Moins d’anesthésie, plus d’hypnose : la médecine du futur est déjà là !
1/9/2025

Une opération du cerveau sous hypnose : quand la médecine et la psyché s’allient

En Israël, une opération du cerveau sous hypnose a récemment marqué un tournant médical : un patient atteint de Parkinson a subi une chirurgie complexe tout en restant éveillé, guidé par la voix d’un hypnothérapeute. Pas d’anesthésie lourde, pas de panique, mais un voyage intérieur apaisant qui a transformé l’expérience chirurgicale. Cette prouesse illustre le potentiel de l’hypnose dans la médecine moderne : réduire l’anxiété, soulager la douleur et redonner au patient une place active dans son parcours de soin. À Versailles aussi, l’hypnose ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques.

Table des matières

Pour apaiser vos angoisses, vos phobies ou vos douleurs, découvrez notre accompagnement en hypnothérapie à Versailles

En bref…

Avant de plonger dans cette histoire étonnante, retenons une idée simple : l’hypnose n’est pas seulement un outil psychologique, elle devient un véritable allié médical. À Nahariya, en Israël, un patient atteint de Parkinson a subi une chirurgie cérébrale inédite sous hypnose, sans douleur et sans panique. Cette prouesse ouvre des perspectives incroyables : moins d’anxiété, moins d’anesthésie, plus de confiance dans le corps médical. Allez, c’est parti…

Quand la voix remplace l’anesthésie

Imaginez la scène : un bloc opératoire, des machines sophistiquées, une équipe médicale en alerte.

Au centre, un patient de 71 ans, atteint de maladie de Parkinson, s’apprête à subir une intervention cérébrale délicate. Habituellement, on s’attendrait à une anesthésie générale lourde, avec ses risques et ses suites parfois difficiles. Mais à Nahariya, c’est une voix qui a pris le relais.

Le Dr Oudi Bonstein, psychologue et hypnothérapeute, a guidé Ali Abu-Ria dans un état de concentration intense, qu’on appelle transe hypnotique. Plutôt que de sombrer dans l’inconscience, le patient est resté pleinement éveillé, connecté à ses sensations mais détaché de la douleur.
Il raconte : « Je me suis senti transporté en Thaïlande, comme en vacances. »

Ce témoignage illustre la puissance de l’hypnose : le cerveau ne distingue plus le vécu du réel de l’imaginaire, ce qui permet d’atténuer la perception de la douleur et d’apporter un apaisement profond. Dans ce cas précis, la voix du thérapeute a remplacé l’anesthésie lourde, transformant un moment potentiellement terrifiant en expérience presque agréable.

Comment ça marche dans le cerveau ?

Les neurosciences ont montré que l’hypnose agit comme un réorganisateur de l’attention.

Sous hypnose :

  • Les aires sensorielles qui codent la douleur restent actives, mais leur signal est filtré par des régions supérieures, notamment le cortex préfrontal.
  • L’amygdale, centre des émotions de peur, est apaisée, réduisant la réaction d’anxiété.
  • Le réseau par défaut, qui gère l’imaginaire et la mémoire, prend le relais : le patient peut s’évader dans une visualisation si réaliste qu’elle modifie la perception corporelle.

En clair, ce n’est pas que la douleur disparaît totalement, mais le cerveau la perçoit comme secondaire, voire insignifiante, car l’attention est absorbée ailleurs.

Cette approche ouvre une réflexion essentielle : et si, au lieu de toujours médicaliser davantage, nous redonnions au psychisme sa place dans la guérison ?

Lire aussi Apprendre à gérer ses émotions grâce à l’hypnose

La chirurgie et l’hypnose : un duo gagnant

Dans la médecine moderne, l’hypnose ne remplace pas la chirurgie, mais elle la complète avec intelligence.

Lors de l’opération à Nahariya, les électrodes ont été implantées dans le cerveau d’Ali Abu-Ria pour atténuer ses tremblements liés à la maladie de Parkinson. Or, le fait qu’il soit resté conscient a offert aux chirurgiens une précision inédite.

Les bénéfices médicaux immédiats

  • Moins d’anesthésie générale → donc moins de risques de complications post-opératoires.
  • Évaluation en temps réel → les médecins ont pu tester directement l’efficacité du positionnement des électrodes.
  • Un patient calme et coopérant → grâce à l’hypnose, l’anxiété est abaissée et le corps reste détendu.

Le neurochirurgien, Dr Yuval Gruber, a résumé l’expérience d’une phrase saisissante : « Je n’ai jamais vu un malade aussi détendu lors d’une chirurgie aussi complexe. »

Lire aussi Surmonter vos peurs et phobies grâce à l’hypnose

Ce que disent les neurosciences

Lorsque le patient est éveillé, son cerveau peut fournir des indications directes aux médecins : mouvements, sensations, réactions. L’hypnose rend ce processus fluide, car elle :

  • stabilise le rythme cardiaque et respiratoire (via une activation du système parasympathique),
  • réduit la perception de la douleur en modulant les signaux nociceptifs au niveau du thalamus,
  • améliore la coopération patient-médecin, en maintenant une relation de confiance plutôt qu’un vécu traumatique.

Une médecine plus humaine

En combinant chirurgie de pointe et hypnose, on ne mise pas seulement sur la technologie, mais aussi sur la relation thérapeutique. La voix du praticien devient aussi importante que le scalpel. Cette alliance marque une révolution silencieuse : redonner au patient sa place active dans le processus de soin.

L’hypnose médicale : déjà une réalité

L’opération de Nahariya n’est pas un coup d’éclat isolé : elle s’inscrit dans un mouvement de fond. Depuis une vingtaine d’années, l’hypnose médicale s’impose progressivement dans les hôpitaux du monde entier, en particulier pour gérer la douleur, l’anxiété et certaines interventions chirurgicales.

En France, une pratique reconnue

  • Plusieurs CHU (Lille, Tours, Liège, Nancy…) utilisent déjà l’hypnose pour réduire l’anxiété avant chirurgie ou lors d’examens lourds.
  • Dans les services de cancérologie et soins palliatifs, elle aide à mieux tolérer la douleur chronique et les effets secondaires des traitements.
  • À la maternité, de nombreuses femmes accouchent aujourd’hui sous hypnose, parfois sans péridurale, en se laissant guider par des suggestions positives.

Des chiffres parlants

  • Selon la Société Française d’Hypnose, environ 8 000 professionnels de santé (médecins, infirmiers, psychologues) sont formés à l’hypnose clinique en France.
  • Une étude menée au CHU de Liège a montré que l’hypnose permet de réduire de 50 % la consommation de morphine après certaines interventions.
  • En chirurgie cardiaque, un protocole associant hypnose et anesthésie légère a permis de réduire de 60 % le temps de récupération post-opératoire.

Lire aussi Le lien entre stress et immunité : Boostez votre système immunitaire avec l’hypnose à Versailles

Un outil médical, pas une baguette magique

Contrairement aux idées reçues, l’hypnose médicale n’endort pas le patient dans un état passif. Elle l’implique activement, mobilisant ses propres ressources internes pour moduler la douleur, calmer l’angoisse et stabiliser le corps. C’est une technique complémentaire à la médecine, validée par de nombreuses études cliniques.

En Israël, l’ouverture d’une clinique spécialisée avec 20 praticiens formés marque une étape importante : l’hypnose n’est plus cantonnée à quelques cas isolés, mais devient une option thérapeutique intégrée aux parcours de soins.

Lorsque j’ai reçu en consultation Marc*, 56 ans, atteint de douleurs chroniques après plusieurs opérations du dos, il était découragé. Les médicaments l’aidaient peu, et il craignait de « devenir dépendant » aux antalgiques. Nous avons travaillé en hypnose sur la dissociation entre la douleur et son vécu émotionnel. Au fil des séances, Marc a appris à déplacer son attention vers des images mentales positives, créant un apaisement immédiat. Quelques semaines plus tard, il me confiait qu’il avait pu réduire sa consommation d’antalgiques et retrouvait des nuits plus sereines.

Ce que la médecine israélienne a prouvé dans un bloc opératoire, je le vois chaque jour en cabinet : le cerveau est capable de transformer la perception de la douleur quand il est guidé par l’hypnose.

Une révolution douce mais décisive

Le cas d’Ali Abu-Ria n’est pas une simple anecdote médicale. C’est le signe qu’une révolution silencieuse est en marche. En intégrant l’hypnose dans la pratique médicale, on dépasse une opposition ancienne : d’un côté la technique chirurgicale, de l’autre le psychisme.

Aujourd’hui, les deux s’allient. Et cette alliance change tout :

  • Elle humanise les soins, en redonnant une place active au patient.
  • Elle réduit les risques médicaux, grâce à l’usage moindre de substances anesthésiques.
  • Elle ouvre une nouvelle voie thérapeutique pour les maladies chroniques, neurologiques et psychosomatiques.

C’est une révolution douce, car elle ne fait pas de bruit, mais elle transforme en profondeur la médecine contemporaine. Elle nous rappelle une évidence souvent oubliée : soigner un corps, c’est toujours soigner une personne dans sa globalité.

Lire aussi Dépasser les états dépressifs grâce à l’hypnose

En quoi cela nous concerne à Versailles ?

Bien sûr, toutes les opérations du cerveau ne se feront pas demain sous hypnose en France. Mais l’essentiel n’est pas là. Ce que l’expérience israélienne démontre, c’est que l’hypnose a toute sa place dans nos pratiques thérapeutiques quotidiennes, même loin des blocs opératoires.

À Versailles comme ailleurs, nous rencontrons des personnes qui souffrent de :

  • phobies paralysantes (peur de l’avion, du dentiste, des examens médicaux…),
  • angoisses envahissantes qui épuisent le corps et l’esprit,
  • douleurs chroniques qui altèrent la qualité de vie, malgré les traitements.

Dans ces situations, l’hypnose devient une ressource précieuse : elle réduit la peur, restaure la confiance et soulage autant la douleur émotionnelle que physique.

L’exemple de Nahariya nous inspire car il montre, preuves à l’appui, que l’hypnose n’est pas une technique marginale, mais un levier thérapeutique puissant. Au Cabinet Psy-Coach Versailles, nous constatons chaque jour à quel point elle peut transformer un vécu de souffrance en un chemin de réappropriation de soi.

Lire aussi Tourner la page d’une relation toxique grâce à l’hypnose

Conclusion ?

L’opération réalisée à Nahariya n’est pas seulement une prouesse médicale, c’est un symbole. Elle démontre que la voix, l’imaginaire et la confiance peuvent parfois remplacer les molécules chimiques. Sans rejeter la médecine moderne, elle rappelle une vérité essentielle : le psychisme est un allié incontournable dans le soin.

À Versailles, dans un cabinet comme dans un hôpital, l’hypnose n’est pas de la magie, mais une méthode validée qui aide à calmer l’angoisse, gérer la douleur et retrouver un équilibre de vie. Elle ne guérit pas tout, mais elle ouvre un espace où le patient redevient acteur de sa guérison. Et si la médecine du futur, finalement, consistait à renouer avec cette alliance entre la technique et l’humain ?

Vous souhaitez retrouver équilibre et sérénité ? Notre thérapie par l’hypnose à Versailles peut vous aider

FAQ

L’hypnose médicale est-elle pratiquée en France ?

Oui, l’hypnose médicale est de plus en plus répandue en France, notamment dans les hôpitaux publics et certaines cliniques privées.

Elle est utilisée en chirurgie ambulatoire, en cancérologie, en maternité et en soins palliatifs. De nombreux médecins, psychologues et infirmiers sont désormais formés à l’hypnose clinique. Cette pratique permet de réduire l’anxiété, d’apaiser la douleur et de limiter les doses d’anesthésie. À Versailles aussi, l’hypnose thérapeutique est proposée en cabinet pour accompagner peurs, phobies et douleurs chroniques.

L’hypnose peut-elle vraiment remplacer l’anesthésie ?

L’hypnose ne remplace pas totalement l’anesthésie classique, mais elle permet de la compléter et d’en réduire significativement les doses.

En chirurgie, elle aide à maintenir le patient éveillé et détendu, ce qui facilite certaines interventions nécessitant une coopération. Elle diminue aussi les risques liés aux produits anesthésiques. L’hypnose est donc un outil médical puissant, utilisé en France et ailleurs pour rendre l’expérience opératoire plus humaine et moins traumatisante. À Versailles, elle accompagne également douleurs et anxiété.

Tout le monde est-il hypnotisable ?

Oui, tout le monde peut entrer en état d’hypnose, mais chacun le vit à sa manière.

Certaines personnes réagissent davantage par l’imaginaire, d’autres par les sensations corporelles ou l’attention à la voix. La clé réside dans la relation de confiance avec le praticien. En cabinet, l’hypnose est adaptée à chaque personne pour favoriser un état de concentration profonde. À Versailles, les séances sont personnalisées, que ce soit pour gérer une douleur, une phobie ou une angoisse persistante.

Est-ce dangereux d’utiliser l’hypnose en chirurgie ?

Non, l’hypnose en chirurgie n’est pas dangereuse car elle est toujours encadrée par une équipe médicale.

Le patient reste conscient et peut communiquer avec le chirurgien et l’hypnothérapeute. En cas d’inconfort ou de besoin, une anesthésie classique peut immédiatement compléter l’hypnose. Les études montrent que cette approche réduit l’anxiété et la douleur perçue, sans risque supplémentaire. À Versailles, l’hypnose pratiquée en cabinet est également sécurisée, adaptée aux besoins spécifiques de chaque patient et respectueuse de son rythme.

En dehors du bloc opératoire, à quoi sert l’hypnose ?

L’hypnose est un outil thérapeutique précieux au-delà de la chirurgie.

Elle est largement utilisée pour gérer les douleurs chroniques (migraines, fibromyalgie, douleurs lombaires), diminuer le stress et les phobies, améliorer le sommeil et accompagner les états dépressifs. Elle favorise aussi la préparation mentale avant un examen ou une prise de parole en public. À Versailles, l’hypnose aide quotidiennement des patients à retrouver confiance en eux, à surmonter leurs peurs et à améliorer leur qualité de vie durablement.

Offrez-vous un moment pour reprendre confiance et gérer votre stress grâce à notre hypnothérapie à Versailles

Par Frédérique Korzine,
psychanalyste à Versailles
Pour un soutien personnel ou professionnel, je vous propose un suivi adapté à vos besoins favorisant bien-être et épanouissement, à Versailles.

Psychanalyse, hypnose, coaching, supervision et thérapies brèves.

Vous pourriez être intéressé(e) par...

Vous pourriez également être curieux(se) de...