Vous avez tout essayé : régimes, sport, volonté. Pourtant, ces kilos s'accrochent. Et si le problème n’était pas dans votre assiette, mais dans votre histoire ? Les kilos psycho-émotionnels traduisent souvent un stress chronique, des traumatismes non digérés ou une souffrance affective enfouie. Quand le Moi-peau est fissuré, le corps prend le relais. Il protège, il encaisse, il parle à sa manière. Ce surpoids-là ne se combat pas, il s’écoute. Découvrez comment l’hypnose, l’EMDR et la psychothérapie à Versailles permettent de retrouver un lien apaisé avec votre corps — et avec vous-même.
La thérapie individuelle à Versailles offre un espace sécurisé pour explorer les blessures enfouies derrière les kilos émotionnels et retrouver un rapport plus apaisé au corps.👉 Thérapie individuelle à Versailles
Elle me dit tout de suite : « Ce poids, c’est mon fardeau, je le traîne depuis l’adolescence. »
Sa mère ? Intrusive, envahissante, critique jusqu’à l’os.
Son père ? Présent, trop présent… dans l’intimité où il n’aurait jamais dû être.
Des abus qu’elle a longtemps niés, puis tus, puis minimisés. « Ce n’était pas si grave. » Mais le corps, lui, n’a rien oublié.
Barbara n’a jamais appris à dire non, ni à poser des limites. Elle s’est construite sans peau, à vif, obligée de se protéger autrement. Alors elle a mangé. Encore et encore.
Pour combler. Pour apaiser. Pour se recouvrir.
Et ces kilos, que les autres jugeaient, elle les portait comme des murs invisibles, contre le regard, contre l’amour, contre le désir.
Ils ne s’accumulent pas seulement à cause d’un déséquilibre alimentaire ou d’un manque d’activité physique. Ils s’enracinent plus profondément : dans les blessures affectives, les traumatismes anciens, le stress chronique, ou les carences relationnelles.
Chez Barbara, ces kilos n’étaient ni dus au grignotage ni à la sédentarité. Ils étaient là pour entourer, étouffer, étanchéifier. Une mère qui juge tout, un père qui a abusé, un silence familial pesant : le poids s’est mis là où la parole n’a jamais eu le droit d’exister.
Ces kilos sont souvent les conséquences silencieuses de phrases qu’on n’a jamais pu prononcer :
Ils apparaissent après un choc, ou à force de petits renoncements quotidiens, de phrases ravalées, de colères refoulées, de deuils non faits. Ils sont le symptôme d’un déséquilibre intérieur, pas le signe d’un manque de volonté.
« Le surpoids n’est pas toujours un excès. Il peut être la tentative du corps pour reconstituer une frontière là où elle a été violée. »
Autrement dit, ces kilos sont une solution archaïque, une tentative du corps pour se contenir, se défendre, ou ne plus ressentir. Ils sont aussi un langage inconscient que la personne elle-même ne sait pas toujours traduire. D’où l’intérêt d’un accompagnement thérapeutique respectueux et fin.
« Le corps est le lieu où la mémoire du trauma s’imprime quand la parole échoue. » — Françoise Dolto, psychanalyste
🔸 67 % des femmes en surpoids déclarent avoir un rapport conflictuel avec leur corps, souvent associé à des facteurs affectifs ou familiaux (Ifop, 2022).
🔸 Près de 50 % des adultes français reconnaissent avoir déjà mangé non pas par faim, mais pour calmer une émotion (Étude MGEN – Observatoire de la santé psychique, 2023).
🔸 1 personne sur 3 ayant vécu un traumatisme dans l’enfance développe un trouble du comportement alimentaire à l’âge adulte (Inserm, 2021).
🔸 80 % des régimes échouent à long terme, et dans 50 % des cas, ils sont suivis d’une reprise de poids supérieure à la perte initiale (ANSES, 2021). Ce phénomène est accentué quand les facteurs émotionnels ou psychiques ne sont pas pris en compte.
🔸 40 % des patients en thérapie EMDR pour des traumatismes complexes évoquent spontanément des problématiques corporelles ou pondérales (source : Association EMDR France, 2022).
Chaque bouchée n’était pas un plaisir, c’était un pansement. Une couche de plus sur une peau devenue trop fine, trop exposée, trop perforée par l’histoire familiale.
Car quand le monde extérieur est menaçant, quand les figures parentales sont intrusives, violentes ou absentes, le Moi ne se constitue pas dans la confiance. Il cherche à survivre. Et parfois, il fabrique une carapace corporelle.
C’est ce que Didier Anzieu théorise dans son ouvrage Le Moi-peau :
« Le Moi-peau est une figuration du moi comme une enveloppe contenant les contenus psychiques, à partir de l’expérience du corps. »
— Didier Anzieu
Lorsque cette fonction contenante a été défaillante – dans la petite enfance, dans l’adolescence, ou même à l’âge adulte – le corps tente de reconstruire une peau de substitution.
Et souvent, cette peau, ce sera le gras.
🛡️ Il protège.
💭 Il absorbe.
🧱 Il cloisonne.
🚫 Il dit : « Stop. Pas plus près. »
« Je ne veux pas être mince. Je veux être en paix. »
disait un jour une patiente. Et c’est là toute la nuance.
Car on ne grossit pas toujours pour se faire plaisir.
On grossit aussi pour se sauver.
Ces kilos sont souvent le seul moyen qu’a trouvé le corps pour survivre à un monde trop intrusif, trop exigeant, trop flou. Ils ne sont pas une erreur. Ils sont une tentative de protection. Une enveloppe. Un Moi-peau de secours.
Dans son ouvrage éponyme (Le Moi-peau, 1985), il propose une lecture du moi comme une enveloppe psychique : un contenant, un filtre, une barrière, une surface de contact.
Lorsque cette enveloppe a été fragilisée — par des abus, une mère intrusive, une absence de regard sécurisant, ou des violences précoces —, alors le moi ne tient plus. Il fuit. Il se dissout. Ou… il cherche à se reconstruire autrement. Par le corps. Par la matière. Par l’épaisseur.
« Le Moi-peau est une figuration du moi comme une enveloppe contenant les contenus psychiques, à partir de l’expérience du corps. »
— Didier Anzieu
Chez Barbara, le Moi-peau était poreux, déchiré, violé psychiquement et physiquement. Alors elle a fabriqué une enveloppe de chair, un blindage. Pas pour provoquer. Pour se défendre.
Ce surpoids devenait une solution, un compromis entre la nécessité de tenir debout et l’impossibilité de dire.
Ces kilos-là ne sont pas là pour embellir, ni pour déplaire.
Ils sont là pour survivre.
Et tant que cette fonction défensive n’est pas reconnue, le symptôme persiste. Car le corps ne lâche pas ce qui, à un moment donné, lui a permis de rester entier.
« Le gras est parfois ce que l’esprit n’a pas pu symboliser. Il devient alors matière. »
💬 Je grossis pour qu’on me laisse tranquille.
➡️ Le poids comme barrière contre les intrusions, les regards, le désir.
💬 Je ne maigris pas parce que je ne suis pas encore prêt(e) à être vu(e).
➡️ Le surpoids comme camouflage, refus d’exister au grand jour, ou peur d’être vulnérable.
💬 Je prends de la place parce que je n’ai jamais eu le droit d’en occuper.
➡️ Le poids comme affirmation d’existence, cri d’identité enfin visible.
💬 J’ajoute des couches parce que je n’ai plus de peau.
➡️ Le surpoids comme enveloppe de secours quand le Moi-peau est fissuré.
💬 Mon corps a grossi pour porter ce que je n’ai pas pu dire.
➡️ Le poids comme langage silencieux d’une souffrance tue, d’une mémoire enfouie.
Ils touchent souvent des personnes fortes en apparence, mais écorchées vives à l’intérieur. Des personnes qui, faute d’avoir pu poser des limites psychiques, ont dû les construire dans la chair.
🧠 Les hypersensibles : Ils absorbent tout. Les humeurs des autres, les tensions familiales, la critique sociale. Ils mangent pour se calmer, pour se construire un tampon entre eux et le monde.
👩👧 Les anciens enfants parentifiés : Ceux qui ont grandi trop vite, pris en charge un parent défaillant, ou été chargés d’un rôle d’adulte alors qu’ils n’étaient encore que des enfants. Ils ont appris à s’oublier, et souvent, leur corps en garde la trace.
🚨 Les personnes ayant subi des abus ou des violences : physiques, sexuelles, psychologiques. Chez elles, le poids devient une cuirasse, une stratégie inconsciente pour ne plus attirer les regards, ou gêner l’approche.
🎭 Les “bons élèves” de la vie : Ceux qui sourient, assurent, gèrent. Ceux à qui personne ne penserait proposer de l’aide. Et pourtant, derrière l’efficacité, la solitude, le besoin de consolation.
« Le surpoids émotionnel ne parle pas d’un excès. Il parle d’une surcharge invisible. »
Ce n’est pas une question de morphologie ou de métabolisme.
C’est une question d’histoire.
Et parfois, cette histoire a eu besoin de s’écrire dans la chair, faute de place ailleurs.
🧠 Selon la psychosomatique psychanalytique, le corps peut devenir le théâtre de conflits psychiques non symbolisés. Quand les mots manquent, le symptôme s’imprime dans la chair.
📚 Pour Didier Anzieu, l’auteur du Moi-peau, les troubles corporels — dont le surpoids — peuvent témoigner d’un défaut de contenance psychique. Le corps tente alors de recréer une enveloppe protectrice par l’épaisseur, là où la peau psychique a été fragilisée.
💬 Enfin, d’après une étude Ifop (2022), près de 7 femmes sur 10 en surpoids déclarent avoir un rapport conflictuel à leur corps, souvent lié à une histoire familiale ou affective complexe.
Et pourtant, ces histoires restent largement invisibles dans les discours médicaux ou diététiques classiques.
💬 “Je ne maigris pas parce que je ne suis pas encore prête à être vue.”
💬 “Je prends de la place parce que je n’ai jamais eu le droit d’en occuper.”
💬 “J’ajoute des couches parce que je n’ai plus de peau.”
Ces phrases, des patientes me les ont dites, parfois entre deux larmes, parfois avec une force tranquille.
Elles ne cherchent pas à se justifier.
Elles tentent de traduire l’énigme d’un corps qui grossit alors qu’on voudrait tant qu’il s’allège.
Car le poids émotionnel n’est pas une faute de goût.
C’est un geste de survie. Une tentative de réparation. Un langage archaïque, charnel, symbolique. Le corps enrobe ce que le psychisme ne peut pas contenir : la peur, la honte, la solitude, les violences impensées.
Chez Barbara, chaque kilo portait une page de son histoire. Une main posée trop tôt. Une mère trop intrusive. Un silence trop long.
Son corps avait fait ce qu’il pouvait : ériger une muraille là où elle n’avait jamais appris à dire non.
« Le poids ne punit pas. Il protège. Il traduit. Il supplie parfois. »
Mais ce langage est incompréhensible pour ceux qui veulent juste “faire fondre la graisse” sans écouter ce qu’elle abrite.
Tant que l’on ne reconnaît pas la fonction psychique du symptôme, le corps continue de crier. En silence.
On ne se libère pas des kilos émotionnels par la contrainte.
On ne les fait pas fondre à coups de mépris, de contrôle ou de déni.
Ils ne disparaissent pas par punition.
Ils se dissolvent quand ils n’ont plus besoin d’être là.
Le travail thérapeutique ne vise pas à “faire maigrir” :
Il vise à remettre du sens là où il y avait du poids, à redonner une peau psychique solide, pour que le corps n’ait plus à compenser.
Il ne s’agit pas de se résigner, mais de changer de posture intérieure : cesser de se faire la guerre, sortir du jugement, regarder son corps non comme un ennemi, mais comme un messager.
Le poids est souvent une réponse à une blessure. Tant que cette blessure reste ignorée, le symptôme persiste.
C’est là qu’interviennent des approches intégratives comme :
– L’EMDR, pour traiter les traumas non digérés à l’origine du surpoids.
– L’hypnose, pour modifier les scénarios inconscients, les croyances limitantes, les schémas de compensation.
– La psychothérapie analytique, pour penser l’histoire du corps, symboliser l’insupportable, et restaurer le Moi-peau.
Un corps en surpoids cherche avant tout à se sécuriser.
Le vrai changement advient lorsque cette sécurité ne passe plus par l’alimentation ou l’isolement, mais par :
– des liens fiables,
– des limites posées,
– une parole retrouvée,
– un espace thérapeutique contenant et respectueux.
« Ce qu’on perd vraiment, ce n’est pas du poids. C’est ce qu’on n’a plus besoin de porter. »
Et parfois, il le fait en s’épaississant.
C’est un réflexe archaïque. Une tentative de recréer une enveloppe là où il n’y en avait plus.
Mais l’épaisseur ne protège jamais tout à fait.
Elle isole.
Elle enferme.
Elle creuse davantage encore la sensation de ne pas être contenu autrement que par sa propre masse.
« Tant que le Moi-peau est troué, fissuré ou absent, le corps tente d’en fabriquer un de fortune. »
Dans ce processus, le surpoids peut peu à peu devenir inutile.
Non pas parce qu’on l’a combattu, mais parce qu’on a trouvé autre chose pour se sentir protégé(e).
« Ce n’est pas la graisse qui s’en va. C’est le besoin de se défendre en silence qui s’apaise. »
Les kilos émotionnels ne s’expliquent pas uniquement par l’alimentation, mais par une fonction inconsciente de protection. Ils traduisent souvent un besoin de sécurité, une barrière face à l’extérieur, ou un appel à la reconnaissance. Une thérapie permet d’explorer ces origines pour en alléger la charge en douceur.
L’hypnose ericksonienne permet d’identifier les schémas inconscients de compensation, les blessures non digérées, et de rétablir un rapport apaisé au corps. Elle facilite la transformation intérieure sans lutte, en soutenant une perte de poids émotionnellement sécurisée et durable. À Versailles, l’hypnose peut être un allié précieux pour dépasser un surpoids lié au stress, aux traumas ou à une histoire familiale pesante.
Si votre surpoids fait suite à des abus, un harcèlement, ou une relation toxique, l’EMDR permet de désensibiliser les souvenirs douloureux, et de libérer le corps du fardeau psychique qu’il porte. C’est une approche efficace pour transformer les kilos de survie en mémoire apaisée, et retrouver un rapport plus libre à soi-même et à son corps.
Inconsciemment, perdre du poids, c’est parfois perdre sa protection, s’exposer à nouveau au regard, au désir, au risque d’intrusion. Ces kilos, même lourds, ont peut-être longtemps joué un rôle vital dans votre équilibre psychique. La peur de maigrir traduit souvent un conflit intérieur entre sécurité et changement. Un accompagnement thérapeutique permet de sécuriser ce processus et de vous réconcilier avec le désir de changement sans trahir votre histoire.
Une psychothérapie intégrative (EMDR, hypnose, psychanalyse) permet de comprendre ce que le corps a tenté de dire, d’explorer les blessures sous-jacentes et de transformer le poids en parole, en conscience, en réparation. Cela permet de sortir des cycles de culpabilité et d’échec, et d’engager un changement durable, respectueux de votre rythme et de votre vécu.
Mais au-delà de l’aspect hormonal, le stress émotionnel agit comme un déclencheur inconscient de la prise alimentaire compulsive. On mange pour se calmer, s’ancrer, s’anesthésier. Quand l’environnement est menaçant, le corps se protège. Comprendre ce lien entre stress et surpoids est fondamental pour agir à la racine du symptôme, et non en surface.
Parfois, le corps a besoin de temps pour lâcher ce qui l’a longtemps protégé. Le processus thérapeutique permet d’abord de rétablir une sécurité intérieure, un Moi-peau plus solide, avant que le corps n’abandonne ce qui n’est plus utile. La priorité est de retrouver un rapport apaisé à soi-même. La perte de poids peut alors venir comme une conséquence, pas comme un objectif violent.
Pas besoin d’un traumatisme spectaculaire : le manque de contenance, l’absence d’écoute ou de reconnaissance peuvent suffire à inscrire un poids invisible dans la chair. La thérapie permet d’explorer ces fragilités pour s’en libérer avec douceur, sans nier la profondeur de ces vécus souvent minimisés.
Les hommes aussi utilisent leur corps comme réceptacle émotionnel, surtout dans les contextes où la vulnérabilité est mal tolérée. Le surpoids peut exprimer une tentative de résistance, une masculinité endurcie, ou une douleur jamais verbalisée. Les kilos psycho-émotionnels ne font pas de distinction de genre : ils parlent de l’histoire de chacun, de ses failles, et de la manière dont le corps a tenté de rester debout.
Une image corporelle apaisée passe par un travail intérieur : se reconnecter à ses sensations, pratiquer des mouvements doux, réapprendre à habiter son corps avec respect. La thérapie aide à transformer le regard porté sur soi, à remettre de la tendresse là où il n’y avait que du jugement. Ce n’est pas en haïssant son corps qu’on le transforme, mais en le réintégrant avec humanité.