L’EMDR (Désensibilisation et Retraitement par les Mouvements Oculaires) et l’IMO (Intégration par les Mouvements Oculaires) sont des thérapies puissantes qui aident à traiter les traumatismes et les blocages émotionnels. Bien qu’elles soient reconnues pour leur efficacité, ces méthodes peuvent parfois entraîner des effets secondaires temporaires. Je vous propose d’explorer ces réactions possibles, pourquoi elles surviennent et comment les gérer.
Les thérapies EMDR et IMO, bien qu’efficaces pour traiter les traumatismes, peuvent provoquer des effets secondaires transitoires après les séances : fatigue intense, émotions fluctuantes, tensions corporelles ou rêves inhabituels.
Loin d’être anormales, ces réactions témoignent d’un processus psychique en cours de retraitement. L’article vous explique pourquoi elles surviennent, comment les gérer, et quand recontacter votre thérapeute. Vous y trouverez également des témoignages, des conseils pratiques, et les bénéfices à long terme de ces méthodes puissantes. Et l'incontournable FAQ.
Bonne lecture 🙂
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Mais ce travail en profondeur peut parfois entraîner des effets secondaires transitoires. Ces manifestations, bien que parfois déstabilisantes, sont le signe que le cerveau se mobilise activement pour guérir.
Ces effets secondaires post-EMDR ne sont pas des signes d’échec : ils révèlent que le cerveau est en pleine phase de retraitement et d’intégration.
👉 Pourquoi ? Parce que votre cerveau mobilise une grande quantité d’énergie mentale et émotionnelle pour retraiter les souvenirs et les émotions associés à l’événement ciblé. Cette fatigue est comparable à celle que l’on ressent après un examen ou un effort intense.
💡 Conseil : prévoyez du temps pour vous reposer après la séance. C’est le meilleur moyen de soutenir le processus d’intégration.
« Le fait de se sentir déstabilisé après une séance d’EMDR n’est pas un signe d’échec. C’est une preuve que le système de traitement de l’information est en train de s’activer. » — Dr Christophe Marx, psychiatre et superviseur EMDR Europe
Ces émotions post-EMDR peuvent émerger de manière inattendue, parfois décalée de la séance elle-même. Cela s’explique par le fait que le cerveau continue son travail de traitement émotionnel bien après la séance, souvent pendant le sommeil ou dans les moments de calme.
🎯 Ces réactions sont temporaires et témoignent d’un processus de guérison en cours. Il est important de ne pas les réprimer, mais au contraire de les accueillir avec bienveillance.
« Les effets secondaires de l’EMDR sont des réactions d’ajustement temporaires. Ils traduisent une transformation intérieure qui s’orchestre au niveau du cerveau émotionnel. » — Dr Shapiro
🧠 Ces manifestations somatiques sont le signe que le corps et le psychisme sont en train de libérer des tensions accumulées. Elles sont généralement bénignes et transitoires, et ne durent que quelques heures.
💡 Astuce : buvez beaucoup d’eau, reposez-vous, et prenez un bain tiède pour détendre votre corps.
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« L’IMO repose sur la capacité du cerveau à se réparer s’il dispose d’un espace sécurisé et d’une stimulation adaptée. Les réactions post-séance sont le témoin de ce rééquilibrage en cours. » — Danie Beaulieu, fondatrice de l’IMO
Ces rêves post-EMDR ou ces images mentales surgies du passé font partie intégrante du processus d’intégration. Le cerveau "classe", "réorganise" et traite symboliquement les éléments non digérés.
💬 Ce n’est pas inquiétant : c’est même souvent un bon indicateur que la thérapie est en train de produire ses effets.
🗣️ Témoignage – Anne, 41 ans
"Après ma première séance d’EMDR, j’étais très fatiguée et j’ai fait des rêves étranges, mais le lendemain, je me sentais beaucoup plus légère. Comme si quelque chose s’était libéré."
En résumé, ces effets secondaires – qu’ils soient physiques, émotionnels ou cognitifs – ne sont pas à craindre. Ils sont le signe d’un travail en profondeur, et la plupart s’estompent en moins de 48 heures.
« Ce n’est pas parce que l’on pleure ou que l’on rêve après une séance que l’on va mal. Au contraire, c’est souvent un indicateur que la mémoire traumatique est en train de se désengrammer. » — Dr David Servan-Schreiber, psychiatre, auteur de "Guérir"
Pour soutenir au mieux ce travail intérieur, il est essentiel de ne pas commettre certaines erreurs qui pourraient perturber ou ralentir l’intégration.
Voici les comportements à éviter pour respecter votre rythme et favoriser une récupération optimale :
Pourtant, ignorer vos émotions ou les refouler peut interférer avec le processus d’intégration émotionnelle. Accordez-vous plutôt des moments de pause, d’introspection, ou de retour à vous.
Votre psychisme a besoin de calme pour assimiler ce qui a émergé. Des discussions trop intenses pourraient vous déséquilibrer ou réactiver des émotions fragilisées.
L’après-séance d’EMDR nécessite souvent un environnement contenu et apaisant. Trop de stimuli ou de stress peuvent ralentir voire interférer avec le processus de guérison.
Dans les deux cas, il est préférable de reporter les prises de décisions importantes (rupture, changement professionnel, choix de vie) pour éviter d’agir sous le coup d’une dynamique encore instable.
Mais interrompre le suivi prématurément, sans avoir consolidé les acquis ou traité les éléments en profondeur, peut freiner votre progression. Le travail en EMDR s’inscrit dans un processus progressif, parfois non linéaire, qui mérite un engagement dans la durée.
Pour accompagner au mieux une séance d’EMDR, évitez :
🎯 Prendre soin de vous après la séance, c’est respecter le processus thérapeutique et offrir à votre esprit l’espace dont il a besoin pour guérir durablement.
Votre psychisme a travaillé en profondeur : offrez-lui une pause régénératrice. Évitez de programmer des activités exigeantes après votre séance (réunions, transport long, sollicitations émotionnelles…).
💡 Installez-vous au calme, déconnectez, reposez-vous. Même une sieste de 20 minutes peut faire des merveilles.
Le corps est souvent sollicité dans ce processus. Pour l’aider à se réguler :
🎯 Une bonne hygiène de vie contribue à rétablir l’équilibre émotionnel et somatique.
Après une séance, le système nerveux a besoin de récupérer dans un environnement sécurisant. Privilégiez des activités qui vous recentrent :
Ces pratiques favorisent un retour à la régulation émotionnelle et stabilisent l’après-coup thérapeutique.
Écrire ce que vous ressentez dans les heures et jours qui suivent peut être extrêmement libérateur. Notez :
🖊️ Ce journal vous permet de garder une trace du processus, de l’observer avec recul et de nourrir le dialogue thérapeutique lors de la prochaine séance.
Si certaines réactions vous interrogent ou vous déstabilisent, ne restez pas seul·e avec vos doutes. Il est tout à fait légitime de poser vos questions entre deux séances ou d’exprimer un besoin d’échange.
Votre thérapeute pourra :
💡 Le lien thérapeutique sécurisé est un pilier fondamental dans l’intégration des effets post-séance.
« L’EMDR ne fait pas que soulager un symptôme. Elle provoque un remaniement profond qui peut secouer avant d’apaiser. » — Dr Francine Shapiro, fondatrice de la méthode EMDR
L’un des pièges fréquents est de vouloir aller trop vite, ou de juger ses réactions. Pourtant, chaque psychisme évolue à son rythme. Certaines personnes ressentent des effets dans les heures qui suivent, d’autres après plusieurs jours.
Pour gérer efficacement les effets secondaires de l’EMDR ou de l’IMO :
Ces bonnes pratiques post-EMDR favorisent un ancrage profond des bénéfices thérapeutiques, et vous permettent de traverser cette phase de transformation avec sérénité et conscience.
💡 Écouter vos ressentis, sans minimiser ni dramatiser, reste la meilleure boussole.
Voici les signaux à ne pas ignorer et qui justifient pleinement une prise de contact avec votre psychologue ou psychothérapeute :
Si vous ressentez une anxiété accrue, envahissante, qui ne décroît pas après 48 à 72 heures, cela peut indiquer un travail émotionnel trop intense, ou un contenu traumatique encore actif à accompagner.
Des difficultés à s’endormir, des réveils nocturnes fréquents, ou des cauchemars prolongés peuvent survenir dans le cadre du retraitement émotionnel, mais s’ils s’installent dans le temps, il est utile de faire le point avec votre thérapeute.
Parfois, un inconfort diffus, une impression de flottement ou de perte de repères émotionnels peut persister. Ce "brouillard psychique" est un signal à prendre au sérieux, car il peut témoigner d’un besoin d’étayage temporaire.
L’apparition de souvenirs traumatiques ou de pensées répétitives désagréables de façon incontrôlable est rare, mais mérite une attention immédiate. Votre thérapeute pourra alors ajuster la cadence ou la technique utilisée.
🧭 Un simple échange peut suffire à désamorcer l’inquiétude et relancer la dynamique thérapeutique avec plus de sécurité.
💬 En thérapie, il n’y a jamais d’erreur. Seulement des ajustements à faire ensemble.
🎯 Ces thérapies ne se contentent pas de soulager un symptôme : elles visent une guérison en profondeur, au niveau des traumatismes enracinés, des croyances limitantes et des schémas émotionnels répétitifs.
Cette libération permet d’alléger le quotidien, de retrouver une capacité à vivre pleinement, sans être constamment ramené·e au passé.
🌱 Cela se traduit concrètement par :
De nombreux patients décrivent une plus grande maîtrise de leurs émotions, ainsi qu’un sentiment de confiance retrouvé dans leur capacité à faire face.
Cela peut permettre :
💡 On ne revient pas en arrière, mais on avance plus librement, avec une histoire intérieure allégée et un présent plus habitable.
🗣️ Témoignage – Marc, 38 ans
"Les premiers jours après une séance, j’étais un peu perturbé, mais les semaines suivantes, j’ai remarqué que les souvenirs qui me hantaient ne me faisaient plus autant souffrir. J’ai aussi commencé à mieux dormir, à me sentir moins tendu au travail. C’est comme si quelque chose s’était enfin remis en place."
Et surtout, ils sont temporairement inconfortables mais foncièrement utiles.
Les bienfaits à long terme sont nombreux :
🎯 Ce n’est pas une méthode miracle, mais une méthode puissante, encadrée, progressive, et adaptée à chacun·e.
Lorsque j’ai reçu Clara, 34 ans, pour une première séance d’EMDR, elle ne s’attendait pas à se sentir aussi chamboulée. Le lendemain, elle m’écrit : "J’ai l’impression d’avoir couru un marathon. Je suis vidée, mais quelque chose a bougé." Clara avait revisité un souvenir douloureux de harcèlement scolaire. Dans les jours suivants, elle a eu des rêves intenses, un regain de tristesse… puis une forme de soulagement. Lors de notre rendez-vous suivant, elle dit : "J’ai l’impression d’avoir récupéré un morceau de moi." Ce genre de réactions post-EMDR est courant : désagréable sur le moment, mais profondément transformateur.
😌 Fatigue, émotions fluctuantes, rêves intenses, tensions corporelles… Toutes ces réactions témoignent d’un mouvement interne de transformation, souvent indispensable pour accéder à un mieux-être durable.
Ce que vous vivez, ce n’est pas une régression. C’est une reconfiguration. Ce n’est pas un dysfonctionnement. C’est un processus de cicatrisation en action.
🌱 Et une fois la tempête passée, vous vous sentirez souvent plus calme, clairvoyant·e, léger·e. Beaucoup de patients rapportent une sensation de soulagement profond, une reprise de contrôle sur leur vie émotionnelle, et une capacité retrouvée à faire des choix plus sereinement.
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Votre cerveau a mobilisé de l’énergie pour retraiter des souvenirs traumatiques ou des émotions enfouies. C’est comparable à une fatigue post-examen : intense mais temporaire. Ce n’est pas un signe de faiblesse, mais de réorganisation psychique en cours. Accordez-vous du repos, hydratez-vous et évitez les sollicitations intenses dans les heures qui suivent. Cette phase fait pleinement partie du processus de guérison.
Ces réactions sont dues au retraitement des mémoires émotionnelles, que le cerveau continue d’intégrer même après la séance, notamment pendant le sommeil. Ce n’est pas un retour en arrière, mais une étape de passage : vos émotions se remettent à circuler, parfois de façon désorganisée. Accueillez-les sans jugement : elles vous mènent vers un apaisement plus stable.
Ces rêves peuvent être vifs, désordonnés, ou émotionnellement chargés, mais ils ne sont pas dangereux. Ils témoignent du fait que votre psychisme est actif et cherche à digérer l’expérience. Il peut être utile de noter vos rêves dans un carnet, et d’en parler à votre thérapeute lors de la séance suivante.
La plupart des patients observent une amélioration notable dès le lendemain ou surlendemain. Ces effets (fatigue, émotions, tensions physiques) sont transitoires et ne doivent pas vous inquiéter s’ils restent modérés et évolutifs. En cas de réaction plus intense ou persistante, il est recommandé d’en parler à votre thérapeute, qui pourra ajuster le protocole ou vous proposer un soutien entre les séances.
On parle parfois de « brouillard post-séance ». Cela traduit un réalignement psychique en cours : les repères internes se déplacent, et le mental cherche à retrouver un équilibre. Cela peut être déroutant, mais reste passager. Si cette sensation dure plus de 2 ou 3 jours ou s’intensifie, n’hésitez pas à contacter votre thérapeute pour faire le point.
Votre cerveau travaille encore en arrière-plan, même si vous vous sentez bien sur le moment. Évitez les environnements bruyants, les discussions émotionnellement chargées ou les prises de décision importantes dans les heures qui suivent. Privilégiez des activités calmes et douces (balade, bain, lecture…). Ce moment de réintégration émotionnelle est précieux pour optimiser les bienfaits de la thérapie.
Votre thérapeute est là pour vous accompagner aussi entre les séances, ajuster le rythme ou vous proposer des outils pour traverser cette phase. Un simple échange permet souvent de normaliser ce que vous vivez, de vous rassurer, et de renforcer la confiance dans le processus thérapeutique. Le lien avec le thérapeute est une ressource essentielle.