La carte n’est pas le territoire.
Telle est une des idées fondamentales de la PNL.
Comme l’a écrit Alfred Korzybski : « il faut noter les caractéristiques importantes de la carte. La carte n’est pas le territoire qu’elle représente. Mais, si elle est exacte, elle a une structure semblable, ce qui en fait son utilité ».
Transposé aux individus, cela signifie que leur représentation interne n’est pas une restitution exacte de l’événement.
Ce n’en est qu’une interprétation, filtrée par des convictions, des positions, des valeurs personnelles, et par ce qu’on appelle des « métaprogrammes ».
C’est peut-être la raison pour laquelle Einstein a dit un jour : "quiconque prétend s’ériger, en juge de la vérité, et du savoir s’expose à périr sous les éclats de rire des dieux".
Puisque nous ignorons, comment sont réellement les choses, et que nous ne connaissons que la représentation que nous nous en faisons, pourquoi ne pas les représenter d’une manière qui nous donne du pouvoir, et en donne aux autres, au lieu de nous imposer des limites ?
La clé de cette opération s’appelle la gestion de la mémoire. C’est-à-dire la formation de représentations qui créent systématiquement des états dynamisants.
Dans toute expérience, on peut se concentrer sur des aspects très divers.
Même celui à qui tout sourit, peut ne voir que ce qui ne va pas et se mettre dans un état de dépression, de frustration ou de colère, ou au contraire, se fixer sur tout ce qui lui réussit.
Quelle que soit l’horreur de la situation, vous pouvez toujours vous la représenter d’une manière qui augmente votre pouvoir. »
A. Robbins. Pouvoir illimité