 91 500 patients en 2021, dont 80 % sont des garçons (source : ANSM, 2023).
  • Selon une étude canadienne (Miller et al., 2020), **62 % des enfants diagnostiqués TDAH ont également vécu au moins un événement traumatique majeur dans leur enfance.
  • Une méta-analyse internationale publiée dans Lancet Psychiatry (2022) confirme un lien significatif entre adversités précoces (négligence, abus, séparation) et intensité des symptômes TDAH.
« Le diagnostic de TDAH ne devrait jamais faire l’économie d’une exploration approfondie du vécu émotionnel de l’enfant. Ce qu’on appelle trouble est parfois une réponse adaptative à un environnement inadéquat. »

Le TDAH : un diagnostic, mais pas une explication

Des comportements jugés gênants

Agitation, impulsivité, manque de concentration, oubli régulier des consignes

Ces comportements familiers sont souvent les premiers signes qui alertent parents et enseignants. Très vite, on évoque la possibilité d’un TDAHtrouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité. Le diagnostic tombe parfois comme un soulagement : enfin une réponse, un nom sur les difficultés. Mais derrière cette étiquette, que comprend-on vraiment de l’enfant ou de l’adulte concerné ?

Le risque est grand de s’en tenir à une vision simplifiée : celle d’un cerveau qui fonctionnerait « différemment », d’un déséquilibre neurochimique à corriger. Pourtant, réduire le TDAH à une anomalie neurologique revient à ignorer une part essentielle de la personne : son histoire émotionnelle, ses liens précoces, son environnement relationnel.

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Une étiquette qui rassure… mais qui fige

Mettre un mot sur le mal-être peut apaiser les familles. Mais à trop vouloir nommer, on finit parfois par figer.

L’enfant devient “TDAH”, comme si cela le définissait en totalité. On oublie de se demander pourquoi il bouge autant, pourquoi il ne parvient pas à se concentrer, pourquoi il semble en permanence « ailleurs ».

Et si ses difficultés n’étaient pas seulement neurologiques, mais aussi émotionnelles ?

Et si ce qu’on nomme déficit d’attention était, dans certains cas, un réflexe de protection, développé face à un environnement perçu comme instable, injuste ou dangereux ?
La question mérite d’être posée. Car parfois, ce n’est pas le cerveau qui dysfonctionne, mais l’âme qui crie à sa manière.

Ce que dit le DSM-5 sur le TDAH

Le DSM-5, manuel de référence en psychiatrie, définit le TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) comme un trouble neurodéveloppemental.

Il repose sur un ensemble de symptômes observables, répartis en deux grands pôles :

  • Inattention : distractibilité, oublis fréquents, difficultés à rester concentré ou à organiser ses tâches.
  • Hyperactivité/Impulsivité : agitation motrice, besoin de bouger en permanence, tendance à interrompre, impatience, bavardage excessif.

Pour poser un diagnostic, ces symptômes doivent :

  • Être présents depuis l’enfance (avant 12 ans),
  • Se manifester dans au moins deux contextes différents (école, famille, travail…),
  • Altérer significativement la vie quotidienne,
  • Et ne pas s’expliquer par un autre trouble (anxiété, dépression, etc.).

Ce que le DSM oublie souvent…

Si cette classification a le mérite d’objectiver les comportements problématiques, elle ne dit rien des émotions qui les sous-tendent, ni de l’histoire subjective de la personne.

Or, derrière ces symptômes, on retrouve fréquemment des blessures affectives, des vécus de rejet, des ruptures de lien, voire des traumatismes précoces.

En ce sens, le DSM propose une photographie des manifestations, mais pas le film de l’histoire psychique.
Il décrit ce que l’on voit, mais pas ce que l’on sent, ce que l’on a traversé, ce que l’on porte en silence.

C’est pourquoi certains professionnels — psychothérapeutes, psychanalystes, praticiens EMDR ou en thérapie systémique — choisissent de ne pas s’arrêter à l’étiquette, et d’écouter ce que le symptôme essaie de dire.
Parce qu’un enfant (ou un adulte) ne se réduit jamais à un diagnostic.

« Un enfant qui bouge trop, parle trop ou dérange trop est peut-être d’abord un enfant qu’on n’a pas assez écouté. Derrière le symptôme, il y a souvent un appel. »Dr Laurent Danon-Boileau, pédopsychiatre et linguiste

Les thérapies par mouvements oculaires EMDR à Versailles offrent une réponse en profondeur aux troubles issus de traumatismes infantiles

Ce que cache parfois l’agitation : une blessure relationnelle

L’hypervigilance de l’enfant blessé

Un enfant qui ne tient pas en place, qui parle sans arrêt, qui réagit au quart de tour… Cela peut-il être autre chose qu’un trouble neurologique ?

Oui. Cela peut être un enfant en alerte permanente, vivant dans un état de stress chronique, parfois invisible aux yeux des adultes.
Lorsqu’un enfant grandit dans un climat d’insécurité émotionnelle, il peut développer ce que l’on appelle une hypervigilance : un mode de fonctionnement où chaque bruit, chaque geste, chaque regard devient un signal à analyser, une menace potentielle.

Ce n’est pas de l’hyperactivité. C’est de la survie.

Et cette hypervigilance s’installe profondément dans le corps, au point d’empêcher le cerveau d’accéder à un état de calme propice à l’apprentissage, à l’écoute, à la concentration.
Résultat : l’enfant est toujours en mouvement, mais c’est son système nerveux qui court, pas seulement ses jambes.

L’impulsivité comme stratégie de survie

Les crises de colère, les réponses inadaptées, les gestes brusques… peuvent être lus comme des signes d’immaturité.

Mais si l’on prend le temps d’écouter, on découvre parfois qu’ils traduisent une peur de l’humiliation, une honte enfouie, une rage rentrée.

L’impulsivité n’est pas qu’un manque de contrôle. C’est parfois une tentative désespérée de reprendre du pouvoir sur une réalité vécue comme écrasante.

L’enfant ou l’adulte qui a appris très tôt qu’on ne l’écouterait pas s’il ne criait pas, que ses besoins n’étaient pas légitimes, ou que les autres étaient imprévisibles, développe une réponse en miroir : agresser avant d’être agressé, parler fort pour exister, défier pour ne pas être dominé.

L’inattention comme retrait défensif

Et si ne pas écouter, ne pas suivre, « décrocher » n’était pas une faiblesse… mais une défense ?

Pour certains, l’inattention est une forme de fuite psychique, un réflexe de dissociation légère pour se protéger d’un monde trop bruyant, trop exigeant ou trop douloureux.
Ce n’est pas que la personne « ne veut pas écouter », mais plutôt qu’elle ne peut pas tout absorber sans se désorganiser.

Dans cette optique, les symptômes du TDAH deviennent autant de tentatives d’adaptation, d’autoprotection — des stratégies de survie développées très tôt, souvent dans des contextes de traumatismes émotionnels non reconnus.

EMDR : réparer l’enfant intérieur plutôt que rééduquer le comportement

Et si on arrêtait de vouloir "corriger" l’enfant ?

Face à un enfant ou un adulte diagnostiqué TDAH, l’approche dominante reste souvent comportementale : instaurer un cadre, renforcer les règles, introduire des stratégies d’organisation…

Pourtant, derrière ces comportements déroutants — agitation, impulsivité, oubli chronique — il y a parfois une douleur qui cherche à s’exprimer.

Et si, au lieu de « redresser » l’individu, on l’aidait à guérir de ce qui le tourmente encore ?

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Une thérapie qui parle à l’émotionnel profond

C’est là qu’intervient l’EMDR, une thérapie fondée sur le retraitement des souvenirs douloureux.

Par des stimulations bilatérales (mouvements oculaires, sons alternés, tapotements), l’EMDR active la capacité naturelle du cerveau à “digérer” les expériences traumatiques qui n’ont pas pu l’être sur le moment.
Elle agit là où la parole seule ne suffit pas : dans les couches émotionnelles profondes du psychisme, là où se sont figées les expériences précoces de peur, d’humiliation, d’impuissance.

Chez les enfants comme chez les adultes, cette approche peut amener un apaisement réel des symptômes du TDAH — non pas par dressage, mais par transformation intérieure.

Détendre le système nerveux, redonner confiance

Quand un cerveau est en état d’alerte permanent, il devient incapable de filtrer les informations, de se poser, d’apprendre. L’EMDR permet, peu à peu, de désactiver ces alarmes internes.

Les séances ne cherchent pas à faire taire le symptôme, mais à comprendre ce qu’il défend, et à redonner à la personne un sentiment de sécurité intérieure.

On observe alors souvent des changements profonds : moins d’agitation, plus de concentration, une capacité accrue à gérer la frustration, à coopérer, à réfléchir avant d’agir.
Et surtout : une réhabilitation de l’estime de soi. Car le TDAH, au-delà de ses manifestations visibles, est bien souvent un poison lent pour la valeur personnelle.

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Aller au-delà des étiquettes

L’EMDR n’est pas une baguette magique, mais une porte d’entrée vers une compréhension plus fine du mal-être.

Elle invite à dépasser la logique du « trouble à corriger » pour entrer dans celle de l’histoire à entendre.
C’est une approche qui ne se contente pas de demander à l’enfant de mieux se comporter : elle lui restitue un espace où il peut enfin exister autrement que comme un problème.

TDAH et blessures émotionnelles : vos questions les plus fréquentes, enfin éclaircies

Peut-on souffrir de TDAH sans s’en rendre compte ?

Oui, absolument. De nombreuses personnes — notamment des femmes ou des profils dits « à haut potentiel » — vivent pendant des années avec un TDAH non diagnostiqué, en développant des stratégies de compensation.

Cela peut se traduire par de l’anxiété, un sentiment de décalage, des problèmes d’organisation, ou une fatigue chronique. Ce n’est qu’à l’âge adulte, parfois après un burn-out ou une remise en question, qu’elles mettent un mot sur leurs difficultés. Reconnaître ce trouble tardivement peut être une révélation libératrice, mais aussi bouleversante.

Est-ce que le TDAH est forcément génétique ?

Le TDAH a une composante génétique, mais ce n’est pas toute l’histoire. Des facteurs environnementaux, émotionnels et relationnels jouent aussi un rôle clé.

Une enfance marquée par l’instabilité, les traumas précoces ou des figures d’attachement insécures peut amplifier, voire créer des symptômes proches du TDAH. Il ne s’agit donc pas d’une fatalité héréditaire. On hérite parfois d’une vulnérabilité, mais c’est l’environnement et le vécu émotionnel qui façonnent l’expression du trouble — ou sa réparation possible.

Le TDAH disparaît-il avec l’âge ?

Pas forcément. On dit parfois que l’hyperactivité s’apaise avec le temps, mais les difficultés d’attention, d’organisation et de régulation émotionnelle peuvent persister à l’âge adulte.

En revanche, de nombreuses personnes apprennent à mieux se connaître, à s’outiller et à adapter leur environnement. Cela ne signifie pas que le trouble disparaît, mais qu’il devient moins envahissant. Une prise en charge bienveillante et adaptée, parfois avec une thérapie comme l’EMDR, permet d’apaiser ce qui rendait la vie si difficile.

Est-ce que l’EMDR est efficace même si je n’ai pas “de trauma évident” ?

Oui. L’EMDR ne s’adresse pas uniquement aux personnes ayant vécu des événements extrêmes.

Elle est aussi efficace pour des blessures relationnelles, des expériences d’humiliation, de rejet, ou de manque de reconnaissance qui, à force de répétition, ont marqué la personne. Beaucoup de patients avec TDAH ont intériorisé des croyances négatives sur eux-mêmes. L’EMDR aide à déverrouiller ces croyances, à travailler sur les sensations corporelles associées, et à se réconcilier avec son histoire. Ce n’est pas la gravité objective du traumatisme qui compte, mais son impact subjectif.

Peut-on combiner EMDR et traitement médicamenteux pour le TDAH ?

Oui, et cela peut même être très complémentaire. Les médicaments comme le méthylphénidate peuvent offrir un soulagement rapide en améliorant la concentration et en réduisant l’impulsivité.

Mais ils n’agissent pas sur les causes profondes du mal-être ni sur les blessures émotionnelles anciennes. L’EMDR, elle, travaille à un autre niveau : celui de la réintégration psychique. Ensemble, ces approches peuvent offrir une stabilité intérieure, tout en permettant un travail en profondeur sur ce qui a été vécu.

Comment savoir si mon enfant a un TDAH ou s’il est simplement “très vif” ?

C’est une question fréquente et légitime. Tous les enfants ont parfois du mal à se concentrer ou à rester assis.

Ce qui alerte, c’est la fréquence, l’intensité et l’impact des comportements sur la vie quotidienne : scolarité, relations sociales, estime de soi. Un enfant simplement vif peut s’adapter quand c’est nécessaire.

Un enfant avec TDAH souffre souvent de frustration, de sentiment d’échec répété, voire de solitude. L’important est de poser un regard compréhensif, de ne pas étiqueter trop vite, mais de rester attentif à la souffrance.

Est-ce que l’hypersensibilité est liée au TDAH ?

Oui, très souvent. Les personnes TDAH sont aussi fréquemment hypersensibles : elles ressentent intensément les sons, les émotions, les injustices, le rejet.

Cette hypersensibilité, si elle n’est pas comprise, peut être vécue comme un fardeau permanent, générant des réactions vives ou un repli sur soi. L’enjeu thérapeutique est de faire de cette sensibilité une force, en l’apprivoisant et en la revalorisant. Des approches comme l’EMDR, la thérapie psychocorporelle ou l’hypnose peuvent y contribuer.

J’ai honte de mes difficultés d’attention. Est-ce que ça se soigne ?

La honte est un poids lourd chez beaucoup de personnes ayant un TDAH non reconnu ou mal compris.

Elles ont souvent été vues comme paresseuses, désorganisées, “dans la lune”. Mais cette honte n’a pas lieu d’être.

Les difficultés d’attention sont réelles, et non intentionnelles. Elles peuvent être soulagées, notamment si l’on travaille les croyances négatives ancrées depuis l’enfance. Oui, cela peut s’apaiser, et non, vous n’êtes pas seul.e. Ce trouble se soigne mieux quand on commence par en parler sans jugement.

Peut-on aider un adolescent TDAH à se sentir mieux dans sa peau ?

Oui, et c’est même crucial. L’adolescence est souvent une période de crise identitaire, et les jeunes avec TDAH peuvent s’y sentir encore plus en décalage.

Les jugements répétés (parents, enseignants, pairs), l’image de soi abîmée, les échecs scolaires, peuvent renforcer une spirale de mal-être. L’écoute empathique, un cadre contenant mais non culpabilisant, et des thérapies adaptées (EMDR, thérapie systémique, coaching psychoéducatif…) peuvent l’aider à se sentir reconnu, respecté, soutenu. Ce n’est jamais trop tard pour rétablir la confiance.

Comment parler du TDAH à mon entourage sans être jugé ?

Parler du TDAH peut être difficile, car les clichés sont nombreux : “tout le monde est un peu comme ça”, “tu exagères”, “c’est une excuse”. Pourtant, expliquer ce que vous vivez, avec simplicité et authenticité, peut ouvrir un espace de compréhension.

N’hésitez pas à dire que le TDAH ne se résume pas à une agitation ou un désordre passager, mais qu’il s’agit d’un mode de fonctionnement complexe, parfois invisible, souvent fatigant. S’entourer de personnes bienveillantes est essentiel. Et se faire accompagner peut aussi vous aider à poser les bons mots.

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Par Frédérique Korzine,
psychanalyste à Versailles
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Psychanalyse, hypnose, coaching, supervision et thérapies brèves.

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